Les planchers en résidentiels sont calculés pour 150 kg/m2 donc si tu veux mettre un combiné de 500kg, il faut répartir la charge sur un carré de 2mx2m (600 kg mais faut penser que tu vas poser des choses dessus t'appuyer dessus...). Si la dalle est en bois et pas encore construite, tu peux toujours faire doubler les solives là ou tu penses mettre les machines (300kg/m2 de capacité), aussi j'aurais tendance à mettre un plancher épais en bois massif sous l'OSB pour éviter de perforer celui-ci un jour par maladresse voire carrément de faire une dalle bois-béton pour avoir un truc costaud qui amortisse les vibrations.
Une fois toutes ces considérations prises en compte, peut être que les machines au RDC c'est une meilleure idée même si ça amène à des compromis (sortir la voiture avant de raboter par exemple ou/et machines déplaçables ). Avoir un atelier pour faire le lourd en bas et un sans poussières en haut est peut être un compromis intéressant notamment pour les finitions.
Par contre je pense que c'est mieux de couler le béton de chanvre (construire-en-...vre.fr/missions). Sion il va y avoir des interstices entre les montants et le chanvre et cela risque de laisser passer le bruit. C'est assez terrible le bruit, ça passe partout!
Oui, mais je ne vois pas comment solidariser l'ossature bois avec les blocs, vu que les blocs sont rigides et devront être découpés pour s'adapter à l'ossature, il y aura des interstices entre les montants bois et le chanvre.
Peut être elle n'est pas adaptée à tes besoins, mais je serai étonné que cette makita soit aussi mauvaise que tu le dis. En général makita c'est du matos de pro sans chichi, juste conçu pour être utilisé de manière intensive, on en voit plein sur les chantiers. Faut savoir l'utiliser (les pros en général de mesurent pas ou presque pas!!!), mais c'est simple rigide...
Pour un débutant, je conseillerai la Makita aussi. En effet elle est maniable, permets de faire pas mal de choses au prix d'un peu de patience (faut pas hésiter à prendre plusieurs petites passes) et pardonnera plus d'erreurs qu'une grosse machine puissante. C'est la seule défonceuse que je possède même si j'ai appris à travailler le bois il y a 25 ans! C'est vrai que je fais beaucoup moins que certains ici, mais à condition d'être un amateur (contrainte de temps moins forte), elle peut faire beaucoup. Si un jour vous décidez d'en acheter une seconde plus puissante, la makita restera très utile pour les petits travaux demandant de la finesse.
Très jolie...
Je ne crois pas que l'orme soit en danger d'extinction malgré la maladie, en tout cas, il n'est pas sur la liste CITES.
Menacée ça me parait excessif alors qu'il n'a pas l'air d'être sur une liste d'espece menacée.
Claire Il faut éviter d'acheter les essences menacées pour ne pas promouvoir leur sur-exploitation. Dans le cas de l'Orme c'est différent, c'est juste qu'il n'y en a presque pas à produire du bon bois à cause de la maladie mais il n'y a rien de mal à en acheter quand on en trouve, il y a encore plein d'Ormes. Comme j'avais dit plus haut, c'est inexact de la classifier menacée. En plus la forêt Française est en train de se tourner vers la monoculture pour des raisons économiques et plus on achète tous les même essences, pire ça va devenir.
Claire Oui, je crois qu'on est d'accords, ma réponse était sans doute un peu sèche! En fait certains ne font que voter sans vraiment justifier leur choix.
Sauf que pour les fruits et les légumes, on s'est tiré une balle dans le pied en fermant une grande partie des marchés.
Le bois n'est pas un isolant très performant, du coup les maisons en bois massif ne sont pas super performantes. Des murs ossature bois isolés entre les montants (+ une épaisseur extérieure si nécessaire) ou un poteau poutre avec une ITE sont beaucoup plus performants et moins chers.
Pour ce qui est de l'inertie thermique d'une maison bois, en général il faut la mettre ailleurs que dans les murs, soit en ayant une dalle lourde soit en ajoutant des cloisons en brique.
En Bretagne, le problème qu'on a pour le confort hivernal est plus l'humidité élevée que la température trop basse. Pour ça les matériaux bio-sourcés (bois, paille, etc...) sont intéressants car de part leur caractère hygroscopique, ils régulent l'humidité interne en lissant les pics.
Pour ce qui est des maisons bois qui ont mal vieilli, malheureusement les gens s'obstinent à vouloir du bardage horizontal et il y a eu des réalisations par des entrepreneurs peu scrupuleux, mais bien fait cela ne bouge pas du tout.
Sinon pour eviter d'avoir des surfaces lianes, il peut tout simplement biseauter le dessus de chaque lame. Aussi pour limiter o prise au vent, il peut le faire à claire voie.
Pour la résistance, il faut faire surtout des fondations costauds pour éviter que tout se remverse.
Quand tu dis le "bois qui arrive à la Réunion", le bois est importé? Je trouve ça un peu dommage, il y a du bois à la Réunion, je sais qu'en métropole on (cad les industriels!) envoie notre chêne en Chine pour le transformer et le réimporter ensuite, mais à mon avis en tant qu'amateurs on devrait quand même essayer d'utiliser du bois assez local.
A part ça très bien et très courageux d'apprendre l'art du trait!
10 000 m3/an ça laisse un peu de marge... (.onf.fr/la-reu...ie/@@index.html)
En plus à Madagascar il doit y avoir.
Très bien, la plupart des gens l'auraient jeté.
Merci pour le lien, utiliser une moulurière CNC hi tech pour donner l'impression que quelqu'un a fini une poutre à l'herminette, certains clients ont des idées étranges!
Effectivement ca ne va pas durer longtemps.
Non parcequ'ils sont cachés! Des panneaux MFP (plus plan que l'OSB) et des montants d'épicéa ou Douglas feront l'affaire.
OK, dans ce cas je n'ai rien dit, je croyais que c'était pour des clients et mes cheveux se sont dressés sur ma tête!
Pour info, il y a le "manuel simplifié Eurocode 5" qui permet sans être un ingénieur ni même un technicien de calculer des poutres simples.
Si tu n'as pas envie de te faire mal à la tête cela ne devrait pas non plus te coûter un rein de le faire calculer par un ingénieur local. Perso, je suis de l'autre côté du pays (Bretagne), mais il y a bien quelqu'un par chez toi.