
cocoM
Ah mais, sur la colle chaude en soi, je n'ai aucune inquiétude quant-à sa bonne tenue. Je l'utilise d'ailleurs aussi, pour du tournage ou autres cas. Ça apporte une solution dans plusieurs situations particulières.
Et si effectivement chacune des rondelles est parfaitement collée sur toute sa périphérie, j'aurais beaucoup moins de crainte à passer des panneaux ainsi constitués dans une calibreuse...
Sauf que, qui aura opté pour cette solution ?
En effet, si on a aussi anticipé l'opération de décollage qui s'ensuivra, (sachant qu'ici, ce ne sont que des rondelles, en bois de bout, de 8mm d'épaisseur), pas sûr que ça soit la solution de maintien qui ait été retenue.
Ou alors, celui qui l'aura retenue y passera un temps plus important que ce qu'il aura gagné en passant en calibreuse, tout en ayant un risque de casse sur une bonne partie de ses rondelles.
C'est donc le bon compromis, parfaite tenue des pièces une fois dans la ponceuse/facilité de démontage, et sans casse, qu'il est difficile de trouver.

Bonjour cocoM
Bon... j'ai testé, et ça marche ! En tout cas pour ce qui concerne le système de maintien au scotch et colle cyanoacrylate.
J'avais un rondin de charme, sec et sans fente, dans lequel j'ai tranché des rondelles 80 à 90mm de diamètre, et de +/- 8mm en épaisseur.
Petit impératif pour que la méthode marche, cependant, il faut que les rondelles soient finement coupées, sans trop d'irrégularité, relativement planes, et d'épaisseur constante, ce que la scie à ruban avec un guide, ainsi qu'une lame en parfait état permet.
Ou sinon une grosse radiale, mais il y aura d'autres contraintes.
Mais tout le monde ne dispose pas de ces machines.
Coupé à la tronçonneuse, on y sera clairement pas, car difficile d'avoir une surface plane et sans irrégularité, donc l'adhésion ne sera donc pas aussi bonne. Difficile aussi d'avoir une épaisseur constante. D'autant plus que, je l'ai vérifié ensuite, pour avoir poncé mes 2 disques à la ponceuse à bande, poncer du bois de bout est difficile et exigeant. Alors si en plus la surface est irrégulière.
Mais le système de collage fonctionne (même si dans mon cas, je n'ai mis de scotch que du côté rondelle, l'autre face se collant sur une chute de panneau stratifié). L'adhésion est très bonne, tout en gardant un décollage assez aisé, et dans le cas de mes rondelles en charme, sans trop de risque de casse.

Une courroie, ça ne se serre pas "comme un âne". Il faut une tension raisonnable, mais pas exagérée, car ça serait rapidement source de problème sur les roulements qui subiraient trop de contraintes ou provoquerait une usure encore plus rapide des courroies.
Si tu ne vois rien anormal, pour l'instant, il faudrait alors tester tout ça, et procéder par élimination.
D'abord enlever la chaine, et remettre la machine en marche pour voir le bruit est éliminé ou pas.
Puis ensuite enlever la courroie. Et progressivement, tester les rotations des différents organes entrainés, à la main, pour vérifier si ça tourne librement, si rien n'accroche, s'il n'y a pas de bruit anormal, etc.
Et tant qu'à démonter, bien vérifier l'état des chaine et courroie.

La solution de la ponceuse calibreuse peut paraitre séduisante, en effet. D'autant plus qu'on peut imaginer de faire le tout en série sur 1 ou 2, 3 panneaux...
Mais en tant qu'ancien pro, si un bricolo était venu me voir sans avoir d'abord trouvé une solution de fixation ultra-fiable, pour toutes ses rondelles, ça aurait été non !
Une seule rondelle qui se casse ou qui se décolle, ça peut faire du dégât, dans une calibreuse.
Et quand bien même, une solution de collage suffisamment fiable aurait été trouvée... il faut aussi envisager le décollage, ensuite. Cela sans en casser un bon nombre.

Erebor Des moyens de fixation et de collage, il peut y en avoir de toutes sortes, et quantité de combinaisons possibles.
Mais il faut aussi tenir compte qu'ici, il faut se coller sur du bois de bout. Donc, adhésion limitée + risque de casse important des rondelles.
Il faut donc trouver une solution de collage capable de résister aux contraintes de la ponceuse calibreuse, sans le moindre risque que les rondelles se cassent ou se décollent, tout en restant relativement facile à décoller tout de même, et ne laissant pas de trace. Pas simple...
(À ne pas oublier de prendre en compte, d'autre part, si le passage en large bande pourrait faire gagner un temps important sur l'opération de ponçage, la phase de collage/décollage, elle, risque d'en faire perdre beaucoup, sinon plus que ce qui aura été gagné.)
Verdict : je ne passe toujours pas ta solution dans une calibreuse.

Il ne s'agit pas de la came "E", mais de la pièce "G", qui lui manque.
Elle doit avoir une forme, à priori cubique, avec usiné sur le dessus, des dents adaptées à la crémaillère, et en bas, un usinage en spirale, dans lequel vient s'insérer et agir la came en spirale.
C'est cette pièce que je lui proposais de tenter de faire refaire auprès d'un usineur.
Et je te demandais si tu avais un avis sur le métal à employer.

OK, je savais concernant le changement de nom pour HIKOKI (qui s'appelait avant "Hitachi Koki", de son nom complet), et que Metabo a été racheté par ce groupe japonais, il y a quelques années.
Mais pour mon info... (et puis celle des autres aussi) puisque tu travailles en GSB, Hikoki ne vaudrait plus ce qu'était Hitachi pour l'électro-portatif, il y a encore quelques années ?
P.S. J'ai encore plusieurs machines Hitachi, qui ont entre 10 et pas loin de 40 ans qui fonctionnent encore parfaitement, moyennant quelques entretiens, bien sûr.

OK. Enfin je pense que le commercial de Metabo, il a tout intérêt à mettre en avant la marque qu'il représente, par rapport aux autres, y compris Hikoki/Hitachi, même si celle-ci est maintenant la maison mère de Metabo. Sur le terrain, les marques restent concurrentes.
Merci de l'info tout de même.

OlivierMontagne
. Tu as une photo, des pièces en question ?
. Et aussi nous donner un ordre d'idée, de la valeur de ces courbes, en centimètre par mètre, ou avec une règle, pour mieux se rendre compte de l'état de surface actuel, et de la courbe ?

Ah, c'est inspiré de style coréen ? OK. Je comprends mieux les choix esthétiques, dans ce cas.
Oui, mettre un tasseau continu peut améliorer. Mais tout dépend du poids que tu y mettras, comme je disais plus haut.
Mais l'usage lamello ne peut pas se faire seul. Soit il faut coller, ce qui rend l'ensemble indémontable. Ou alors des vis (dessous pour les plus basses, dessus en haut, comme ça très peu seront visibles). D'où ma proposition de n'y mettre que des vis, qui renforceront bien plus que les lamello.

L'if fraichement corroyé tend plutôt vers le orange, mais surtout, l'aubier est très distinct, et très blanc, par rapport au duramen. Là, aucun aubier qui se distingue nettement. Il a une odeur reconnaissable à l'usinage, aussi.

dneis Je n'affirme pas que ça n'en est pas, mais je dis avoir un doute. Même un gros doute.
Habituellement, pour l'if, l'aubier est très distinct, pas jaune, mais presque crème, voire tirant vers le blanc, par rapport au reste qui est plutôt orange. (Orange clair s'il est frais de débit ou corroyage, puis qui deviendra bien plus orange plus foncé... puis carrément brun-foncé-rouge, après des années à la lumière)
En dehors de l'aubier, tout le duramen est relativement homogène, en couleur, habituellement. Même si suivant les billes, il arrive qu'il y ait des variations, des parties plus colorées, parfois mêmes des cœurs plus bruns (mais ça, ça peut être le cas de nombreux bois) suivant les spécimens. Et l'aubier représente, entre 2 à 4cm, environ, donc même dans les plateaux qu'on voit en dosse, ici, il serait surprenant qu'on n'y voie que de l'aubier.
Autres caractéristiques de l'if, que je ne trouve pas ici :
. Cernes d'accroissement serrés à très serrés, ceci de façon irrégulière, sur la largeur d'un plateau. Ici, ça parait très large.
. Il présente souvent un veinage assez tourmenté, du fait de son tronc parfois "cannelé".
. On y trouve aussi fréquemment de tout petits nœuds bruns.
. Sur de vieux plateaux secs, l'écorce se détache (ou tombe) facilement, et de façon très nette, pour en révéler l'aubier très clair, qui lui reste intact, ne bruni ou ne se dégrade pas, comme c'est le cas ici.
Tamm Coat Qu'est-ce que tu veux dire, quand tu parles d'avoir gratté l'aubier ?

Tamm Coat
Bon... et bien ça confirme ce que je pensais, alors.
Si l'aubier était dégradé au point d'arriver à le brosser ou gratter pour le faire tomber, ça n'est clairement pas de l'if. Ce dernier ayant un aubier tout aussi durable que le duramen.
Comme dit plus haut, après quelques années de séchage, l'écorce tombe, de façon très nette, laissant apparaître l'aubier qui lui, ne se dégrade pas. Il peut juste, si laissé stocké à l'extérieur, présenter des tâches grises ou bleutées.
Ceci dit, tu peux tout de même en faire des étagères, ça n'empêche pas !

Tamm Coat
Ben, un Tamm coat !
Et en français, un conifère, sûrement (comme l'if, d'où la ressemblance), peut-être un résineux (ce que l'if n'est pas, par contre).
En aspect de veinage, largeur et fréquence des cernes, couleur un peu plus palote que l'if, ça peut faire penser à du cyprès.
Mais pour l'aubier, c'est pareil à l'if, plus blanc et aussi durable. Donc avec cet aubier qui se désagrège, ici, ça ne colle pas parfaitement.
Je ne sais donc pas en dire plus.

OK, si c'est 20, puis 100 par semaine, il peut y avoir un peu de temps à gagner, en effet. Même si avec un 1/4 de rond de 6, il y en a peu, à poncer.
Pas de solution toute faite à proposer, mais, suivant les machines dont tu disposes, ça pourrait valoir le coup de tester ça, à monter sur une toupie, perceuse à colonne, ou alors la machine qu'ils vendent spécifiquement pour.
Ensuite, un montage, une sorte de table inclinée à 45°, pour faire passer les pièces au contact du rouleau nylon, un peu comme on le ferait à la toupie.
Il va falloir aussi un peu d'ingéniosité et de méthode D, comme tu dis, mais si ça marche, tu pourrais y gagner. Reste à le vérifier...

Malijaï
Ouh là, "les modes de datation" ! Vaste sujet, qu'il serait long de décrire ici, mais quelques indispensables rapidement résumés, alors :
S'intéresser à l'histoire de l'art, de la construction et du mobilier, son évolution dans le temps..
Observer, en toute occasion, apprendre à distinguer les différents styles, les tendances de toutes époques. Suivant des pays ou régions...
Connaître et reconnaître les bois, matériaux, quincailleries, colles, produits de finition employés, cela, suivant les époques, styles, tendances...
Examiner et analyser les méthodes de fabrication, les modes d'assemblage, les traces de fabrication, d'outils, de machines ou d'usinages.
Là encore, il y a eu des évolutions, des façons de faire privilégiées selon les périodes, et suivant l'outillage ou machines disponibles.
En examinant les parties visibles, mais souvent plus intéressant, les parties non directement visibles. En enlevant ou même démontant ce qui peut l'être (dos, dessous, tiroirs, plateau de table par rapport à son piétement, rallonges, etc)
Rechercher des marques, signes d'établissement, traçages, étiquettes, noms de fabricants sur les constituants du meuble ou sur les quincailleries/accessoires.
Puis on recoupe les indices recueillis, et on tente de faire la synthèse de tout ça.
PS. Concernant le "parquet Versailles", cette appellation est/a été appliquée à différentes choses. Depuis le vrai parquet, parfois de réemploi, ou alors pour une composition/fabrication proche de celle réellement employée pour des parquets.
Mais aussi pour des compositions en placage, s'en inspirant, (ce qui n'en fait pas pour autant, et obligatoirement des "imitations" sans valeur). Ces procédés de marqueterie ayant été employés, depuis l'artisan ébéniste, jusqu'à des procédés plus industriels pour des mobiliers produits en série, suivant les époques.

Bonjour Benben
J'ai bien lu ta question, ainsi que tes différentes réponses, à moi ou à d'autres commentaires.
Ce que j'en déduis, c'est que tu n'es pas très équipé pour l'instant, et en conséquence, je me pose la question de ton niveau d'expérience dans le travail du bois. Ça n'est pas pour te décourager, mais est-ce qu'un établi est le premier "indispensable", pour débuter ?
Beaucoup ont commencé sans véritable établi, sur une table de travail, que tu amélioreras au fil de tes besoins et de ta progression.
Peut-être pourrais-tu commencer par te faire de petits aménagements ou rangement pour ton espace de travail, et t'équiper progressivement, tout en t'attaquant à d'autres réalisations.
Ça me parait un peu compliqué de démarrer par cet établi en traverses de chemin de fer, ce qui n'est pas le bois le plus adapté (produits de traitement, cailloux incrustés dans le bois, beaucoup à raboter pour obtenir une surface correcte, etc). De telles traverses nécessiteraient d'être rectifiées en planéité et épaisseur (je dis "rectifiées", pour ne pas dire rabotées, du fait des gravillons qu'il peut y avoir), voire, refendues (ça doit faire quelque chose comme 240 x 140, en section). C'est travail lourd et conséquent, avec peu d'outils.
Peux-tu nous en dire plus sur ton expérience dans le travail du bois, ce que tu as déjà réalisé, pour peut-être mieux tenter de conseiller et t'orienter ?
Ou alors me dire que je me trompe, concernant ton expérience !

Bonjour.
Je ne vois pas en quoi, ne pouvoir utiliser que des queues de 6, limiterait le choix en matière que qualité.
Tu parles de CMT, ils ont tout un panel de références, en queue de 6, de la même qualité que des queues de 8.
Ici la page avec le tableau de choix pour, par exemple, des fraises à roulement 1/4 de rond.
C'est pareil pour d'autres profils, ou chez d'autres fabricants.
cocoM "l'emprunt/location d'une ponceuse calibreuse" !?!?

On trouve ça où ???
Ou alors ponceuse à bande, ou peut-être une ponceuse à cylindre, je comprendrais mieux.