Il me semble important de ne pas oublier qu'un escalier est avant tout une "circulation verticale".
Pour remplir sa fonction il doit être sécurisé, securisant et respecter dans sa ligne de foulée la règle fondamentale des escaliers.
Cela étant,on peut lui adjoindre tout les décors, tous les superlatifs du monde.
Il n'en reste pas moins qu'il doit être en harmonie avec le style du logis qu'il dessert. Toute volonté ostensible ne peut que nuire à l'environnement.
dependancesbois Est-ce son rôle?
dependancesbois me concernant la réponse est non!
Comme son Nom l'indique, le rôle de l'Education Nationale est d'éduquer,et non d'orienter.
Éduquer pour faire mûrir le libre arbitre.
Orienter? Quelques synonymes au hasard: aiguiller,diriger,canaliser...
Pourquoi pas "toi tu feras ci, toi tu feras ça" Au nom de qui, au nom de quoi?
L'éducation est la Mère de la Liberté.
Tu remarqueras que le mot instruction n'a pas été employé.
dependancesbois Bien sûr,et je l'ai prise comme telle.
En écrivant cela, j'avais en tête la Parabole des talents, même si je me refuse à toute religion révélée.
Cette réalisation laisse voire:
-Un besoin clairement exprimé.
-Une bonne idée.
-Un prise de cotes "pile-poil"
-Une préparation sans négligence.
-Une organisation méticuleuse.
-Un savoir-faire incontestable.
-Un savant mélange de Bois nobles et de divers panneaux.
Le résultat est là,
-Une réalisation esthétique et fonctionnelle.
-Un client que l'on peut espérer satisfait.
-Un Menuisier qui peut une nouvelle fois être fier de son travail.
Merci Boris.
trente six seb Vianney évoque une fromagerie!
Aux arbres
Victor Hugo
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.
La contemplation m’emplit le coeur d’amour.
Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde,
L’étude d’un atome et l’étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu!
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance,
Et je suis plein d’oubli comme vous de silence!
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel! –
J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère!
Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds,
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime!
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,
C’est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m’endormirai.
Victor Hugo, Les Contemplations, Nelson, 1856
kaj les écrits relatifs aux arbres,à la forêt son légion.
Ça va de Georges Brassens "Grand Chêne" à Jean de la Fontaine avec "le Chene et le roseau"
Kentaro Tu parles trop et agit peu.
BRAVO!pour le travail et pour l'idée.