406 commentaires
Medalegno

etiennedesthuilliers C'est vrai ! Tu as tout-à fait raison. Aujourd'hui, on a le réflexe de chercher à tout "mécaniser" (y compris moi), pensant se faciliter la tâche ou être plus rapide, alors que les bonnes vieilles méthodes, éprouvées, sont là, devant nous et qu'on n'y pense même plus.
Encore faut-il avoir l'outil adapté, savoir l'affûter et s'en servir... et aussi accepter d'y mettre un peu d'huile de coude... mais ça...
😉

Medalegno
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C'est bien pour cela que je conseillais d'essayer de trouver quelqu'un à qui l'emprunter, plutôt que de l'acheter ! J'ai juste dit que c'était l'outil le plus facile et rapide... mais aussi précisé que ça n'était pas la solution la moins chère. 😄

Mais ta solution est possible aussi. En tout cas, elle n'est pas très chère à tester.
😉

Medalegno
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Je ne suis pas d'accord

Le taux d'hygrométrie d'équilibre d'un bois n'est pas l'hygrométrie ambiante.
Même si l'hygrométrie d'un bois dépend de l'hygrométrie ambiante, ainsi qu'à la température, on ne parle pas de la même chose.

Petit article assez clair sur le sujet ici
😉

Medalegno
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thierrywood > > > La suite, comme promis :

Je vais donc te répondre, en fonction de mon expérience professionnelle, et surtout de ce que j'ai acquis comme connaissances sur le tournage, au gré de mes quelques expérimentations, sur divers bois et à divers degrés de séchage. Connaissances (en tournage) que j'estime comme relativement limitées, il y a tellement à découvrir et expérimenter, je le répète, le sujet est infini.

Pour te répondre, je vais scinder la question en deux parties :

1) "À partir de quel pourcentage d’humidité, il est possible de tourner du bois"...

Je dirais qu'il n'y en a pas. Il est tout à fait possible de tourner du bois vert.
Je pense qu'une des situations extrêmes que j'ai expérimenté, ce sont quelques vases et bols en frêne, réalisé début d'été dernier. Le bois devait être abattu, non loin de chez moi, à l'occasion de travaux. Le sachant, je me suis arrangé pour y être au bon moment pour en récupérer. Puis ce bois a été débité, tourné... et séché dans la même journée (au micro-ondes), pour quelques pièces. J'ai devant moi, un pot à crayon réalisé à cette occasion, auquel j'avais rajouté une finition brûlée... toujours dans la même journée.

Dans le même esprit, tempête Ciarán aidant, (le 2 novembre 2023), pas mal d'arbres de toutes sortes étaient tombés dans mon coin, sur les routes ou ailleurs, y compris des arbres d'ornement dans mon jardin.
Ces coupes et évacuations d'urgence, m'ont permis bon nombre d'expérimentations sur du bois vert de diverses essences, y compris d'arbre ornementaux habituellement jamais exploités. Expériences bonnes ou mauvaises, d'ailleurs, mais toutes sont à prendre. J'ai toujours des tournages réalisés à la suite de cette tempête (j'en ai distribué ou offert aussi), dont bon nombre qui n'ont que peu travaillé ensuite... Il y en a aussi d'autres que j'ai jeté, ou qui ont fini dans la cheminée 😇

Une des conditions pour que des tournages en bois vert ne travaillent pas de trop, est que les pièces concernées soient des objets creux, vases, bols ou similaires. De tels objets permettent de ne garder que peu d'épaisseur de bois périphérique, ce qui permet d'en assurer un séchage rapide et sans trop de risques. À noter que beaucoup de ces tournages étaient réalisés dans le sens axial des troncs ou branches, et que le cœur (ou au moins une partie) restait au centre du tournage.

2) "...tourner du bois sans avoir de problèmes de séchage « post-tournage »

Je dirais que dans des cas comme ceux évoqués ci-dessus, il peut y avoir certains problèmes de déformation, voire de casse, si on n'en maîtrise pas le séchage. Si on le fait sécher trop rapidement, au micro-ondes, ou à l'autre extrême, si on le fait sécher naturellement, mais dans des mauvaises conditions ou pas de façon uniforme et régulière. Le séchage peut aussi varier selon les bois, l'essence, le sens de l'axe de l'objet tourné par rapport au sens du fil, etc.
Mais il y a aussi des réussites, si après les expériences ratées, on en retient les leçons, et qu'on apprend à anticiper autant que possible ces déformations.
Les déformations, on peut aussi s'en accommoder, ou les rechercher. J'ai ainsi obtenu certaines pièces, déformées après séchage, et qui finalement donnaient des aspects pas inintéressants du tout.

Lors de ces séchages post-tournage, les notions de base du retrait du bois s'y vérifient facilement. Le bois, lorsqu'il sèche, se rétracte plus fortement dans le sens tangentiel, qu'il ne le fait dans le sens radial, c'est un principe de base. (Une fiche ici, "RETRAITS, DÉFORMATIONS ET FENTES DE SÉCHAGE" sur le sujet).
Dit autrement, sa circonférence se rétractera plus rapidement que ne le fera son diamètre. Dans des bois pleins, un tronc ou un rondin, ou une section sciée incorporant le cœur, cela se manifestera par des fentes longitudinales dans le sens de la longueur en périphérie.
Mais dans le cas d'un objet creux, cette partie de bois périphérique ne sera pas empêchée pour se rétracter vers le centre de l'objet.
Sauf que ces tournages creux le sont rarement sur la totalité de la longueur de la pièce, une partie, parfois incorporant le cœur, étant conservée pour faire office de fond.
Ainsi, lors de telles expériences, le fond était repoussé vers l'extérieur (parfois vers l'intérieur, lorsque j'ai trouvé la bonne méthode pour l'y contraindre, en cours de séchage). Cette déformation est plus ou moins prononcée, suivant l'essence, les dimensions, la rapidité du séchage. Ainsi, un vase parfaitement sphérique juste après tournage, puis qui prenait la forme d'un œuf, en séchant.

La plupart de ces objets, ont donc été séchés après tournage au micro-ondes.
A contrario, les mêmes types d'objets, tournés puis laissés en séchage naturel ensuite (sous diverses conditions, modes de séchage, conditionnement pour le séchage, etc), se déforment plus qu'en séchage "rapide" au micro-ondes. C'est en tout cas ce que je constate pour l'instant, plusieurs de mes pièces étant encore dans cette phase de séchage, très longue. Sur cette méthode, je n'ai donc que peu de recul, en un an et ½.

Une autre façon de contourner ce risque de déformation, lorsqu'on tourne du bois pas parfaitement sec ou même vert, consiste à faire dans un premier temps une ébauche, en évidant la pièce, et en ne laissant qu'un minimum de bois. En procédant ainsi, on en facilite le séchage, d'une part, puis les déformations générées lors du séchage seront éliminées lors de la deuxième phase de tournage.

Tourner du bois vert ou loin d'être sec à l'air est donc tout à fait possible, si la finalité est d'obtenir un objet creux. Et, qui peut le plus, peut le moins, du bois prélevé dans ton bois de chauffage est donc parfaitement utilisable.

Par contre, si tu souhaites faire des objets pleins, les "forces en présence" se manifesteront différemment.
En effet, la partie de bois en circonférence qui pouvait se rétracter sans trop de problème vers le centre d'un objet creux, ne pourra plus le faire aussi librement, dans un massif entier. Les risques de fente en cours de séchage seront donc importants, si on ne part pas d'un bois déjà relativement sec.
Toujours dans le cas de tournages plein, s'ils incorporent tout ou partie du cœur, les déformations, mais surtout les fentes sont difficilement évitables.
Ces risques de déformation et fentes seront d'autant plus présents, que ton objet final sera d'un gros diamètre. Sur des tournages d'un faible diamètre, ça reste encore maîtrisable.

Pour terminer, quelques idées générales sur le tournage et/ou le séchage des pièces réalisées :

. Un des intérêts du tournage, c'est qu'on peut y employer plein de bois qui ne pourraient être exploités en tant que bois d’œuvre. Je me suis d'ailleurs mis en contact avec un élagueur, qui désormais, parfois m'appelle, s'il coupe quelques bois hors du commun. Mais dans de tels cas, il faut pouvoir assurer le séchage par soi-même, avant, ou après tournage.

. Plus une pièce sera de diamètre important, si elle contient le cœur, ou donc, s'il s'agit de bois vert ou presque, sont des paramètres qui augmentent les risques de déformation, de fentes ou de casse.
Idem si le bois concerné contient des nœuds ou est tortueux, (même si ces "défauts" peuvent avoir, dans le cas de tournages, des intérêts esthétiques certains).
. À l'inverse, petit diamètre, absence de cœur et de défauts, et bois au plus proche de l'hygrométrie d'équilibre qui sera la sienne, dans son endroit d'exposition ou d'utilisation, les limitent.
Cette dernière phrase répondant à la seconde partie de ta question.

. Ce qu'est le tournage, pour moi : Essayer, tester, expérimenter, parfois rater. Retenir les expériences, les mauvaises pour ne pas les reproduire, mais surtout garder les bonnes, et peut-être les améliorer encore. Et au bout, réussir à créer plein d'objets étonnants dans lesquels le bois est mis en valeur, comme rarement il peut l'être.

Voilà, voilà.
😉

Medalegno

Il parlait de fraiseuse, et de la poussière qu'elle produit.
Pour toi, si j'ai bien compris, il s'agit de fumées produites par un laser.
Pas le même problème, donc.
😉

Medalegno

ecorse
(Précisant que pour ma part, je connais la Zeta), je disais dans une autre réponse qu'elle pouvait être une solution pour l'assemblage du haut (en angle fermé). En déportant l'usinage autant que nécessaire vers le bas.

Mais pour l'assemblage du bas, je ne vois pas, même avec des P10 (qui ont une profondeur d'usinage de 10mm, au lieu de 14).
Mais si tu as une astuce, je serai curieux de la découvrir.

Merci d'avance !
😉

Medalegno

Tu n'es plus repassé par ici, ecorse ? 🤔

Medalegno
( Modifié )

Je peux faire dans la journée, des photos d'une table réalisée de la sorte, il y a à peu près 25 ans, si tu veux.
À chaque fois que j'y passe, j'ai toujours l'obsession de regarder comment elle évolue... et bien, elle ne bouge quasiment pas.

À moins que cette après midi, elle ait travaillé comme jamais, rien que pour me donner tort 😫😅

Medalegno

NoZ
Comme promis, les photos d'une table de ma fabrication à laquelle j'ai facilement accès (elle est dans la "famille"... enfin pour ainsi dire !).

C'est une table en chêne massif, de 1400 de Long x 900 de large.
Elle est constituée d'une structure d'encadrement de section 85 x 30 en périphérie, et 70 x 30 pour les montants et traverses intermédiaires.

Les panneaux doivent faire dans les 17 ou 18mm (pris dans du feuillet de 22). Ils sont assemblés par rainure/languette, dans les massifs en 30mm qui eux, sont assemblés par tenon/mortaise. La rainure étant placée de façon à ce qu'elle soit dans l'emprise des mortaises.

Ces panneaux, languette déduite, ont été réalisés avec une légère surcote de quelques dixièmes (un bon ¼ de millimètre en pourtour, ce qui fait ½ mm en tout), puis sont assemblés en force, la zone de contact, hors dégraissage, venant légèrement forcer sur les massifs d'encadrement. (suivant le principe du plan déjà posté plus haut)

Comme dit dans ma première réponse, une condition majeure pour que ces panneaux ne se rétractent pas de trop, est de le faire avec du bois déjà à une hygrométrie d'équilibre au plus proche de celle qu'il aura, dans son lieu d'utilisation, et de lui avoir laissé un temps de stabilisation après débit, et avant tout usinage.

Cette table a été réalisée en 99 (je ne savais plus, on me l'a confirmé lors de ma visite).
Elle a présenté assez rapidement (dans les mois suivant sa livraison, de mémoire) de petits jeux à certains endroits.
Mais, comme vérifié cet après-midi, elle n'a quasiment plus bougé ensuite. Ces jeux sont, au plus fort, d'approximativement 5/10e de millimètre.
(les joints ouverts sont entourés en rouge, sur la photo vue de dessus. Et ce qu'on peut apercevoir des parties dégraissées, en bleu sur la photo prise de dessous)

Medalegno
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Suite des images...

Medalegno

Baudet
C'est qui, Magdaleno ? 🤨

Medalegno

Le placage existe depuis bien longtemps, certes, mais n'était que peu utilisé pour le mobilier plus courant et populaire, qui restait exclusivement fait en massif.

Entre les mobiliers en placage typés "ébénisterie" (ce qui correspondrait aujourd'hui à du "haut de gamme"), et les tables du "tiers état" en alaises massives sans cadre ("bas de gamme"), il y avait aussi un "milieu de gamme", réalisé en bois massif avec des cadres, et des panneaux embrevés et affleurants comme la table de NoZ. C'est ce qu'on peut voir dans certains mobiliers anciens, dans des églises, des manoirs, etc.

Et aujourd'hui, avec une meilleure maitrise de l'hygrométrie des bois, et des habitations mieux isolées, on peut faire avec beaucoup moins de jeu.
😉

Medalegno

D'accord avec Malijaï
Il serait intéressant de nous communiquer une ou plusieurs photos de ton plateau de table dite "monastère" dont tu dois te rapprocher.
Parce qu'à la seule vue de tes illustrations, il n'y a rien de particulièrement de style "monastère".
Merci d'avance.
😉

Medalegno

OK. Pour avoir démonté de très vielles tables, les procédés d'assemblages sont très classiques et basiques. Elles sont faites suivant le principe que je te montrais dans ma réponse, en rainure/languette pour les panneaux et tenon/mortaise pour les assemblages de la structure. (Hormis l'astuce de dégraisser les arasements, sur la partie non vue)

Une meilleure maitrise de l'hygrométrie des bois permet aujourd'hui d'employer l'astuce de dégraisser les panneaux, et de conserver des joints bien moins ouverts que ceux de ta table.

Après, si pour une question d'esthétique et de correspondance, de tels joints légèrement ouverts te conviennent, nul besoin d'y recourir. Du bois, à l'hygrométrie d'équilibre de celle qui sera son lieu d'utilisation, suffira.

Par contre, je ne sais pas ce que tu as prévu sur ta future table, mais ici, tu remarqueras que tu as un "montant" intermédiaire ("montant", puisque dans le sens du fil), au milieu de ta largeur. Ce montant rigidifie et limite les envies de déformations du panneau central plus fin, et c'est une bonne précaution d'en prévoir un.
😉

Medalegno

L'appellation "pin autoclave" induit qu'il est passé dans une telle cuve. Et s'il y est passé, c'est bien pour recevoir un traitement. (On devrait d'ailleurs plutôt dire "pin ou bois traité en autoclave").

Après, différents traitements peuvent (ou ont été, car interdits pour certains aujourd'hui) être employés.

Medalegno

Mieux que "bien ajustés", ils doivent être serrés, je me répète.
Et très serrés dans le sens de la largeur du tenon. C'est ce qui tient l'équerrage d'une chaise, qui, contrairement à ce qu'instinctivement on pourrait croire, est un meuble particulièrement sollicité, en termes de résistance et d'efforts dans tous les sens.

D'où l'utilité de laisser un épaulement suffisant en haut des pieds avant, afin que ce serrage puisse y être assuré, sans que l'about de la mortaiseuse ne saute. Le tenon devant s'y insérer en force.
(Et les assemblages dont sont si fiers les Youtubeurs parce qu'ils font un joli "Plop" comme une bouteille de vin qu'on débouche, quand on les déboite à la main, il faut oublier !😂 Un assemblage tenon/mortaise ne doit pas pouvoir s'assembler ou se désassembler à la main, tout simplement.)

Avoir 5mm de plus en largeur sur un tenon de 45 n'aura que peu d'impact sur la solidité. Alors que 5 mm de plus sur un épaulement de 10 en aura beaucoup plus.
On considère, d'ailleurs, qu'un épaulement peut représenter jusqu'au tiers, de la largeur de la traverse.
Voilà, voilà !
Bonne continuation.
😉

Medalegno

Peterwolf
Il est en position, là ? (Même si provisoire)

Et bien, avant de le mettre définitivement, tu fais deux cordons de mousse PU en bombe, de chaque côté de la tête de cloison sur laquelle il doit être fixé.
Puis, tu le mets rapidement en place, et tu le serres avec tes serre-joints.
Si tu crains que la mousse déborde et colle sur ton lambris, tu auras pris soin d'y mettre, dans l'alignement de ton habillage en position de présentation, une bande de scotch à masquer de chaque côté.
Pour bien le positionner, tu peux aussi prévoir une cale en haut et en bas, qui serviront de butée au moment du collage définitif.
😉

Medalegno
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Peterwolf
Il faut coller tes pièces constituant le U d'habillage d'abord. Avec des cales à l'intérieur pour qu'il soit au bon angle et qu'il ne se referme pas.

Seulement dans un deuxième temps une fois ton habillage constitué, tu viens l'emboiter et le coller sur le mur.

Pour la PU expansive, tu dépose un cordon de mousse sur la tête de mur, ou alors, dans ton U à l'horizontale, avant de le mettre en place.

La PU est particulièrement adapté pour les ambiances humides... Elle y colle même mieux !

Après, le collage est définitif, oui.
Mais si c'est bien préparé (en fixant des calages préalables, pour qu'au moment du collage définitif, tu n'aies pas de réglage à faire. Mettre des Scotch de protection aussi, si nécessaire), ça va très vite. C'est simple à poser, et tu n'as pas de fixation visible.
😉

Medalegno

C'est effectivement une mention obligatoire, dans les CGV...
Sauf qu'en cas de site bidon, ça ne sert pas à grand chose 😢

Medalegno
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À ce qu'il semble, sur ta machine, il n'y aurait donc, sous la table que ce support carré. Il est effectivement prévu pour une pièce, juste fendue d'un trait de scie partiel, pour le passage de la lame.
À noter que cette pièce permet aussi de limiter le recul de la lame (du fait de son trait de scie partiel).
/!\ Pour faire ce trait de scie, mettre une lame à l'envers n'est clairement pas une bonne idée /!\

Pour la pièce dans la table, de forme pyramidale, elle est d'abord là pour éviter qu'en cas d'écart (ou de casse) de la lame, celle-ci vienne "manger" le métal de la table.
Elle permet aussi d'avoir une surface de travail bien plane, jusqu'au plus proche de la lame, ce qui est indispensable pour des petites pièces, pour ne pas qu'elles déversent.
Mais accessoirement, elle guide aussi un peu la lame, ou a un effet pare-éclats, même si ce ne sont pas ses fonctions premières. Effets qui ne durent jamais très longtemps de toute façon, car en tant que pièce d'usure, elle perd relativement vite de sa précision. Mais rien de grave, puisque c'est une pièce qu'on peut refaire et changer soi-même...

Pour la partie haute, je n'ai pas vu de photos des supports qu'il peut y avoir sur ta machine. Certaines machines ont, d'une part, une pièce fendue d'un trait de scie (comme celle que tu as dessous) limitant le recul de la lame, et en plus deux supports de "tasseaux" latéraux à la lame.
D'autres n'ont que ces deux supports. Le système est dans ce cas prévu pour y enfiler 3 pièces distinctes. Une longue, à l'arrière qui permet de limiter le recul, et deux pièces latérales qui viennent se régler au contact de la lame. C'est je crois voir sur la machine de Blok. (Voir dessin ci-dessous).

Tous ces guides et pièces, se réalisant en bois dur, si possible en bois exotique encore plus dur !

Pour ta plaque "protecteur HD", ça se place généralement à la verticale, en avant la lame sur la partie supérieure. Il devait y avoir quelque chose qui le recevait, et en permettait d'en régler la hauteur, afin de la placer au plus près au-dessus de la pièce à couper. À vérifier si tu as ce qui permet de la mettre en place.
😉

Medalegno

JMarieG
Le support tubulaire carré du dessous est débouchant, de l'autre côté, ou pas ?
Sur une des images, on croit voir un léger épaulement, à l'intérieur. Si c'est le cas, ou s'il est carrément bouché, ça ne serait effectivement pas pratique du tout à utiliser.
J'ai vu de ces systèmes, mais qui étaient débouchants et permettaient d'y enfiler une section carrée par l'arrière. Un changement ou réglage était possible, sans démonter la lame. (voir photo ci-dessous, trouvée dans un autre sujet sur l'ADB)

Si ça n'est pas débouchant, l'hypothèse d'un accessoire qui viendrait s'y fixer, puis permettre d'y monter des guidages plus classiques et plus proches de la lame, et donc que tu n'aurais pas, serait possible, oui.
Auquel cas, si tu as la possibilité de le fabriquer, ou le faire fabriquer...
😉

Medalegno
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JMarieG
Ici, on voit une scie à ruban avec un tasseau traversant, mais au-dessus. Que le propriétaire a ensuite remplacé par un guidage "moderne".
Et en prime, on y voit un protecteur assez similaire au tien, à sa place.

C'est une HD, similaire, peut-être même identique à la tienne... dommage qu'il n'y ait pas de photos du dessous
😉

Medalegno
( Modifié )

Voilà, comme plein de production à bas prix que l'on retrouve sous plein de marques et couleurs différentes un peu partout aujourd'hui.

Concernant les ponceuses carrées ou rectangulaires, ce ne sont pas des ponceuses orbitales telles que celles qu'on connait bien aujourd'hui, même si dans leur catalogue elles sont classées sous cette même appellation.
Ce sont des ponceuses "vibrantes", très utilisées avant que les dites "orbitales" ou "excentriques" (ou à rotation libre, ce que justement n'ont pas ces "vibrantes") n'arrivent sur le marché, et ne l'envahissent.

Les ponceuses vibrantes existent toujours aujourd'hui, même si les orbitales sont bien plus répandues. Elles prennent d'ailleurs différentes formes de semelle, de la classique rectangulaire, jusqu'à la triangulaire, ou en forme de fer à repasser.
Les carrées, plus petites et tenues à une main, sont d'ailleurs encore très appréciées aujourd'hui dans des ateliers de finition pour des travaux d'égrenage, notamment.
😉