merci kaj. A vrai dire, c'est surtout grâce au pas à pas de sylvainlefrancomtois sur la charpente dévoré il y a un peu plus de 3 ans que j'en suis là aujourd'hui...
Comment ça pas touche aux vis de réglage de profondeur !!
Je l'ai justement fait récemment sur le mien, car en position minimale, je ne veux aucune coupe, c'est en gros l'équivalent du 0 de la dégau. Enfin, c'est ma perception personnelle de la machine et d'autre peuvent régler différemment.
Or après un changement de fers, je retirais de la matière à chaque passe, même réglé au minimum. Pourquoi ?? Mystère !
En tout cas pour régler, je retourne la machine et je pose un bout de bois bien droit (ou un bout d'aluminium) sur la semelle au dessus des fers ; en faisant bouger l'arbre dans les deux sens la pièce posée ne doit pas bouger bien que l'on n'observe aucun jour à l’œil nu entre le fer et la pièce. A répéter pour le second fer. une fois le réglage obtenu, bien resserrer les trois écrous.
Le risque a priori est d'avoir deux types de bois différents (ex : chêne vs sapin/épicea) qui ne travaillent pas pareil en fonction de le température/humidité. Mais sinon, l'assemblage ne risque pas de bouger, les boulons sont superflus, mais ne font pas de mal non plus :)
Ci-dessous un extrait du livre Assemblages en bois de Manfred Gerner : autrement dit enture oblique crantée avec clefs et épaulements brisés et en coupe qui te donne également les proportions.
Séverin
etiennedesthuilliers je n'oublie pas la nature du bois justement car le fait d'avoir deux bois différents peut rendre l’enture asymétrique dans ses réactions au fil du temps et donc potentiellement instable.
En complément, je mets quasiment toujours de la colle type PU dans ce type d'enture ainsi que quelques vis en 8x (parceque je n'ai pas toujours de boulons sous la main)
Le livre de Gerber fait une recension d'assemblages analysés sur des bâtiments anciens, donc ceux qui ont tenus depuis plusieurs dizaines d'années voire plusieurs siècles jusqu'à nous. Les schémas et cotes correspondent à ces assemblages qui ont tenu et ont donc a priori fait leurs preuves.
Quant au calcul, très peu d'assemblages sont réellement mesurés et les bureaux d'études n'en mettent quasiment pas dans les structures car ils (enfin leurs outils informatiques) ne savent pas les quantifier ; que ce soit en neuf ou en restauration.
La charpente en rénovation est en effet plus complexe qu'on peut se l'imaginer et je le constate tous les jours, heureusement qu'il nous reste encore quelques anciens pour nous transmettre les savoirs faire.
Le charpentier en herbe,
Séverin
Pourquoi ?
Sur nombre de chantiers en restauration de monuments historiques, les architectes exigent qu'un maximum de bois sain soit conservé, ce qui nécessite de nombreuses entures, mais permet de conserver au maximum l'existant. Et là il est nécessaire d'avoir des charpentiers qui sachent faire le travail. Personnellement j'en rencontre souvent sur les chantiers et beaucoup de collègues en font régulièrement (ou d'autres entures en fonction du contexte), ce n'est donc pas que dans les livres.
Et les entures sont même parfois indispensables pour avoir des pièces de très grandes longueurs sans recourir à du lamelé-collé (cf par exemple le tabouret de Notre-Dame posé l'an dernier)
Je trouve donc normal qu'un charpentier qui souhaite maîtriser son boulot s'exerce sur ce type d'ouvrage.
De plus, comme il le précise, il n'avait peut-être tout simplement pas d'autre pièce de bois disponible en plein mois d'août et il a trouvé l'occasion de s'entrainer :)
Séverin
Bonjour,
Il y en a aussi dans les éléments horizontaux qui forment le tabouret, au niveau des 3 poutres diagonales superposées.
Séverin
Bonjour,
Le ratio de 2 entre longueur et hauteur me semble trop faible, 3 serait un minimum.
Et l'angle de l'about est trop aigu, il risque de fendre le bois au serrage (déjà vu sur un entrait de la saint chapelle du château de Vincennes).
Pour le coup, les calculs semblent sortir du même chapeau que le lapin, mais peut-être n'as tu mis qu'un extrait du livre et il y a d'autres explications ailleurs.
Séverin
Bonjour,
Bravo pour ton initiative, de plus tes épures sont propres et les explications claires.
Pour la herse de dévers de pas, tu peux t'épargner de faire son élévation car tu connais déjà la longueur de l'arête depuis l'élévation du noulet puis sa herse. Tu dresses alors une perpendiculaire à ta sablière de devers de pas passant par le point haut, comme pour faire ton axe d'élévation, puis tu la fait croiser en simblotant la longueur de l'arête depuis le croisement des sablières. Cela ne te fait gagner qu'une étape, mais t'évite de dresser une perpendiculaire supplémentaire et ses risques d’imprécision associés et te fait également moins de traits.
Séverin
Hello,
Quelques spécimens complémentaires dont je n'ai pas les marques provenant de mes aieuls ou de brocante.
Vilebrequins de marques inconnues :
Chignole :
Je peux t'envoyer d'autre photos si tu es intéressé.