Pour les portes ou rideaux, c'est un souhait très appuyé des clients.
Pour les ferrures, j'ai bataillé quelques heures pour régler le gabarit, puis tout s'est enchaîné. J'ai mis environ 80 assemblage de ce type. Il y a les arrières de caissons, les bas, et la séparation étagère/penderie de celui de gauche.
Ouai, mais j'avais oublier de créer le fournisseur, je rectifie ça au plus vite. Pour le moment je vais enlever les traces de colle du lustre.
C'est normal que vous ne l'utilisiez pas, il est tout pour nous!
C'est un bois léger et tendre. C'est la première fois que je l'utilise autant. Je sais qu'en montagne il est beaucoup utilisé. Certain d'entre nous pourrons peut être t'en dire plus. Moi, je m'en sers pour les gabarits et moules.
Dernière ligne droite stephhubert !
Merci Pierro pour toutes ces precisions.
Le client n'en voulait surtout pas, de toit qui se prolonge.
Une flamme sur le côté, va toujours vers le mur. Avec le miroir, il faut faire une flamme montante.
Une flamme c'est pointue a l'extrémité. Visuellement une flamme monte vers le haut. Si elle est couchée, tu évites de l'amener vers toi. Donc tu l'emmène vers l'extérieur, à savoir le mur. C'est un peu comme la lame d'un couteau, tu le pose soi parallèle au mur, soi la lame dirigée vers le mur, jamais vers la pièce. C'est subtile, mais c'est une suite logique symbolique. Tu es libre de suivre ou pas. C'est ce qui fera le rendu final d'un meuble. Personnellement j'aime jouer avec le veinage.
Tenon mortaise? Des chutes pour 8 jolis tabourets, tu as dû faire un sacré truc en chêne !
Là, on est dans les chutes, mais pas dans les petits morceaux. En même temps, si on garde tout, on est vite submergé. Comme quoi certaines chutes ont leur utilite.
C'est les chutes de cette cuisine?
Tes queues d'arronde doivent être précises pour que ça reste solide avec quelques flacons dessus. Traversantes, je pense qu'elles seront plus solides, mais on ne les verra pas, sauf si je n'ai pas compris comment tout ça allait être monté.
Bien réalisée cette planche. Et belle en plus.
Pour les techniques, celles que tu as utilisées ont fonctionnes, donc elles sont bonnes. Perso, j'aurai fait un gabarit pour les marches, tracé puis découpé à la scie sauteuse avant de passer la def sur le gabarit.
Pour tomber les rails, j'aurai fait comme toi pour commencer. Puis je me serai servi du défonçage pour couper à la scie sauteuse, puis par retournement avec une fraise à copier. Vu le résultat, tu a été très précis visiblement. J'imagine que tu as poncer un minimum quand même.
As tu affiné les bords comme sur une vrai?
Il est chouette ton frêne! Moi aussi les projets durs un peu trop dans le temps. Il faut jongler avec les enfants, le taf, la maison, ...
T'es panneaux sont magnifiques.
Je vais suivre pour me délecter.
Les épaulements, je les ai toujours repris au ciseau pour la précision. J'admire ceux qui arrivent à les réaliser du premier coup à la scie jap.
Tu aurais une photo de ta scie Pierro .
Merci Pierro pour la photo. Ça fait rêver des outils comme ça !
Perso, je fais mes tiroirs qu'après avoir monté ma structure définitivement. J'ai appris comme ça, et je trouve que c'est un peu rassurant.
Y a pas à dire, le vernis met vraiment en valeur le bois et le travail'accompli.
Pourquoi passer le racloir puis un papier au 240, et pas l'inverse? A l'apprentissage, on finissait au racloir, et on obtenait presque le rendu du vernis.
Pierro , je crois que tu n'as pas compris. Le racloir c'est avant la première couche de vernis. Entre les couches de vernis, c'est égrenage avec papier de verre. Le 80 c'est pour enlever les vaguelettes de la raboteuse, le 120 c'est pour enlever les rayures du 80, le 150 c'est pour enlever les rayures du 120. Puis on mouille pour relever les fibres, on reponce au 150 puis on fini au racloir.
C'est le fait de passer le racloir qui donne au bois un aspect soyeux et qui met en valeur le veinage, presque comme si il était vernis.
Perso, le racloir, j'ai rarement réussi à faire le mord fil. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi passer le 240 après le racloir. Ce dernier enlève toutes les rayures et ensuite tu en refais, même de très fine invisible, avec un papier. Quand il est bien passé, le racloir "lustre" le bois alors que le papier lui donne un aspect brut.
Ceci dit, ton meuble a de très jolis veinage qui ressortent superbement bien. Donc ta façon de faire fonctionne bien, et c'est là le plus important. Tout le reste n'est que du felling.
J'ai fait des étagères dans la chambre de ma fille et dans la mienne. J'ai fait une double feuillure, et fixé au mur des cornières en bois. C'est invisible du dessus, mais pas du dessous. Si on est très précis dans les assemblages, cela peu rester discret comme ici, et la tablette est réduite à 30mm d'épaisseur.
Comme d'habitude chacun fait avec ses idées, et ce qu'il a.
Bravo pour la précision de l'ensemble.