Considérons un segment AB de longueur 1000, disons vouloir le diviser en 10 sections de gauche à droite.
Prenons un écartement de pointes d'environ 100.
On débute le calibrage en pointant la première pointe sur le début du segment et en piquant la seconde pointe à droite : cela nous donne un écartement.
On le réplique tout le long du segment sans jamais décoller entièrement le compas du support. On procède ainsi sous forme de plusieurs demi-tour qui nous font avancer sur le segment.
Ainsi de suite jusqu'à la fin du segment en nombre d'écartements voulu.
Si on arrive avec le dernier picage avant la fin du segment, on augmente un peu l'écartement, si on arrive après la fin du segment, on réduis l'écartement.
Et ce jusqu'à ce que le compas arrive exactement à la fin.
Une fois calibré, il nous suffit de reprendre le même procédé cette fois en gravant légèrement la matière.
Le compas reste dans cet écartement et permet un report à tout moment.
Matériel : un compas à pointes sèches sans vis de serrage, un très léger coup sur l'établi permet un réglage minutieux de l'écartement.
J'espère être relativement clair, c'est plus long à expliquer qu'à réaliser ! :)
Crdlmt
etiennedesthuilliers je souscris entièrement, je m'adressais plutôt à un amateur averti. Mes compas de traceurs m'ont aussi été légués, l'essentiel de mon message était : utiliser un compas à pointe sèche surtout (précision pour les profanes) :)
Pour moi aussi le compas (à pointes sèches de préférence), le calibrage du compas en vérifiant le cumul d'écart sur le segment à diviser s'avère infaillible. (Utilisation ancestrale...)
Ceci dit, s'il s'agit d'un ouvrage plutôt conséquent (répartition de chevrons sur un carport) le cumul de cotes avec un mètre maintenu à 0 et par l'arithmétique est satisfaisant, mais comme le dit Étienne, attention à l'erreur du report d'épaisseur, technique précise à condition d'être rigoureux sur le calcul