Pour realiser des queues d'aronde en linéaire, pas sûr que ça existe, en standard. Mais pour le profil "interieur" (ou partie mâle) de la queue d'aronde, ça pourrait se réaliser à la toupie. En 2 passes, une sur chaque faces à la verticale. Avec une fraise (si elle existe), ou au fer.
Mais la partie "extérieure" (ou femelle), a la caractéristique d'avoir un profil "refermé", est n'est donc pas réalisable avec un outil monté de façon classique sur un arbre de toupie, fraise ou fer.
Mais il existe, encore faut-il que ta toupie soit adaptée, des fraises queue d'aronde, qui peuvent se monter en bout d'arbre. Les pièces sont alors passées à la verticale, au dessus de la fraise.
Maintenant,même si dans l'absolu, c'est imaginable, ça n'est vraiment pas la méthode la plus facile, rapide à exécuter, à ajuster, pas plus que pour assembler.
Chaluthier Non, ce que j'ai l'occasion de voir se vissait en bout d'arbre, à la place de la vis de serrage.
Mais effectivement, sans doute pas idéal pour ce qui est de la vitesse de rotation (plutôt 12000 que 10, d'ailleurs, sur beaucoup de toupies).
Je n'ai, ceci dit, jamais eu l'occasion de m'en servir, ni vu personne le faire ! Peut-être avant d'avoir une défonceuse portative, dans cet atelier ???
Autre point, en tentant un tel usinage, sur chant et en grandes longueurs, ça risque d'évacuer les copeaux difficilement.. et les conséquences qui iraient avec.
Une règle qu'on m'avait inculqué, il y a très longtemps "tu laisses le chantier aussi propre que tu l'as trouvé".
Si on pose des menuiseries, dans un chantier en construction, on ramasse ses chutes, emballages ou autres, peut-être un coup de balai rapide, si c'est possible, et si c'est une cuisine qu'on pose chez un particulier, on va jusqu'à l'aspirateur.
Pour le dépassement de temps prévu, s'il y a une "decouverte" de difficultés inattendues, ça se fait de demander une "rallonge". Encore faut-il que cette éventualité ait été stipulée sur le devis.
Alors, oui, et non.
D'abord, et effectivement, si on ne se concentre que sur le sujet de la question initiale, à savoir la résistance à l'arrachement, des chevilles "Molly" ou à bascule peuvent parfaitement apporter une solution. Je suis d'accord là dessus.
Mais se posera un autre problème, avec un tel support déporté, avec 19 kg au bout, et quand on on voit les dimensions utilisées pour les platines de fixation. C'est celui de la rigidité du dos.
J'ai eu une situation similaire, il n'y a pas longtemps, pour un support prevu pour y poser un ordinateur portable. En bout de bras, c'etait ultra souple, et pourtant, c'était fixé à un poteau bois bien rigide.
Ici, avec 19 kg au bout (bien plus lourd qu'un ordi portable), si ça n'arrache plus les vis, c'est le dos qui va encaisser ces forces et être tres souple, et à terme, qui risque de se déformer.
Donc si la solution des chevilles est à retenir, il faudrait tout de même aussi ridifier le dos.
(Je proposais, dans une autre réponse, de doubler le dos, afin de noyer des rondelles/écrous, ce qui avait aussi pour effet de le rigidifier)
À qui t'adresses-tu, Nico20200 ?
Car je ne vois pas où tu as lu de ma part cette citation précise : "la plaque risque de se déformer" !?!?
Si c'est bien à moi, je parlais plutôt du dos du meuble (c'est-à-dire, le panneau qui fait office de), qui pourrait se déformer.
Les plaques de fixation de bras articulé sont relativement réduites, d'autant plus que chaque fabricant fait un peu ce qu'il veut, il me semble, (contrairement à la platine, coté écran qui elle est normalisée, "VESA" je crois, et d'une emprise assez grande). Mais ces plaques, si c'est ça que tu as compris, sont tout de même suffisamment rigides, elles.
Donc, du fait de la taille réduite de ces platines de fixation, et des perçages qui y existent, l'effet de bras de levier se répercutera sur le dos du meuble de façon d'autant plus marquée, provoquant la souplesse dont je parlais plus haut, et il faut le craindre, qu'il se déforme dans le temps. Et donc tout faire pour s'en prémunir, donc rigidifier le dos.
Si tu veux vérifier ce que sera cette souplesse, avant d'opter pour une solution, tu peux faire un essai, sur un panneau perdu, maintenu à la verticale, et avec l'écran en place, pour être au plus proche de la situation réelle.
Nico20200
Ah, mais si tu peux te raccrocher au mur, de façon sûre, c'est aussi une solution !
Mais comme tu disais dans d'autres réponses que c'était un mur en pierre, avec un enduit, (donc difficile d'y percer avec certitude dans une pierre, et pas dans un joint), j'avais laissé tomber cette piste.
Pour l'histoire de déformation, il y en aura 2, en quelque sorte :
. Celle qui sera provoquée immédiatement par le porte-à-faux du poids, et qui se révèlera, par la souplesse, en bout de bras.
. Et puis l'autre, qui dans le temps aura tendance à faire déformer le dos, qui en effet pourrait gondoler.
Merci pour ces précisions.
Concernant l'augmentation de la hauteur de travail, soit tu peux (et si tu sais, tu as l'outillage pour, bien sûr) modifier le piètement métal.
Ou alors, tu peux rajouter une surépaisseur aux endroits d'appui sur cette structure métal.
Pour la dureté, tout dépend du contre-plaqué dont est constitué ton plateau existant. Le CP peuplier, par exemple, est vraiment très tendre. Mais du CP bouleau, ou Okoumé, ou autres bois exotiques, sont bien plus durs (même si pas autant qu'un plateau massif).
Mais suivant l'usage, ça peut être tout à fait suffisant.
Bonne rénovation !
Nico20200 Ben si tu connais une pieuvre qui habite dans le coin, tu lui demandes de venir te donner... un coup de tentacule ! 


Ara Bonbonveronbi
S'il n'y avait que ce point à résoudre, il serait possible d'y fixer une gâche à plat, Malijaï.
Mais sauf que ça ne serait pas le seul problème : Si la barre était supprimée de façon à permettre d'y poser une marche sur toute la profondeur... il faudrait alors recouper le bas du volet, qui semble constitué de profils (tubes ou cornières ?) avec une tôle rivetée dessus. Donc, on résout un problème, tout en en rajoutant un autre...
Fabien R En effet, c'est une raison d'être, mais est-ce la seule ? Ça c'est le client qui le sait !
Ara Si la piste retenue est celle de supprimer cette barre, et oublier l'habillage bois (sinon, il faudrait aussi réduire la hauteur des volets, par le bas), et si la butée proposée par Bonbonveronbi est trop encombrante par rapport au mur, en position ouverte, il peut y avoir une solution de butée mobile, genre ça 

Bah, ne nous fâchons pas annelaure007
même sur des sites comme celui-ci...
Il se trouve qu'un site comme celui-ci est "une plate-forme d'échange, entre passionnés du travail du bois", menuisiers, charpentiers, ébénistes, sculpteurs, tourneurs, et j'en passe, qu'ils soient purs amateurs ou débutants, jusqu'aux professionnels les plus expérimentés.
Le bois et les diverses essences, nous en connaissons surtout les apparences et sommes capables de les reconnaitre, une fois sciés, dégauchis et rabotés, moulurés, poncés, teintés, cirés ou vernis...
Certains d'entre nous en reconnaitrions aussi sans doute quelque-uns sur pied, ou écorcé comme l'exemple que vous nous montrez, mais ça n'est pas notre spécialité. Alors, avec la seule image que vous nous proposez...
Vous êtes pépiniériste, dites-vous. Avec les connaissances qu'exige votre métier, sauriez-vous reconnaitre les différentes essences ci-dessous, par exemple ?
(Pas de piège, et rien d'exotique non plus, ce sont des bois couramment rencontrés et utilisés chez nous)
...
Voilà, vous avez compris
Alors, pas de réponse annelaure007 ?!?!?
Il n'y avait pourtant aucun piège, vraiment aucun, puisque vous avez là, et dans l'ordre : quercus, fraxinus, carpinus... soit l'exacte liste que vous donniez dans une de vos réponses.
J'y ai juste rajouté le fagus, en 4eme image, aussi très courant, et certainement présent en forêt de Rambouillet.
Tous ces échantillons, beaucoup ici les reconnaîtrons au premier coup d'œil, (peut-être un peu moins concernant le charme, moins couramment rencontré et surtout utilisé dans des réalisations très spécifiques).
Mais sur pied, peu ici les identifiraient avec autant d'assurance.
Chacun son métier...
OK, donc, il s'agit juste de recouvrir le seuil actuel, de part d'autre du rail des volets, alors. Et tant qu'à faire, en noyant ce rail, pour ne plus l'avoir en surépaisseur.
Désolé, je n'avais pas compris.
Pas simple, en bois massif. Et impossible de percer et cheviller, pour ne pas fendre ou casser ce seuil.
Solution alternative, avec du panneau type TRESPA ou compact HPL aspect bois. Rainuré, pour que ça soit anti-dérapant. Tu peux coller, jointer, et aucun risque que ça pourrisse. (Si tu peux t'en procurer un petit bout)
OK, merci pour ces quelques réponses.
Tu as déjà choisi tes poignées, tu en connais le déport, par rapport aux faces de portes et tiroirs ?
Ce genre de configuration d'angle est courant, dans divers cas de mobilier, dressings, cuisines, etc.
J'ai griffonné vite fait (en photo, ci-dessous) une solution couramment utilisée, avec 2 variantes, suivant le déport de tes poignées :
1) Si ce déport est très faible, la solution de gauche serait adaptée.
La fausse façade du meuble de droite est élargie, de 38mm, et la porte vient s'y ferrer avec des charnières spécifiques (pour "portes dans le prolongement", chez Blum).
Pour le meuble gauche, ta joue de droite est aussi plus large que le meuble, pour venir sur le même plan que le parement de la porte, et 1 fileur de 19mm y est fixé (ce qui fait donc 38mm). Le chant étant à plaquer sur toute l'épaisseur (à voir ce que tu prévois d'utiliser, comme chant. Si tu peux en avoir d'assez large, etc).
Pour les charnières, il te faudra, mais juste pour cet endroit, des "charnières pour portes encastrées" (page 77 du même catalogue Blum).
2) Si tu as besoin de plus de 38mm, ou si tu n'a pas de chant suffisamment large, ça peut être la solution de droite.
Dans cette configuration, tu peux augmenter ta largeur de fileur, des 2 cotés. C'est maintenant un simple chant de 19, qu'il te faudra plaquer à gauche.
Pour les charnières, elles restent les mêmes que pour la première solution.
Autre sujet, j'ai lu ton autre réponse à Ara. Pour les mélaminés, blanc ou bleu, pas de problème.
Mais pour les panneaux bois, pourquoi du CP ? C'est juste pour le choix du bouleau, en parement ? Ou alors parce que c'est du contreplaqué, en support ?
Comme je le répondais à une autre question hier, le support CP est tout-à fait superflu, dans un cas de mobilier. Tu peux parfaitement opter pour un aggloméré replaqué, tu aurais plus de choix dans les essences, des caractéristiques largement suffisantes pour du mobilier... et cerise sur le gâteau, ça te reviendrait moins cher !
Dernier point que je remarque, tes étagères ouvertes, tout à droite, ont un déport important. Je ne sais pas ce que tu souhaites y poser, mais même sans rien, il est à craindre qu'elles ne s'affaissent, du fait de leur propre poids, dans le temps. 
Hmmmm, pas sûr du tout.
Sur le meuble montré en exemple, il y a une teinte d'appliquée avant une finition vernie (en première couche). Plus une patine pistolet travaillée ensuite à la laine d'acier, avant de recevoir la couche de vernis finale. (Ou processus similaire, mais avec un fondur en première couche)
Ici, la teinte employée serait un "merisier doré", suivant certaines appellations de fabricants.
Sans teinte, le merisier "bronzerait" sans doute un peu, dans le temps, mais au départ, on aurait une teinte bien plus pâle, et pas du tout la patine très visible ici.
Exactement !
C'est bien la patine (qui n'est pas "épaisse" mais juste plus soutenue) qui donne ces aspects foncés et donc vieillis, Dans tous les creux, mais aussi ces "ombres" (ce que j'aime moins, qui fait moins naturel et authentique, mais qui a beaucoup été à la mode, à une époque) en extrémité de panneaux ou sur les jonctions de montants et traverses.
Là, c'est clairement réalisé au pistolet à gravité, avec une petite buse, et une pression réduite. Puis c'est "travaillé" à la laine d'acier fine à très fine (00 ou 000 double ou triple zéro).
*Je parle bien de laine d'acier, à ne pas confondre avec la paille de fer, comme c'est souvent le cas. Je viens d'ailleurs de chercher un site expliquant la différence... et même dans ceux qui prétendent le faire, on y trouve la même confusion ! 
Chez Libéron, un vendeur spécialisé en produits de finition, eux ne confondent pas, d'où mon choix de mettre des liens vers chez eux.
Pour revenir aux patines, il en existe de nombreuses couleurs, d'un brun doré assez clair, jusqu'au brun ou même noir.
Arkar Pour l'effet "soyeux", difficile de distinguer, sur la photo, oui. Mais je crois y voir un satiné léger. Aspect tout à fait possible avec une finition vernie, avec patine ou pas. Il suffit de déterminer la brillance (ou à l'inverse, la matité) lors du choix du vernis de finition.
Après, que certaines veines apparaissent plus brillantes (donc plus que d'autres), je ne vois pas trop ce que tu veux dire.
Mais la teinte, passée en toute première passe, révèle et met en valeur les nuances de veinages. Peut-être est-ce de ça que tu parles.
Arkar
Non, mais "bon sang, mais c'est bien sûr !"
Mais évidemment que depuis, j'ai compris ce dont tu parlais !
(J'y ai pensé une bonne partie de la matinée
)
Il s'agit de la maille. Petite, très fine et très serrée dans le cas du merisier, elle donne ces effets dorés et brillants, en profondeur. Qu'on remarque surtout en changeant d'angle de vue... Et impossible à prendre en photo, en en restituant parfaitement les effets, d'ailleurs.
Alors oui, la teinte, et aussi le vernis les révèle et les magnifie. 
Pour le merisier comme pour d'autres bois pour lesquels elle est plus visible, la maille se voit surtout sur des débits de quartier. S'il y en a, la teinte révèlera encore plus ces mailles. Mais si c'est sur une zone où il n'y en a pas, ça ne va pas en créer.
Encore une fois, si tu appliques directement une huile ou cire, y compris teintée, ça réchauffera un tout petit peu, mais ça restera relativement clair et terne. Seule l'application d'une teinte, préalable avant toute autre opération, relèvera et réchauffera les couleurs et l'aspect (suivant la teinte choisie).
Pour les teintes, j'utilise des produits professionnels. Mais on trouve aussi des produits très corrects en GSB. Et pour ma part, je reste plus adepte des teintes solvant ou cellulosiques que des teintes hydro.
Arkar
J'ai bien parlé de teinte solvant, ce qui n'a rien à voir avec une "huile-cire solvantée" !
Ce type de teinte est un produit qui ne fait que teinter, qui se passe sur le bois brut (mais poncé comme il se doit, bien sûr), avant tout autre produit, ou toute autre opération.
Pour les produits que j'utilise aujourd'hui (en tant qu'amateur, mais ex-professionnel), ils sont principalement des marques Icro, Milesi, ou Hesse. Mais ce sont des marques que tu ne trouveras que chez des revendeurs plutôt orientés vers la vente aux pros. Et c'est du fait de mes anciennes collaborations avec certains de mes anciens fournisseurs, que je réussis aujourd'hui à les avoir facilement.
Tu peux toujours tenter de trouver ces marques chez de tels revendeurs dans ton secteur. Restera à vérifier si ça les intéresse de vendre au détail à des amateurs. 

Ah mais, j'ai cherché un bon moment, il n'y en effectivement pas à tous les coins de rue.
)

Celle là, j'ai été la chercher à 300km ! (pas très loin de chez toi, d'ailleurs
Rien de mieux, ou même d'approchant, plus près.