OK, ça apporte quelques éléments en plus.
Je réitère donc ma réponse. Des paumelles déportées existent bien, et peuvent être une solution.
À voir s'il est nécessaire d'avoir des paumelles également renforcées, (du fait du déport, mais aussi du poids éventuellement important, si c'est une porte en chêne massif)
Jean-Claude Di Fazio
Si la solution de faire rectifier l'arbre était celle retenue, il ne s'agirait bien évidemment pas de juste le passer au tour pour le rendre parfaitement cylindrique dans la matière restante. Ça réduirait le diamètre et il serait bien trop déséquilibré, une fois équipé d'une fraise impossible à centrer, et donc dangereux de travailler avec cet arbre !
Il faut s'adresser à un tourneur-fraiseur qui pourra proposer, soit de diminuer légèrement l'arbre pour éliminer toutes les parties corrodées (ils appellent cette opération, le blanchir), le recharger ensuite par cordons de soudure successifs, puis le ré-usiner au diamètre final adapté, ainsi que le filetage.
Soit le tourner de façon plus conséquente, puis de "l'habiller" d'un fourreau, monté en force ou soudé en extrémité, qu'il terminera en le tournant, lui aussi, au diamètre qui va bien.
À la vue de ces nouvelles images, cette situation est encore plus étonnante. La machine semble en parfait, sinon en très bon état en général. À croire qu'on aurait monté un vieil arbre de toupie de récup sur cette machine.
Par contre, il me semble voir des différences de couleur entre certaines parties de la machine, et le cylindre du fourreau de toupie, notamment. As-tu vérifié l'état intérieur de ce cylindre, comme je l'évoquais dans ma réponse.
Sinon, vu l'état général qui parait vraiment bon, un ré-usinage de cet arbre chez un tourneur-fraiseur pourrait valoir le coup. Pas sûr que tu retrouves facilement une machine dans cet état. Et négocier avec ton vendeur pour qu'il prenne tout ou partie en charge plutôt que de la lui rendre.
etiennedesthuilliers Un tourneur fraiseur compétent sait refaire des pièces de haute précision, comme des portées de roulements de différents axes ou arbres mécaniques, de moteurs ou autres, ou encore d'arbres de boites de vitesses, par exemple. Cela en respectant des spécifications bien plus poussées que celles d'un arbre de toupie.
Je ne parle bien sûr pas de le faire à la manière "bricoleur".
Flaab "Parfait état", c'était surtout en comparaison avec l'arbre de toupie. Mais le terme est peut-être un peu fort, je te l'accorde.
Mais pour une machine, qui reste une machine d'occasion et qui date sans doute des années 90, elle est, si pas en parfait, au moins en très bon état, oui. Peu de trace d'usure, de chocs, de rayures, etc, qui seraient signe d'un usage intensif, ou peu précautionneux. Bien sûr, elle a dû être remise propre pour la vendre. Mais même certaines parties qui semblent avoir été repeintes, l'ont été faites proprement, pas à l'arrache. Mais il y a des traces, qui même une fois la machine nettoyée, resteraient. Là, il y en a vraiment très peu.
Flaab
Je ne donne ici... que le point de vue qu'il m'est possible de donner ici. En réponse au cas qui nous est exposé, et avec les quelques éléments que nous donne l'auteur, renseignements et images. Avis qui reste prudent et faisant usage de conditionnel, tu le noteras.
C'est encore moins une décision finale d'achat devant le vendeur, puisque ça n'est pas la question posée. Mais si ça l'avait été, je lui aurais dit que tous les feux étaient au vert... mais juste pour aller la voir et l'examiner de plus près. Si possible accompagné de quelqu'un de plus connaisseur, si lui ne l'était pas.
Faisant exclusion de ce problème d'arbre étonnamment corrodé, je reste convaincu que pour une machine qui doit avoir quelque chose comme une trentaine d'années, et malgré des traces d'usage (je ne parle pas de traces d'usure, n'en voyant pas de notables sur les photos), quelques corrosions de surface très localisées, d'éventuelles traces de réparations normales pour une machine de cet âge, elle paraît (du verbe paraître, au conditionnel ) dans un très bel état.
Flaab J'ai même évoqué cette possibilité-là aussi, comme quoi...
Bravo. En espérant que cette solution t'apporte satisfaction.
Je me dis, tout de même, que l'emploi d'un fer hexagonal avait pour intérêt d'éviter que les deux presseurs ne puissent tourner, autour d'un axe rond, lorsque tu pousseras les pièces dessous.
Si ça se produisait, tu pourras toujours meuler un méplat sur les zones concernées pour éviter le phénomène.
Il est vrai que l'avantage d'un système sous vide est de maintenir une pression (ou dépression) de façon homogène, Jean-Claude Di Fazio. Cela sur des formes aléatoires, quelles qu'elles soient. C'est d'ailleurs l'atout majeur de cette technique.
Par contre, si avec des pompes à vide professionnelles, dans de parfaites conditions d'étanchéité et sans déperdition, on peut dans le meilleur des cas atteindre 80 à 90 % de vide (soit 800 à 900 grammes au cm², ou encore 8 à 9 tonnes au mètre carré, et c'est déjà pas mal), le kilo par cm² (qui est la valeur du vide absolu) est inatteignable. À plus forte raison, avec un aspirateur ménager ou même d'atelier.
À savoir, en outre, que pour réaliser un collage sous vide, la pompe doit être en permanence en action durant toute la durée du collage, pour assurer la dépression en continu. Soit plusieurs heures de suite (soit en fonctionnement continu. Ou si elle est dotée d'une cuve réserve de vide, régulée par un vacuomètre qui déclenchera la mise en route de la pompe lorsque nécessaire). Pas sûr qu'un simple aspirateur supporte plusieurs heures de fonctionnement en continu, et en charge.
Elibaudi Coller un placage sur des pièces massives, à plus forte raison avec différentes orientations (bois de fil/bois de bout, comme on le voit sur les photos) expose à ce que lorsque ces différentes pièces travailleront et se rétracteront, à ce que tout cela se révèle dans le temps à la surface du placage.
Pour prendre l'exemple d'une porte de type "isoplane", l'âme peut être en aggloméré, et le cadre périphérique en massif. Mais les fabricants intercalent entre cette structure et le revêtement de surface (placage, stratifié ou autre) un MDF de 3mm, pour éviter ce phénomène de retrait.
Jean-Claude Di Fazio Pour le temps de serrage d'un placage, comme dans le cas exposé ici, tu as tout-à fait raison. Pas besoin de laisser serrer des heures.
Je parlais de collage sous vide en général, lamellé collé, ou collage de panneaux fins (CP, CP cintrable, MDF, etc) sur un moule ou sur une structure.
Un aspirateur, d'une part, n'aura pas la dépression suffisante pour arriver à serrer tout cela, et d'autre part, ne résistera pas au fait d'être en fonctionnement continu en charge. Rien de comparable avec l'action de comprimer une couette ou autres textiles dans une poche, ce qui durera quelques minutes. Ceci dit, même pour un temps d'une demi-heure pour serrer un placage, pas sûr qu'il y résiste non plus.
Un aspirateur est conçu pour déplacer un flux d'air, sous une certaine dépression et avec un certain débit d'air/minute. Pour une pompe à vide, on sera sur des technologies de pompes très différentes et bien plus robustes dont l'objet est de s'approcher du vide absolu (qui en réalité est quasi inatteignable), avec un débit d'air quasi nul, et de maintenir cette dépression.
Un modèle classique d'aspirateur, qu'il soit d'atelier ou ménager, aura une dépression de 30 à 40 kPa (à comparer aux 80 à 90 kPa qu'atteindra une pompe à vide, correspondant aux 80 à 90 % de vide dont je parlais plus haut), ce qui est relativement faible.
En outre, hormis certains gros modèles professionnels, le moteur se refroidit par le flux d'air expulsé, donc qu'il aura aspiré au préalable. Il est donc facile de comprendre que, si on utilise un aspirateur comme pompe à vide, ajouté à l'effort de tenter de s'approcher du vide en fonctionnement continu, on privera le moteur de sa capacité à se refroidir, et qu'il risque fort de ne pas apprécier longtemps.
Quand je parlais de film étirable, je pensais à du film étirable d'emballage, plus épais, résistant, et donc plus étirable que du film ménager. Je ne l'avais pas précisé.
De plus, on en trouve en différentes largeurs, comme chez, hormis les fournisseurs pros, dans certaines GSB, comme ici.
Ah, étonnant cette petite moulurière ! Une sorte de petite raboteuse, mais avec la possibilité d'y monter des fers. C'est courant, aux USA, normandie ?
Il y a quoi, comme entrainement (et anti-recul, aussi... ce qui ne doit pas être inutile !)
Jamais vu un truc pareil en France.
La première chose à faire, c'est de regarder dessous. Il y a certainement un procédé de fixation, par des taquets ou autre. Enlever une vis de fixation, et voir ce qu'il y a dans le trou de vis. Si ça n'est pas suffisant, donner un petit coup de ciseau, sous l'emplacement d'un taquet ou d'une coulisse, si c'est une table avec rallonge, pour voir ce qui se cache sous la surface.
Je suis d'accord avec LeCongreDebout sur ce que beaucoup considèrent comme du massif, par rapport à du placage (Après tout, ils n'ont pas forcément tort... le placage étant un vrai bois massif, mais très fin !)
À première vue, j'aurais aussi dit placage avec une assez grande certitude... Puis en y regardant de plus près, on y voit tout même des traces de ponçage bien parallèles sur les parties en fil de travers par rapport la longueur du plateau. Ce qui démontre l'usage d'une ponceuse large bande (ou calibreuse)
- D'un coté, il est peu courant de poncer du placage de cette manière, et à fortiori en grains suffisamment gros pour laisser de telles traces > Ce qui accréditerait l'hypothèse de massif. Mais ça peut aussi être du placage épais (plus que l'épaisseur la plus courante en 6/10e, en tout cas).
- Et à l'opposé, l'usage d'une telle ponceuse serait plutôt signe d'une fabrication plus industrielle (au moins sur une table ancienne), plus économique, et donc de placage.
Je reste donc sur l'hypothèse de placage, épais sans doute, à 90%
Ah et bien en fait, après recherche d'une notice sur internet, je vois (et je me rappelle) que la pièce manquante n'était pas parfaitement identique aux deux autres. Elle était en deux parties reliées entre elles par deux lames de ressort, ce qui permettait un réglage fin en hauteur par la molette 14.
Sinon, je connais quelqu'un qui en a acheté une, il y a quelques années. Je pourrai lui demander s'il a bien cette pièce, de m'envoyer une ou des photos, si ce schéma ne te suffit pas.
Je vais lui demander... En espérant qu'il ait ça... et qu'il le retrouve, dans tout son merdier (on peut difficilement appeler un atelier tel que le sien, par un autre qualificatif )
Je te dis, s'il retrouve
Bonsoir TractDebutant
J'ai fini par passer mon ancien collègue qui possède encore une Lurem C2100.
Alors cadeau... en espérant que tu puisses t'en inspirer
Bonjour etiennedesthuilliers
Ou j'ai mal compris votre proposition, ou je serai curieux de voir une photo d'un forêt réduit en diamètre à la meule sur une partie de sa longueur
OK, j'avais donc bien compris votre solution, etiennedesthuilliers, d'après ce que vous êtes venu m'expliquer en MP.
Par exemple, pour des vis de 4mm, vous prenez un foret de 4, avec le fraisoir qui va bien, vous rectifiez/réusinez toute une partie du foret à la meule, au diamètre fond de filet, soit env. 2,5mm.
OK. Mais pour la photo, pourquoi ne pas tout simplement poster une photo ici de vos forets ainsi modifiés, plutôt que de me proposer en MP de me l'envoyer par courrier postal ???
Ici au moins, tout le monde pourrait voir vos réalisations, et tenter de s'en inspirer... Ce qui est d'ailleurs la vocation première de ce site d'échange et de partage.
etiennedesthuilliers
Soit, si on suit la première partie de votre commentaire, que vous appliquez d'ailleurs en proposant une solution ici, mais alors, on peut également publier une photo à l'attention de tous ceux que ça pourrait intéresser de voir le résulat...
Soit, c'est la seconde partie de votre commentaire que vous appliquez, vous estimez que les gens ne cherchent pas assez par eux-mêmes, qu'il leur faut une solution toute faite, et dans ce cas, il ne faudrait donc pas répondre du tout, et les laisser se débrouiller.
Là, je ne comprends pas ce mix des deux.
Par votre message privé, vous m'avez apporté la confirmation de ce que j'avais cru comprendre, etiennedesthuilliers. Je demandais juste une petite photo d'un foret ainsi modifié, une image valant bien plus que des heures d'explications par écrit, parfois.
Avec l'immense savoir-faire et maitrise de techniques diverses qui sont les vôtres, il ne vous reste plus qu'à apprendre comment prendre et poster une photo ici, et vous seriez parfait !
Ah ouais... tout ça !?!?!
Jamais je n'aurais imaginé toutes les difficultés auxquelles vous pouvez être confronté dans la vie, mon pauvre etiennedesthuilliers... tout ça pour une malheureuse photo !
Et puis, je ne voudrais que vous mettiez mal avec Mme Desthuilliers... qui fait donc déjà bien des taches que vous refusez d'apprendre, alors. C'est vrai que les autres, tous les autres, sont tellement peu qualifiés et compétents à vos yeux.
(Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme justifications capilotractées, quand même ! )
Le respect, c'est quelque chose de mutuel dBPs.
Cordialement
Et bien, etiennedesthuilliers, si à l'heure du tout du numérique, avec les défauts qui en découlent, certes, mais tout de même des intérêts, comme en l’occurrence, le genre de plate-forme sur laquelle il nous est possible d'échanger ici, à toute heure et avec des intervenants du monde entier, si on doit revenir maintenant à échanger par courrier postal !?!?!?
Parce qu'effectivement, l'intérêt de ma demande était de partager ici et avec le plus grand nombre, cette technique de rectification de forêt dont vous nous parlez.
Nous n'aurons donc pas la chance de voir... et le doute subsistera sur la possibilité d'une rectification manuelle, telle que vous la décrivez...
Merci quand même.
Mon insistance sur quoi dBPs ???
Je dis justement que moi et tous les autres ne verrons pas, ceci voulant dire implicitement que je n'insiste pas. Et pour autant, je le remercie tout de même. Il suffit juste de lire.
Bonne soirée.
Il faut garder son calme, Baudet.
Et pour info, vous intervenez après un échange, dont vous n'avez pas tous les développements, ici, dans d'autres discussions, ou en MP.
Bonne journée.
Déjà, pour utiliser une scie circulaire à table (petite ou grande), la première des sécurités est d'utiliser le protecteur ! Hormis en de rares cas où on est obligé de l'enlever. Mais dans ces cas, on est encore plus vigilant, on utilise un ou des poussoirs, ou on fabrique des dispositifs qui permettent de faire ces opérations de sciage dans les meilleures conditions de sécurité possible.
On voit trop de vidéo sur YouTube notamment, dans lesquelles ce protecteur n'est pas présent. Et souvent inspirés par les YouTubeurs américains chez qui ces protecteurs ne sont pas obligatoires, les YouTubeurs français ne trouvent pas mieux à faire que de les imiter, et donner l'exemple de façons de faire dangereuses, (mais sans le dire, bien évidemment) à tous ! D'ailleurs, profitant de l'aubaine, certains fabricant US ont inventé des systèmes du genre "SawStop" vendus une petite fortune, et qui en cas de déclenchement, démolissent une partie de la machine et la lame (tant qu'à faire. Faut faire marcher le commerce !)
Bref, si au lieu de tenter de couper des saucisses, ils se servaient plus de protecteur ou "cape de protection", (qui en Europe sont obligatoirement vendus avec) ils feraient bien des économies. En outre, ces protecteurs ont aussi pour intérêt d'éviter de projeter plein de sciure au visage de l'utilisateur, accessoirement.
Second point. J'ai effectivement vu cette histoire de placer le guide à la moitié de la lame. Je ne sais pas d'où est sortie cette recommandation, mais depuis des décennies que je parcours des ateliers pros, ou que je pratique moi-même, je n'ai vu que très récemment utiliser cette pratique... par des gens qui sortaient de formations courtes de ré-orientation du type AFPA. Effectivement, après avoir vérifié, ces recommandations apparaissent bien sur les documents de l'INRS.
D'autant plus qu'en terme de précision de coupe, positionner le guide de la sorte ne garantit pas une largeur de coupe constante.
Dernier point, et pour répondre à ta question, je vois effectivement ce genre de gadget vendus un peu partout, aujourd'hui. Je ne dirais pas que ça n'a pas d'intérêt, dans certains cas. Mais bien plus économique, tu peux aussi réaliser par toi-même un ou des presseurs, du style peigne, par exemple. Avec l'avantage que ça ne te coutera rien (ou presque), que tu pourras en faire ou en refaire, adaptés à chaque cas particulier. Et pour couronner le tout, ces peignes réalisés en bois ou en panneau, risqueront moins d'abimer la lame, si la lame venait accidentellement à les toucher. Ce qui, un jour ou l'autre, finit toujours par arriver, les traces qu'on peut voir sur les scies fréquemment utilisées, guides ou autres accessoires proches de la mame en attestant.
Que le protecteur puisse gêner, dans certains cas, je le dis dans mon commentaire. Mais dans beaucoup de situation où son démontage n'est pas indispensable, il apporte une protection non négligeable (en dehors d'éviter les projections de sciure dans les yeux!). Ceci dit, s'il n'évite pas tous les rejets, il en limite certains. Notamment pour de petites pièces, justement. En évitant que lorsque ces petites pièces serrent sur l'arrière de la lame, elles ne soient soulevées et projetées en arrière. Mais ça n'apporte pas une sécurité absolue en cas de rejet, effectivement.
Tout-à fait d'accord. Je ne vais donc pas t'agonir du tout !
Il est peut-être nécessaire de percer, mais dans quelques cas très particuliers seulement.
Et plutôt que de chercher une mèche étagée qui ne sera pas donnée, et qui ne sera adaptée qu'à quelques cas de figure, on peut aussi regarder du côté de ce qui existe comme vis (ce que j'explique dans un commentaire dédié, sous cette question)
Fragile, etiennedesthuilliers !?!?!
Non, pas du tout. J'ai bien plus confiance en ce genre de charnières qu'avec des paumelles classiques vissées sur le chant de panneaux MDF, quand bien même avec de la colle cyanoacrylate, à plus forte raison avec le format des portes du cas présenté.
Avec un tel format, je doublerais d'ailleurs les charnières en haut, plus 3 autres réparties sur le reste de la hauteur.
Que votre méthode améliore la tenue des vis dans le chant de MDF, je n'en doute pas, etiennedesthuilliers. Mais je ne dis pas pour autant que c'est fragile, comme vous le dites concernant les charnières invisibles.
Ceci dit, je note que vous êtes un "vrai pro", et que donc les autres seraient des faux...
C'est exactement ce que je dis, executionbois.
Il peut exister plusieurs méthodes. Chacun peut trouver celle qui lui convient, selon ses contraintes, son équipement, son expérience, ses habitudes, et sa confiance.
Que celle des vis renforcées par de la cyanoacrylate puisse en être une, je le dis aussi. Mais je ne la balaye pas d'un revers de main en affirmant de façon péremptoire, que ce serait "fragile", parce que ça ne serait pas ma méthode privilégiée.
Quant-à user de l'argument d'autorité d'être un "vrai pro" pour dénigrer un avis différent...comment dire...
"Je suis bien placé pour le dire" concluant votre commentaire : Argument d'autorité encore.
(Toute autre personne que vous, ne serait donc pas "bien placée" pour donner son avis ? )
Quant au fait que vous me laissiez tout de même libre de croire ce que je veux, je ne peux que vous remercier de votre immense clémence et mansuétude de "vrai pro" à mon égard, etiennedesthuilliers.
Je pourrais effectivement te faire un croquis, mais au préalable, il serait intéressant que tu nous fasses, toi, un croquis avec les différentes cotes, pour bien que l'on comprenne ta configuration, tes différentes épaisseurs et les recouvrements/encastrements. Là, je tente de te proposer une ou des solutions, mais sans être sûr du problème, puisqu'on n'a pas précisément les infos que je viens de lister.
Je parlais, plus haut, de charnière de type Blum France. Peut-être que ça serait faisable avec des charnières pour porte épaisse, avec un recouvrement de 9 (soit pour montant intermédiaire). Mais sans pouvoir être sûr à 100%.
Sinon, pour tes futurs projets, c'est typiquement le genre de problème qu'il faut envisager et résoudre dès la conception du meuble, avec éventuellement la fabrication d'un prototype pour valider le fonctionnement et le modèle de charnière, avant de lancer la fabrication.
Bon WE !
Le problème de rectitude/planéité du fond de feuillure de l'huisserie se posait surtout si l'option d'ajout d'une baguette était celle retenue, constibat, si j'ai bien compris la demande de Baudet. En effet, ce choix aurait nécessité la rectification de ce fond de feuillure, et/ou rebouchage après pose de cette baguette, pour une apparence correcte. Alors que sa demande concernait l'existence de paumelles déportées pour permettre le montage d'une porte de plus faible épaisseur, ce qui était l'autre option, à priori, privilégiée. Porte avec laquelle il y aura de toute façon, un jeu.
Après, si le client n'a pas de grosses exigences de finition, mais souhaite surtout que ça ferme...