Oui ! ça n'est pas fait pour être utilisé seul. Domino, lamello ou tourillons doivent être là pour assurer le bon positionnement et le maintien à la bonne place des éléments. Les "Rastex", juste pour assurer le serrage.
PS. On peut aussi très bien se faire des gabarits en bois. Une imprimante 3D n'est pas indispensable.
BaptisteC
Tu parlais de perceuse à colonne, mais tout est réalisable même si on n'en a pas.
Avec 2 gabarits de perçage, (qui peuvent être sur le même), dans le cas des boîtiers. Ça peut très bien se faire en panneau ou en massif, sans avoir nécessairement besoin d'imprimante 3D. Si tu veux un minimum de précision, un tel gabarit de perçage est indispensable... mais après, effectivement tu peux toujours faire sans, tu y arriveras... peut-être
Le plus courant, je ne sais pas. Qu'il y en ait plus aujourd'hui, c'est un ressenti que j'ai aussi, mais sans certitude.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours connu des vernis qui s'appliquaient en 2 couches d'un même produit avec égrenage intermédiaire, que ce soit dans les gammes vendues dans les anciennes quincailleries de ville, puis les gsb, puis dans des gammes pro pour peintres (ces derniers vernis, déjà employés par des menuisiers, en chantier ou artisans et petites structures).
Dans des entreprises de menuiserie, fabrication de meubles ou agencement, j'y ai toujours connu les deux, fond dur + vernis ou bi-couches. Les bi-couches s'y sont aussi depuis développés, améliorés, devenus plus polyvalents, c'est vrai. Mais aujourd'hui, au moins dans des entreprises qui appliquent un peu de volume, les formules FD + Vernis restent très employées.
Oak Pour des utilisations réduites, c'est sans doute plus intéressant et économique. Mais comme je disais plus haut, des boites qui appliquent du volume, sans être industrielle pour autant, loin de là, y trouvent d'autres avantages.
... Selon les bois sur lesquels on applique, suivant la finition finale recherchée. Suivant l'équipement, aussi. Pistolet(s), cabine d'application,etc.
Préparer pour la finition, oui. Mais remplir les pores, ça n'est pas la vocation d'un fond dur. Ça, c'est celle d'un bouche pore. Même s'il est vrai qu'avec un bois aux pores peu ouverts, un fond dur s'approchera de ce que fait un bouche pore. Au moins les premiers temps, car avec la désolvatation, ça finit toujours par "s'enterrer" un peu.
JMarieG
Si ta question initiale, ce qu'il me semble percevoir maintenant, se serait transformée en "Comment se lancer dans le tournage sur bois", je te conseillerais (une nouvelle fois, je le disais déjà dans une autre réponse) de commencer par visionner quelques ou beaucoup de vidéos YouTube. Il y en a plein sur ce thème. Mais peut-être l'as-tu déjà fait.
Ensuite, si tu es déterminé à te lancer, suivant ton budget, tu peux trouver un tour d'occasion (sur LBC ou autre). Parce que si tu vas sur du matériel de qualité, même amateur, le budget peut monter très haut, très vite !... Et on en voit beaucoup, notamment dans les mêmes annonces LBC, qui vendent du matériel de tournage, acheté parce qu'attirés par cette pratique, et qui le revendent, soit parce qu'ils n'y arrivent pas (souvent faute de bons conseils pour démarrer, d'ailleurs) ou qui s'en lassent rapidement. Revendus parfois très vite, d'autre fois après avoir trainé des années dans un coin.
Pour un tour amateur correct (et pas les premiers prix), l'achat des divers accessoires, mandrins, tu peux vite atteindre les 1000€... et si tu veux être encore mieux équipé (matériel d'affutage adapté avec supports et gabarits adaptés, en plus, par exemple), les 1500€ ne sont pas difficiles à franchir.
Mais il est vrai que des amateurs passionnés franchissent allègrement ces montants indicatifs !
Pour ma part, en un peu plus d'un an, je suis au-delà des 2500€, inclus quelques autres accessoires et outils annexes, petit réaménagement d'une zone de mon atelier, électricité, éclairage, accessoires d'aspiration et scie à ruban d'occasion (et j'en oublie certainement).
Tu parlais d'acheter du matériel de "qualité pro", mais là, tu peux multiplier tous les montants indiqués par 2, 3 ou 4... Après, savoir quels sont des prix raisonnables pour un amateur ? Et bien, je dirais que tout dépend des moyens du dit amateur.
Bonne continuation !
JMarieG Je n'étais pas sûr de bien comprendre ce que tu entendais par "usiner à la volée"... mais comme tu dis dans la même phrase que c'est pour éviter la complexité à réaliser et régler un support.
Alors, un support d'outil est indispensable, oui !
Maintenant, à défaut d'un support classique en métal, réglable dans tous les sens et angle, tu peux te dépanner en faisant un support en bois ou contreplaqué, par exemple, vissé sur la table ou sur la surface où est fixée ton tour. Avec une cornière acier sur le chant pour faire glisser l'outil. Ça restera une solution de dépannage, mais sans support d'outil, tu n'arriveras à rien, et encore moins de diamètres précis.
Sion, c'est quand même mieux d'avoir une contre pointe, au moins pour les phases de dégrossi.
Vois tout de même quelques vidéos sur YouTube sur le sujet du tournage, (il y en a plein) pour acquérir au moins quelques notions, avant de te lancer.
OK Je suis rassuré (pour toi ! ) sur ce point.
Par contre, je viens de voir tes photos... Étonnant, ce tour
Fabriqué à partir de pièces d'un tour plus gros, et complet ? Peut-être pour un usage très particulier ?
Ou alors un truc sortant de l'armée, d'après la couleur et le numéro...
Mais qui pouvait bien servir à quoi ???
Ce que je peux dire, c'est que le mandrin n'est pas du tout adapté au bois, car ne présentant pas suffisamment de surface pour serrer en sécurité. Pour du métal (qui est dur), pas de problème, mais pour du bois, ça viendra le poinçonner, jusqu'à l'écraser et rentrer dedans, sans jamais bien le serrer.
Il n'y a possibilité de le changer ? Pour cela, il faudrait démonter le carter qui l'entoure (si possible), et voir comment il est monté...
Je suis d'accord. Mais je vois beaucoup de ces assos, qui ne comptent que sur leurs bénévoles, je voulais dire.
cocoM Il y a certainement des gens plus connaisseurs que moi sur la réglementation applicable aux assos, je le reconnais sans peine. Maintenant, mon idée n'était pas de porter le débat là-dessus.
Ce que je voulais dire, c'est que beaucoup de structures de ce genre sont gérées par des assos parce que générant trop peu de chiffre d'affaires pour pouvoir avoir des salariés. Et donc, qu'il est difficile d'y envisager une reconversion professionnelle.
C'est quoi, une "penture à noeud", dBPs ?
Moi pas connaitre... en tout cas sous cette appellation...
cocoM Ah OK... je cherchais un type de serre joint s'appelant comme ça !
Par contre, je ne vois toujours pas où on met le 3ème serre-joint !?!?
... ou alors, en fixant les deux pièces, chacune avec un serre-joint, et en fermant la penture ensuite. Puis en maintenant le tout avec le 3ème ? OK
Par contre, si ça marche pour des coupes isolées, ça ne marche pas pour la dernière d'un cadre fermé, si c'est bien cela.
cocoM
OK. Mais avec un tel système, difficile "d'obtenir un serrage fort", comme il le demande. Pour le serrage, on est limité au jeu que peut avoir le nœud. Et ça reste un peu bricolo, alors qu'il y a des solutions simples, et plus efficace, pour serrer fortement.
Là d'accord ! On peut serrer fortement, et pour pas cher.
Ou sinon, je me fais ce genre de chose
cocoM Les tasseaux, ou cales de tirage, ce sont bien les solutions simples et pas chères que j'évoquais dans un autre commentaire.
Si en massif, mais si le bois est sec, le risque de retrait sera minimisé (même s'il existe toujours).
Mais vu la constitution de ta chaise, benjam, les éventuels mouvements entraineront les pieds. Pas de grand risque, donc.
Mon écran va bien... je ne vois pas tout en brun
Pour le frêne olivier, il a souvent des variations de couleur entre zones foncées et zones claires. Il est rarement uniformément brun comme celui-ci. Idem pour le noyer, mais ici, aucune (moins pour du US, c'est vrai). D'où ma question.
Mais si tu as ta réponse, (que je n'avais pas), bon travail avec ce bois.
Pour en avoir utilisé en tant que professionnel depuis largement plus de 40 ans, les scies radiales sont certes, de construction plus robuste, mais parce que d'abord destinées à des travaux lourds, de tronçonnage de massif principalement. (D'où le fait que les tables et les guides sont souvent très abîmés, sur celles qu'on trouve dans les ateliers).
Les lames qui les équipent sont prévues pour ces gros tronçonnages, et on trouve peu de lames fines aux dentures adaptées pour des travaux fins. Ces lames sont plus sujettes aux vibrations, du fait de leur grand diamètre.
Les pertes de précision, sont proportionnelles à la longueur du bras ou du développement, sur les deux types de scies. On en a donc également sur les grosses scies radiales.
Concernant les scies dites à onglet, elles existaient bien avant que ne se généralisent les scies que tu appelles "de chantier" dont tout le monde s'est équipé aujourd'hui, y compris amateurs. Elles étaient la plupart du temps stationnaires et de construction plus lourde que celles que l'on connait aujourd'hui.
Si on s'entend bien sur le terme de "précision", il est difficile d'obtenir des coupes d'onglets aussi précises et propres pour des petites moulures, de cadre, des pare-closes, par exemple sur une radiale qu'avec une scie à onglet (à condition que celle-ci soit de qualité correcte, bien sûr).
Erebor Il pose sa question à des français... Je réponds donc pour ce qui nous concerne. (d'ailleurs, si ça question est en anglais, je ne vois rien qui me dise qu'il soit américain). J'ai eu bien assez à faire à connaître le mieux possible le matériel auquel nous avons accès ici, et à savoir comment l'utiliser au mieux.
Maintenant, quand on fait un tour dans un atelier pro, ils sera courant de voir une ou des scies à onglet à proximité des zones de montage, pour toutes les coupes de finitions... Et la radiale dans un coin de l'atelier réservé au débit massif, quand pas recouverte de sciure ou de chutes
Ça n'est sans doute pas par hasard.
À propos des machines actuelles, je te répondais sur le fait que tu disais que les scies à onglets avaient été inventées comme scies de chantier. Mais elles existaient bien avant, en scies stationnaires d'atelier. Mais il est exact que les scies à onglets actuelles les ont souvent remplacées, y compris en atelier. Les scies actuelles ayant la possibilité d'être inclinées, en plus d'être orientées, ce que n'avaient pas les anciennes scies stationnaires.
( après à voir en fonction de la taille qu'ils doivent faire)
C'est en effet la question que je lui posais, car pouvant être déterminante, pour la manière de les faire.
J'ai l'impression d'y voir des tabourets, pour enfants, peut-être. Donc les pieds seraient, dans cette hypothèse, un peu volumineux et de diamètre important pour les faire au tour... Mais comme il n'a pas répondu ou apporté des informations complémentaires, nous ne pouvons rester que sur des suppositions...
Bonjour Fabien.
En précisant "sans persiffler", c'était justement pour ne pas être condescendant, et (tenter de) ne laisser aucun doute sur le sujet. Et bien, désolé de m'être mal fait comprendre, alors.
On ne sait pas forcément, lorsqu'on vient répondre ici, le niveau de connaissance de l'interlocuteur, sur le sujet sur lequel il pose une question. Et pour ma part, j'essaie de comprendre et envisager toute possibilité, en ce qui concerne ses compétences, et m'y adapter et me mettre à sa portée.
Sachant que de plus, dans quelque réseau d'échange que ce soit, les réponses écrites, et en seulement quelques mots, peuvent vite être mal interprétée ou toucher la susceptibilité de l'interlocuteur, par rapport à ce qu'une discussion en face à face donnerait, et qui permettrait immédiatement de lever tout doute... ou même éviter qu'il ne s'installe.
C'est raté semble t-il, et c'est même l'effet inverse qui se produit. Que faire, alors ? Ne plus répondre ?
Je ne sais pas si beaucoup, ici, ont compris sa question !
Tout le monde lui tombe dessus sur l'emploi du terme "porte traditionnelle", sous prétexte que ça ne se ferait qu'exclusivement par coupes d'onglets pour les moulures. Quand on voit ce qui se vend, sous ce qualificatif de "porte traditionnelle", sur le marché, on peut résumer ça, pour le commun des clients, à une porte, réalisé en bois massif, avec des montants et des traverses, et panneaux massifs assemblés. Que certains préfèrent, pour leurs propres aménagements ou leur pratique personnelle, des portes plus élaborées (et il m'arrive aussi d'en faire partie), n'est pas le sujet ici.
C'est son activité professionnelle à lui, tant en ce qui concerne la fabrication, que de son rapport commercial avec son client... et ce que celui-ci voudra bien mettre comme prix dans ses portes.
Qu'est ce qui pourrait bien nous faire croire que son client voudrait, (et serait prêt à mettre le prix) pour des portes avec des moulures plus complexes, uniquement réalisées avec coupes d'onglet, ou encore, pour des "portes de luxe" ?
Qu'est-ce qui nous autoriserait à ce qu'on le juge sur sa relation commerciale et ses échanges avec son client pour cette affaire, ou permettrait de décréter qu'il ne ferait pas partie "des menuisiers qui avaient du goût" parce qu'il n'aurait pas "appris a faire du dessin d art et de la perspective" ???
En l’occurrence, gillesIO demandait juste des infos, des retours d'expérience sur les outils à profil et contre-profil...
MonsieurBella
"Vexé" !?!?! En quoi devrais-je l'être ?
(en revanche, ceux qui viennent répondre à mon commentaire, ici... Hmmm)
Non, je venais juste rappeler le principe des réponses et commentaires, sur cette plate-forme
Kentaro Est-ce que j'ai dit qu'une belle mouluration n'avait pas d'intérêt ? (faudrait tout lire, avant de sauter sur ton clavier )
Quant-à de la porte dite "traditionnelle", d'autres en ont aussi une interprétation différente, et peuvent ne pas être exclusivement à coupes d'onglet. D'autres commentaires de menuisiers expérimentés en attestent, ici.
Kentaro Ben non. Pourquoi relancer une polémique qui est close ?
En espérant que GillesIO ait trouvé les réponses qu'il cherchait.
Retiens surtout bien mon conseil de te méfier des façons de faire que tu peux voir sur YT !
Bon, il y a tout de même quelques YouTubeurs qui sont sérieux, dans ce qu'ils montrent. Mais ils ne sont vraiment pas nombreux.
Pour la proximité, en effet, il n'y a pas toujours très proche de chez soi. Pour ma part, il y a quelques mois, je cherchais une scie à ruban, pour chez moi. J'ai dû faire 2 fois 380km pour aller chercher celle que j'achetais. Là pour une autre machine... il va peut-être me falloir faire 2 fois 750 !
Tautamo
Pour le 1er, aucun souci.
Pour le second, sur la sécurité notamment (mais pas seulement là dessus)...
Tautamo
Ça fait du Km, oui. Mais ça n'est pas systématiquement de telles distances. Tout dépend de la rareté, de l'état de ce qu'on cherche, du prix annoncé (puis négocié), et du montant qu'on veut bien y mettre...
Il faut tout analyser. Et une location d'un utilitaire auprès d'un supermarché n'est forcément très chère.
Par exemple, une occasion en bon état à 2000€ au lieu d'une neuve à 4000, + une location à 200 ou 300€ peut toujours valoir largement le coup.
Tu peux aussi faire des simulations, sur les sites de loc de supermarchés.
Dans une réponse qu'il me faisait, il expliquait que c'est pour tranporter à l'aide d'un tracteur. Donc le poids, il s'en fout. C'était juste sur la façon d'assembler ses panneaux, que portait sa question.
Sinon, quand on fait du bûcheronnage, même en étant le menuisier le plus soigneux et précautionneux du monde quand on travaille à l'atelier, c'est une tout autre histoire, en forêt. L'outillage y est autrement plus lourd (comme les bras, les jambes et le dos, au bout d'un moment !), Les terrains accidentés, le temps pas toujours beau, les possibilités de chocs nombreuses...
Donc, on a vite fait de s'y transformer en "grand vilain" !
dBPs Je ne sais pas lequel est le clone de l'autre, mais les ressorts de sommier, je connais depuis ma jeunesse (pour ne pas dire, mon enfance) lorsque je faisais mes premiers copeaux dans un atelier où j'adorais passer du temps, (accepté et guidé par le tenancier du lieu). Lui-même connaissant cette pratique depuis longtemps sans doute. Il (ou on) s'en servait pour tenir et coller diverses moulures ou autres pièces qui nécessitaient un maintien, mais sans trop de force. La pince à ressort, qui offre un serrage bien plus fort, ça n'est que des années plus tard, que j'ai découvert.