Avec la photo que tu nous donnes, ça peut être plein de choses. Difficile de discerner ce que ça peut être.
La seule chose qu'on puisse en déduire, c'est que cet éclat (s'il n'y a que celui-là) est relativement petit... et qu'en conséquence, ça peut aussi se réparer avec plein de choses, sans que ça ne se voie.
Sauf à refaire entièrement le placage de ce meuble, je ne crois pas qu'aller chez un fournisseur spécialisé, qui ne te proposera qu'un paquet entier, soit la formule la plus adaptée.
Les charnières vendues chez Ikea, sont des charnières Blum, donc compatibles avec les standards du "System 32".
Des tas de gabarits existent, soit déjà équipés d'une fraise de 35, soit de simples gabarits de traçage. Ceux-là, par exemple, assez complets pour différents perçages, semble-t-il.
Aucun problème à les utiliser dans du massif.
Par contre, tes portes en massif ne font que 14 ou 15mm d'épaisseur ? (ces charnières se perçant à 13)
C'est tout-à fait possible de la faire avec des panneaux massifs, sans jeu (ou presque), dans un encadrement massif, y compris avec des traverses intermédiaires.
1ère condition de réussite (et condition essentielle !) : partir de bois sec, et au plus proche de ce que sera son hygrométrie d'équilibre, là où elle sera.
Ensuite, il faut prévoir les panneaux, quelques dixièmes plus grands que chaque "cadre" ou il doit venir s'insérer. Dégraisser ensuite de 1mm en retrait de l'arasement en pourtour de chaque panneau, de manière à ce que seule une partie de 3mm vienne faire contact avec la structure d'encadrement.
Assembler le tout, avec des serre-joints dormant, de façon à bien faire joindre les assemblages tenon/mortaise. Là, les dormants sont indispensables, pour pouvoir forcer les jonctions de panneaux à légèrement s'écraser en périphérie.
Des tables réalisées de cette manière, j'en ai fait un certain nombre. Et si les conditions, en particulier la première, sont respectées, le retrait dans le temps est minime.
Schéma de l'assemblage ci-dessous
C'est un truc que tu ne trouveras nulle part. Et qu'on n'est pas près de trouver où que ce soit ! Probablement une fraise au profil modifié maison, et un reste de roulement, pour servir d'appui.
Ce compte Instagram semble relayer plein de vidéos d'usinages "exotiques", trouvées, on ne sait où, (plutôt du côté de l'Asie, sans doute, où on n'est pas très regardant sur les règles de sécurité, même si on arrive à faire des choses assez surprenantes).
Sur le même compte, une autre vidéo d'une affleureuse adaptée pour le même type d'usinage, mais un poil plus facile à guider, et plus sécure, tout de même .
Attention, pour avoir travaillé à la toupie RESCH (encore appelée "Mobylette"), ou avec une toupie "champignon", il faut un bon coup de main (au prix de pas mal d'entraînement... et de pièces ratées), pour ne pas tout saccager et parfaitement déplacer sa machine ou pièce de façon régulière et rayonnante, avec ce genre d'engin.
Dans le même esprit, il existe aussi la machine dite "moulurette", qui est une toupie horizontale.
Je ne connais ni cette marque, ni ce genre de scie, mais ça semble être du matériel robuste, et destiné à un usage sur des chantiers de gros œuvre, pour des charpentiers ou des coffreurs, par exemple.
Pour du gros délignage, à condition d'y ajouter servantes ou rallonges de tables, ainsi qu'en fixant fermement la machine au sol, ça semble pouvoir faire l'affaire.
Attention tout de même, je ne sais pas si tu es bricoleur ou pro, ou ce que tu souhaiterais faire avec ensuite, mais ça ne parait pas du tout adapté pour des travaux de débit précis.
Rien à voir avec les scies sur table, ou même ce que les gens appellent "scie de chantier" habituellement ici.
Un épaulement sur un tenon (et donc mortaise) peut avoir plusieurs utilités :
. Permettre de laisser une partie massive, en bout de mortaise, dans le cas d'une traverse affleurante avec l'extrémité du montant (dans le cas de portes, par exemple). Ça a un rôle esthétique, pour ne pas voir le tenon en bout, mais encore plus, sert à renforcer la mortaise, pour ne pas qu'elle s'ouvre.
Dans ton cas, malgré tes 3mm de désaffleur entre tes traverses et le haut de tes pieds avants, un épaulement y a toute son utilité. Tu liras pourquoi plus bas. Je dirais même que 7mm (soit 10mm en tout), ça reste très léger. J'aurais mis un minimum de 15.
. Dans le cas d'une traverse assemblée dans un montant filant de part et d'autre, ça sert à éviter qu'on voie l'extrémité de la mortaise, si c'est à un endroit où l'esthétique compte.
Mais dans cette configuration, qui est celle de ton pied arrière, en aucun cas, un épaulement ne renforce quoi que ce soit.
. Dans le cas d'assemblage de pièces rainurées, l'épaulement permet d'y échapper, et d'avoir un tenon "plein" et sans rainure.
Par contre, petit rappel dans le cas de fabrication de chaises, et pour te dire ce qui vraiment peut en renforcer les assemblages.
Si on ne veut pas que ces assemblages tenon/mortaise prennent du jeu dans le temps, les tenons doivent être fermement serrés, en épaisseur. Mais encore plus en hauteur, ils doivent y être très serrés.
En aucun cas, il ne doit pouvoir être possible d'emboiter le tenon dans sa mortaise, ainsi que le démonter, à la main. Seul un montage au serre-joint doit permettre de les assembler.
Sans des assemblages serrés de la sorte, on voit souvent des chaises prendre du jeu.
Le procédé "d'enrobage" existe bien, mais ça ne se fait qu'avec des machines prévues à cet effet, et qu'on ne trouvera que chez des industriels spécialisés (comme certaines moulures et plinthes qu'on peut voir en GSB ou ailleurs).
Il y a aussi la technique du softformage (ou softforming), mais toujours accessible uniquement à des entreprises spécialisées.
Sinon, comme le dit JPLegno, la technique de réaliser des moulures teintée et vernies pour être au plus proche du mélaminé est la plus couramment utilisée et plus accessible à tous.
Manifestement, pas grand monde n'est client, les avis n'affluent pas.
J'en profite pour alerter sur des sites peu connus, qui proposent des prix imbattables !
Il y a peu, une connaissance d'une connaissance... (et ainsi de suite) me demandait mon avis sur un site aux prix alléchants. Il y avait commandé et payé une scie une quinzaine de jours avant... mais s'inquiétait de ne plus avoir aucune nouvelle.
Et bien, il n'a jamais vu sa scie, pas plus que son argent (de l'ordre de 500€, de mémoire !)
Je ne dis pas que ce site est du même genre, je n'en sais rien... Mais je préviens.
Tout dépend de comment seront vus, ou pas, le haut du casson et/ou les côtés. Mais il n'y a pas de solution simple, pour ce genre de cas.
Si rien n'est vu (ou si c'est replaqué par la suite):
. Je fixe un panneau d'appui, guide temporaire, avec un (ou +) serre-joint, à l'intérieur du côté ou montant. Ce panneau guide présente une pente de l'angle voulu, sur son chant supérieur.
. Ensuite, je positionne mon panneau haut, eu appui sur mon panneau guide, de façon à ce qu'il affleure en haut.
. Puis je viens pointer par l'extérieur à 41° (à la pointeuse à AC) /!\ Il faut d'abord bien positionner sa pointeuse, autant pour la hauteur que pour l'angle. Bien prévoir sa longueur de pointe également. Sinon, c'est la sortie assurée !
Éventuellement, faire un tracé pour positionner.
. Pour renforcer et assembler définitivement le tout, je perce, toujours par l'extérieur et au bon angle, des trous diam 8. Puis j'y enfonce et colle des tourillons de 8 .
De cette manière, il est relativement facile de positionner puis bloquer ses pièces en position. Puis de les assembler définitivement sans que les panneaux glissent entre eux. Mais il est clair que ça n'est pas la solution la plus propre, vue de l'extérieur.
Si tout l'extérieur est vu :
Il reste la solution Lamello, avec un jeu de cales de positionnement, pour s'adapter aux différentes pièces et angles rentrants ou sortants.
Pour l'angle du haut, on peut le faire avec des Lamello n°20, en éloignant l'entaille de l'angle. Mais pour le bas, il faut passer aux n° 0, pour ne pas que ça traverse.
(Pour la Zeta, elle peut être utilisable pour l'assemblage du haut. Mais pour le bas, je ne vois pas comment, ni ce qu'elle permettrait de mieux que la Lamello classique, puisqu'on a un problème de profondeur)
L'épaisseur de la laque est infime, quelques petits dixièmes, tout au plus. En tout cas, on est très très très loin des deux millimètres que tu prévois ! (Sauf à ce que ce soit une laque "structurée")
Pour ta question sur les panneaux en GSB, il est clair qu'ils privilégient le plus bas prix, pour ce qu'ils achètent.
Je ne suis pas utilisateur (ou alors très occasionnellement) de panneaux venus de GSB, mais les MDF de marques vendus chez les négociants n'étant plus aujourd'hui ce qu'ils étaient... on peut s'attendre à ce que ce soit pire, sur ceux trouvés en GSB.
Les guides lames de scies à rubans, avant que n'arrivent des systèmes à roulements d'aujourd'hui (ou encore plus récents, en céramique), étaient effectivement faits en bois, oui. Le principe peut donc être considéré aujourd'hui comme archaïque (dans le sens du mot ancien), mais pas pour autant comme inefficace, nos anciens s'en sont servis sans problème durant des décennies... et même quelques-uns présents ici, en ont peut-être aussi eu l'occasion, j'en fais partie.
C'est d'ailleurs le système qu'on devine sur la machine dont tu parles, ici.
Au moins, quand c'est trop usé, pas besoin de chercher les références des roulements, puis de trouver où s'en procurer ! Juste quelques pièces de bois dur à préparer, puis à mettre en place et régler... normalement, on a ce qu'il faut sous la main !
Ceci dit, il en existe plusieurs variantes. Des photos des supports de ta machine auraient permis de t'en dire plus.
Pour ce qui serait du col de cygne, c'est de la fonte, sur ce modèle... Mais si celui du cygne est plutôt souple, peu de chance qu'il en soit autant pour le bâti en fonte de cette machine. Aucun risque qu'il se déforme, donc. Il peut y avoir de l'usure dans certains mécanismes, mais peu probable sur une machine de cette époque.
Reste la lame, effectivement. Pour le confirmer, il faut faire tourner la machine, lame en place et réglée. Si en avançant une pièce peu épaisse, sans forcer plus que de besoin, juste ce qu'il faut pour qu'elle coupe, et qu'elle dévie rapidement, c'est clairement l'avoyage qui est à mettre en cause.
Il est possible de mettre un système à roulement, moyennant quelques adaptations, mais ça n'est pas indispensable, et si ta lame (tu n'en as qu'une seule ?) est asymétrique, ça ne résoudra pas le problème.
Je réponds de façon groupée ici, à toutes tes questions récentes concernant différents rabots électriques.
Toutes ces productions viennent d'un même pays "exotique", y compris celle avec un nom à consonance germanique.
Ça n'est certes pas de la haute qualité, pas plus que je dirais que c'est de la mauvaise, c'est juste la qualité qu'on peut avoir pour ces prix. Pour résumer, on en a pour son argent. Ni plus, ni moins.
Dans cette gamme de prix, il ne faut pas s'attendre à de la qualité, précision, fiabilité, durabilité et réparabilité qu'auront des matériels plus orientés vers les professionnels.
Mais pour un usage amateur, peu intensif et peu exigeant en termes de précision, ça peut en satisfaire certains.
Se rappeler tout de même qu'un rabot électrique, même de marque pro, ne permettra pas la précision d'un corroyage manuel, ou à l'autre extrême, d'une dégauchisseuse correcte.
Ça reste pour beaucoup de professionnels, un outil de dégrossissage rapide, sans nécessité de grande précision, particulièrement en chantier. En atelier, il n'est que peu utilisé.
Pour le rabot sur support, pareil. Ça peut permettre des dégauchissages assez approximatifs, sur des pièces assez courtes. Mais il ne faut pas en attendre beaucoup plus.
Tes deux pieds, s'ils sont soudés, semblent assez robustes.
Mais à ce qu'on devine de ton plan, s'ils empêcheraient bien tout mouvement latéral, quelque chose est nécessaire pour éviter les mouvements longitudinaux de la table, une fois montée.
Sauf que si tu nous montres un plan avec des formes de queues d'arondes, difficile de comprendre ce que c'est.
Une traverse, en long, soudée au niveau de la pointe basse de ton V et reliant les deux pieds, pourrait être une solution.
Une autre pourrait être d'avoir des platines de fixation soudées, relativement longues pour assurer une fixation ferme, robuste et limitant les possibilités de mouvement, sous tes traverses chêne.
Ça, c'est un point à retravailler.
Pour le plateau verre, sur le principe, pas de problème. La largeur des traverses (assez faible) n'induira pas de variation de largeur trop gênante.
Par contre, il est à conseiller d'y mettre du verre trempé.
Pour la sécurité, en cas de choc, déjà. Puis aussi pour le préserver des rayures. (Si ton plateau de verre est déjà fait, il est tout-fait possible de le faire tremper après. C'est d'ailleurs ce que l'on fait pour tout verre usiné ou percé. Ces opérations sont d'abord faites sur du verre ordinaire, puis vient ensuite l'opération de trempage. À savoir que ces usinages et perçages sont impossibles, une fois le verre trempé)
Pour les rallonges, il faut oublier ton principe. Ça ne marche pas, surtout des queues d'aronde dans ce sens, et de si faible épaisseur. Au premier essai de montage dans ton atelier, ça casse !
Une solution pourrait être de prévoir des tubes d'une bonne section, qui viendraient, lorsque nécessaire, se fixer sous tes traverses, éventuellement dans les platines de fixation proposées plus haut, mais très longues et déjà taraudées pour accueillir ces tubes.
Une fois ces tubes solidement boulonnés, tu y poses tes rallonges, avec un système de fixation également, mais qui ici peut être plus léger.