
Aucune surprise. Cette partie sud-est de la région d'Emile Romagne, autour de Rimini, ainsi que la partie nord-est de la région voisine des Marches du côté de Pesaro, est un secteur géographique où se sont développés beaucoup de constructeurs de machines et outillage à bois, depuis très longtemps. Et beaucoup d'autres industries, d'ailleurs.
Pas de surprise, donc... ils sont tous voisins.

Parfait si tu as trouvé machine à te convenir.
Pour revenir sur mon (long) commentaire sur ce qu'était une affleureuse, c'est bien et uniquement de cette machine que je parlais. Pas d'une défonceuse.
Comme j'étais à l'atelier cet après-midi, avec la défonceuse de sortie (la "petite", j'ai aussi une plus grosse), j'en ai profité pour prendre des photos des deux.
Ça ne parait pas évident sur les photos, mais l'affleureuse est bien plus légère, et se manipule à une seule main, contrairement à la défonceuse. Même si aujourd'hui, les affleureuses sont encore plus compactes et légères (l'affleureuse Hitachi doit avoir plus de 30 ans).
Pareil pour les puissances : 1050W pour la def. et 450 pour l'affleureuse.
L'usage de l'une et de l'autre n'est, à la base, pas le même, (même si dans l'absolu, on peut faire de l'affleurage avec la def., et aussi des petits défonçages avec l'affleureuse).

Ouch, à la "bocfil"... Ça fait des décennies que je n'avais plus entendu ce nom-là. Sinon, celui qui m'avait appris à l'utiliser l'appelait aussi "scie sauteuse" (c'était avant qu'on ne connaisse les versions électriques du même nom) ou scie à chantourner.
Mais sinon, très bonne méthode, oui.
Et d'accord concernant la râpe, mais aussi pour la préservation du CP 3mm, qui lui non plus n'y résistera pas longtemps !

Une vernisseuse à rouleaux !?!?!?
Là, entre son application au rouleau (à main) actuelle, on passe à l'autre extrême. C'est une machine qui nécessite des volumes conséquents, pour qu'un tel investissement soit amorti. D'autant plus que ça nécessite aussi toute une infrastructure, pour aller avec (chemins de roulement, chaine de séchage, sinon, on ne sait plus où mettre les panneaux, etc), et des contraintes de nettoyage importantes. Clairement pas une machine pour traiter quelques M², occasionnellement.

Je ne suis pas expert des huiles et similaires, même si je me suis intéressé au sujet, il y a quelque temps, lorsque j'étais encore en activité. J'en ai aussi employé, mais relativement peu, seulement pour des demandes spécifiques.
Si tu cherches un aspect "garni", il me parait clair que tu ne le trouveras que du côté des vernis, les huiles ayant justement pour intérêt d'offrir un aspect plus brut et naturel, sans être chargé.
Idem pour le côté protection. Les huiles ont des limites qu'on trouvera plus rapidement qu'avec un vernis.
Pour les huiles, tu trouveras des satinés, mais qu'il faut alors passer avec une ponceuse orbitale et un pad adapté. Par contre, pas de brillant que je connaisse, dans les huiles, qui du fait qu'elles ne soient pas filmogènes, n'auraient pas un très bel aspect.
À savoir que ces huiles sont aujourd'hui aussi très à la mode, parce que très promues, faciles d'accès et d'emploi pour le milieu amateur, qui pour certains deviennent pros et conservent la pratique (c'est le cas de beaucoup, sur ce forum). Elles ont des atouts esthétiques, mais pour de l'aménagement de véhicules de loisirs, aux mobiliers très exposés aux chocs, à la chaleur et humidité, chargements de toute sorte, etc, un vernis reste à mon avis une protection plus adaptée.

Manuto
Pas de quoi, c'était avec plaisir... Et au passage, merci à toi de venir t'intéresser aux réponses qui te sont apportées, et interagir avec ceux qui te les font. Ça n'est pas systématique, de la part de tout le monde... Mais passons.
Je ne sais pas dans quel secteur géographique tu as ton activité, mais des boites d'application de finitions vernis ou laque, il en existe pas mal, petites ou plus grosses.
Je te lisais ailleurs évoquer des panneaux déjà vernis. Ça existe bien, mais en effet, ça n'est pas chez les grossistes du coin qu'on les trouve. Ils sont produits par des boites spécialisées du genre Malvaux ou Toubois pour ne citer que 2 des plus connus. Ils produisent notamment beaucoup pour l'aménagement de bateaux de plaisance, domaine pas très éloigné du tien. Bien évidemment, les prix ne sont plus les mêmes, ces panneaux nécessitent plus de précautions et de protection à la mise en œuvre, etc. Mais suivant ce que tu utilises comme quantité... À toi de voir, tu as l'info.

Manuto Tiens donc, j'ai un ancien collègue qui s'est mis à son compte, il y 3 ou 4 ans près de Rosporden (en agencement, principalement). Sinon, pour la finition, j'ai un autre collègue qui fait de l'application, mais dans le nord Finistère, cette fois.
Le monde est petit !

Bravo, tu y es arrivé !
Tu pourrais tester la méthode que je proposais, avec une platine carrée, servant de support de pièce dans le mandrin.
Parfois, avoir d'autres méthodes de maintien que les classiques, entre pointe, ou avec tenon ou mortaise dans le mandrin, ouvre d'autres possibilités.

Olivier80 Je comprends. Mais la méthode que je proposais, c'était de coller l'ensemble du bloc sur une platine en CP, sur laquelle on aurait solidarisé un autre pièce, servant de tenon, pas juste par un tenon dans ta pièce de bois.
Par ailleurs, pour la colle chaude, il y a des astuces pour qu'elle ne prenne que peu d'épaisseur : Maintien de la viscosité avec un décapeur thermique. Chanfrein sur les bords de la platine, etc (Je sais, je suis très imaginatif, en matière de solutions. Mais souvent, ça aide !)
J'ai vu que j'avais un gros bloc de chêne, dans mon atelier... Mais je ne me souviens plus d'où il vient, depuis quand je l'ai
À l'occasion, je tenterai de le faire, avec des photos.

DînerChocolat
Ouch ! Ah ouais
Alors, ça serait une vis pour déboiter les assemblages ?
Ou pour travailler les mains dans le dos, peut-être... Ça marche aussi

DînerChocolat
OK, et bien si tu en as l'occasion, je serais heureux de le découvrir, si tu as un ou des exemples en image(s).
Il n'en reste pas moins qu'à la vue de la seconde photo, ça serait plutôt une configuration de presse relativement classique, qu'il recherche ici.

DînerChocolat Oui, mais nous ne sommes toujours pas dans le cas d'une vis de presse classique.
Après recherche avec Google image, il semble bien que cette photo vienne du site de Setin, (c'est d'ailleurs la seule source que trouve Google), où nulle part, il n'est précisé qu'il ne s'agisse pas d'une vis classique. Il s'agirait donc plutôt d'une image qui, à un moment ou à un autre, aurait été inversée, et aurait été mise sur le site sans plus de précaution.

Pour le risque de se voiler, (je le répète toujours à chaque fois que je vois ce risque évoqué), si on utilise du bois à une hygrométrie adaptée, il n'y a aucun risque.
Ceci dit, on aurait une épaisseur de plateau de 20 à 22, ce qui peut relativement facilement se retenir, s'il voulait le faire, et une structure acier 40mm. Donc pour moi, sur ce point, pas d'inquiétude particulière.

OK.
Tu préfères sans encastrement ?
Et bien dans ce cas, on va opter pour la seconde solution dont je parlais :
Le perçage, au lieu de le faire partiellement (ou de la moitié du diamètre en profondeur) tu le fais traversant ! Ça te fera 2 extrémités parfaitement usinées de forme concave, et parfaitement adaptées au diamètre de ton bâton... qui lui, sera resté intact, sans besoin de le percer, comme tu le souhaites.
Et la réponse à ta deuxième question :
comment le tracer (règles géométriques & astuces) ?
Et bien, tu fais une "boite", tu y places et y bloques ton bâton, et tu le perces à la perceuse à colonne. Rien de bien compliqué. Ça se trace (presque) tout seul !

Tu parles de la simplicité de ma réponse ?
En fait, n'étant pas sûr d'avoir parfaitement compris sa recherche laborieusement exposée, je me suis limité à laisser cette "image indice", qui peut mener à 2 solutions possibles, plus une variante.
Je développerai, s'il réagit, et confirme que c'est bien vers quelque chose de ce genre qu'il souhaite aller.

J'en suis arrivé à la même hypothèse de fixation préable du T au mur, pour que ça serve à quelque chose. Peut-être que executionbois a omis d'aller jusqu'au bout de son explication ?
Ou sinon, si le meuble est suffisamment haut, fixer la traverse du haut au mur, par un tasseau ou une cornière... mais comme nous n'en connaissons pas la hauteur

Olivier80
Une sphère insérée/incluse dans un cube (donc sans qu'aucune partie ne dépasse les surfaces du cube)... mais une sphère avec des parties émergentes (donc des parties qui dépasseraient les surfaces)...
Hmmm un peu contradictoire, tout cela, mais toujours pas clair
Beaucoup ici se sont creusés la tête pour tenter de comprendre ta demande, et d'y apporter des réponses et des conseils, plusieurs manifestement partant sur l'idée que tu cherchais à tourner une simple sphère (simple, mais d'un gros diamètre), ce qui serait donc une fausse piste.
Il serait peut-être temps de nous montrer, au moins un croquis de ce que tu souhaites faire, que tout le monde comprenne et puisse, peut-être, t'apporter une ou des solutions adaptées !

Et le cube sera mobile à l'intérieur du cube ?
Mais où est donc passée la sphère ???
(Bon, je sais, il y a de quoi s'y perdre !)

Ah ben voilà, tu y arrives !
C'est sûr que comme ça, c'est désormais plus compréhensible pour tous. Et pour la face inférieure, c'est comme je l'ai dessinée ci-dessous ?
Mais c'est vrai qu'avec un petit croquis, d'emblée avec ta question, nous aurions pu t'aider.
Alors en fait, pas de nécessité, technique en tout cas, d'avoir un cube parfait. Seulement deux faces adjacentes parfaitement d'équerres, chacune d'entre elles, ainsi que l'une par rapport à l'autre, suffisait.
Le tournage se fait en 2 phases. La première en bois de bout, plus le creusage.
La seconde, plus délicate parce que déséquilibrée, fixée par la face arrière.
Moyen de fixation : une base carrée de 160 x 160, en contreplaqué, par exemple, avec un tenon également en contreplaqué maintenu dans un mandrin. Ton cube, collé à la colle à chaud sur cette platine. Pour le deuxième phase, avec deux faces comme décrites plus, il suffit de repositionner de la même façon sur la seconde.
Amusant à faire, en effet

Il est bien contrebalancé, puisqu'il s'agit de placage et non de massif commme beaucoup semblent croire. Et nul besoin, pour une composition de placage ou marqueterie, que le contrebalancement soit composé à l'identique.
Ce genre de réalisation, composé d'un panneau plaqué dans un cadre simulant montants et traverses, était très courant dans les années 60/70.

cocoM
Tu as parfaitement raison sur le fait qu'il s'agisse de placage déroulé. De l'okoumé précisément, qui, si on le connait aujourd'hui servant principalement à la fabrication de contreplaqué multiplis, n'a pas pour autant été exclusivement réservé à cet usage, depuis qu'on le connait et l'utilisons. Okoumé, qui avec le temps peut virer à cette teinte jaunâtre fadasse.
Par ailleurs, si des exemples d'usage de CP, seulement plaqué d'une face peuvent se trouver, les responsables sont certainement à chercher ailleurs que chez des fabricants de meubles à priori sérieux (ce dont, au vu des éléments dont nous disposons ici, je n'ai pas raison de douter), sans doute du genre de celui qui avait fabriqué cette table, il y a de fortes chances dans les années 60/70, où ce style de mobilier était en vogue.
Je ne serais d'ailleurs pas surpris (le propriétaire aurait facilement pu le vérifier si nous ne l'avions pas tous dissuadé de la mettre dehors ! ) qu'il s'agisse là de contreplaqué latté, très utilisé aux mêmes époques, et souvent fabriqué localement, quand pas directement chez le fabricant de meuble. D'où l'emploi d'okoumé déroulé pour les parements (qui succédait au peuplier... dont on a retrouvé l'usage aujourd'hui depuis que le marché de l'okoumé s'est restreint) et son accès facile pour ses fabricants pour d'autres usages, comme du contrebalancement notamment.
Dans une des premières boites où je suis passé, il subsistait un très gros stock d'okoumé déroulé de différents formats et épaisseurs, restant de son activité passée de fabrication de contreplaqué latté et même multiplis. Il nous arrivait couramment de l'utiliser pour d'autres usages, comme de contrebalancement, ou pour du contreplaqué moulé.
Voilà, des solutions peuvent exister, même pour faire une table très rigide avec les épaisseurs requises... Sauf que ça ne sera pas que du massif !