331 commentaires
Medalegno
( Modifié )

Déjà, pour utiliser une scie circulaire à table (petite ou grande), la première des sécurités est d'utiliser le protecteur ! Hormis en de rares cas où on est obligé de l'enlever. Mais dans ces cas, on est encore plus vigilant, on utilise un ou des poussoirs, ou on fabrique des dispositifs qui permettent de faire ces opérations de sciage dans les meilleures conditions de sécurité possible.
On voit trop de vidéo sur YouTube notamment, dans lesquelles ce protecteur n'est pas présent. Et souvent inspirés par les YouTubeurs américains chez qui ces protecteurs ne sont pas obligatoires, les YouTubeurs français ne trouvent pas mieux à faire que de les imiter, et donner l'exemple de façons de faire dangereuses, (mais sans le dire, bien évidemment) à tous ! D'ailleurs, profitant de l'aubaine, certains fabricant US ont inventé des systèmes du genre "SawStop" vendus une petite fortune, et qui en cas de déclenchement, démolissent une partie de la machine et la lame (tant qu'à faire. Faut faire marcher le commerce !)
Bref, si au lieu de tenter de couper des saucisses, ils se servaient plus de protecteur ou "cape de protection", (qui en Europe sont obligatoirement vendus avec) ils feraient bien des économies. En outre, ces protecteurs ont aussi pour intérêt d'éviter de projeter plein de sciure au visage de l'utilisateur, accessoirement.

Second point. J'ai effectivement vu cette histoire de placer le guide à la moitié de la lame. Je ne sais pas d'où est sortie cette recommandation, mais depuis des décennies que je parcours des ateliers pros, ou que je pratique moi-même, je n'ai vu que très récemment utiliser cette pratique... par des gens qui sortaient de formations courtes de ré-orientation du type AFPA. Effectivement, après avoir vérifié, ces recommandations apparaissent bien sur les documents de l'INRS.
D'autant plus qu'en terme de précision de coupe, positionner le guide de la sorte ne garantit pas une largeur de coupe constante.

Dernier point, et pour répondre à ta question, je vois effectivement ce genre de gadget vendus un peu partout, aujourd'hui. Je ne dirais pas que ça n'a pas d'intérêt, dans certains cas. Mais bien plus économique, tu peux aussi réaliser par toi-même un ou des presseurs, du style peigne, par exemple. Avec l'avantage que ça ne te coutera rien (ou presque), que tu pourras en faire ou en refaire, adaptés à chaque cas particulier. Et pour couronner le tout, ces peignes réalisés en bois ou en panneau, risqueront moins d'abimer la lame, si la lame venait accidentellement à les toucher. Ce qui, un jour ou l'autre, finit toujours par arriver, les traces qu'on peut voir sur les scies fréquemment utilisées, guides ou autres accessoires proches de la mame en attestant.
😉

Medalegno

Que le protecteur puisse gêner, dans certains cas, je le dis dans mon commentaire. Mais dans beaucoup de situation où son démontage n'est pas indispensable, il apporte une protection non négligeable (en dehors d'éviter les projections de sciure dans les yeux!). Ceci dit, s'il n'évite pas tous les rejets, il en limite certains. Notamment pour de petites pièces, justement. En évitant que lorsque ces petites pièces serrent sur l'arrière de la lame, elles ne soient soulevées et projetées en arrière. Mais ça n'apporte pas une sécurité absolue en cas de rejet, effectivement.

Medalegno

Oui ! J'en ai retrouvé une aussi. Ça a au moins 40 ans, et il me semble également que c'était la marque Triplex, qui vendait ça à l'époque.
Il ne m'en reste qu'une, car la queue faisant 6mm de diamètre, j'en avais modifié pour des profils particuliers et m'en servir sur une affleureuse.

Medalegno
Je suis d'accord

Tout-à fait d'accord.👍 Je ne vais donc pas t'agonir du tout !
Il est peut-être nécessaire de percer, mais dans quelques cas très particuliers seulement.
Et plutôt que de chercher une mèche étagée qui ne sera pas donnée, et qui ne sera adaptée qu'à quelques cas de figure, on peut aussi regarder du côté de ce qui existe comme vis (ce que j'explique dans un commentaire dédié, sous cette question)

Medalegno

Heureux de vous avoir été utile. Bonne continuation. 😉

Medalegno
( Modifié )

Fragile, etiennedesthuilliers !?!?!😳
Non, pas du tout. J'ai bien plus confiance en ce genre de charnières qu'avec des paumelles classiques vissées sur le chant de panneaux MDF, quand bien même avec de la colle cyanoacrylate, à plus forte raison avec le format des portes du cas présenté.
Avec un tel format, je doublerais d'ailleurs les charnières en haut, plus 3 autres réparties sur le reste de la hauteur.

Medalegno

Que votre méthode améliore la tenue des vis dans le chant de MDF, je n'en doute pas, etiennedesthuilliers. Mais je ne dis pas pour autant que c'est fragile, comme vous le dites concernant les charnières invisibles.
Ceci dit, je note que vous êtes un "vrai pro", et que donc les autres seraient des faux... 🤨

Medalegno

C'est exactement ce que je dis, executionbois.
Il peut exister plusieurs méthodes. Chacun peut trouver celle qui lui convient, selon ses contraintes, son équipement, son expérience, ses habitudes, et sa confiance.
Que celle des vis renforcées par de la cyanoacrylate puisse en être une, je le dis aussi. Mais je ne la balaye pas d'un revers de main en affirmant de façon péremptoire, que ce serait "fragile", parce que ça ne serait pas ma méthode privilégiée.
Quant-à user de l'argument d'autorité d'être un "vrai pro" pour dénigrer un avis différent...comment dire... 🧐😧

Medalegno

"Je suis bien placé pour le dire" concluant votre commentaire : Argument d'autorité encore.
(Toute autre personne que vous, ne serait donc pas "bien placée" pour donner son avis ? 🤐)
Quant au fait que vous me laissiez tout de même libre de croire ce que je veux, je ne peux que vous remercier de votre immense clémence et mansuétude de "vrai pro" à mon égard, etiennedesthuilliers. 😞

Medalegno
( Modifié )

Ceci dit, je ne pense pas que toutes ces chamailleries répondent à la question posée ici. Votre avis et méthode doivent être respectées, et peuvent avoir leurs intérêts. Mais les autres, tout autant testées et éprouvées, y ont peut-être aussi le droit. 😉
Cordialement.

Medalegno
( Modifié )

Je pourrais effectivement te faire un croquis, mais au préalable, il serait intéressant que tu nous fasses, toi, un croquis avec les différentes cotes, pour bien que l'on comprenne ta configuration, tes différentes épaisseurs et les recouvrements/encastrements. Là, je tente de te proposer une ou des solutions, mais sans être sûr du problème, puisqu'on n'a pas précisément les infos que je viens de lister.

Je parlais, plus haut, de charnière de type Blum France. Peut-être que ça serait faisable avec des charnières pour porte épaisse, avec un recouvrement de 9 (soit pour montant intermédiaire). Mais sans pouvoir être sûr à 100%.

Sinon, pour tes futurs projets, c'est typiquement le genre de problème qu'il faut envisager et résoudre dès la conception du meuble, avec éventuellement la fabrication d'un prototype pour valider le fonctionnement et le modèle de charnière, avant de lancer la fabrication.
Bon WE !

Medalegno

Merci
Comme dans beaucoup de domaines, il se trouve des qualités très inégales, sans doute. Certains fabricants assez bas de gamme tentant peut-être, par l'apport de ce traitement de façon bien visible, de se donner une image plus "high-tech" que leurs produits n'auraient réellement.

Medalegno

Merci.
Effectivement, ces revêtements existent aussi dans d'autres domaines, appliqués principalement pour leur aspect, soit noir (pour des montres par exemple) soit "arc-en-ciel" ou de différentes couleurs unies sur divers objets décoratifs. Même si les fabricants concernés mettent aussi en avant l'aspect protection aux rayures. Mais je ne m'y étais pas attardé, m'intéressant plus à ce que pouvait apporter ce traitement au domaine qui nous intéresse ici.
Donc, ce que tu dis conforterait l'idée que les plus chatoyantes et voyantes, ne seraient pas celles auxquelles le traitement apporterait le plus ?

Medalegno
( Modifié )

Merci.
Pour ce qui est de ta question, je n'ai pas la réponse 🙂
Forges de la Loire a pourtant la réputation d'être un fabricant sérieux (même si, tout ce qu'ils vendent, et peut-être ces fraises, ne sont pas produites chez eux)

Pour quelle utilisation, et sur quel type de machine, as tu testé ce type de fraises ?
La différence de prix était importante, par rapport à un modèle similaire sans ce traitement ?

Medalegno

Chaque machine ou outil a ses avantages et inconvénients, suivant l'application.
En l'occurrence, la question initiale posée ici concernait la réalisation de profils "prise de main" dans des façades de portes et tiroirs de meubles ou cuisines. Pas sûr que la "moulurette" ou "mobylette" Resch, parfaite pour un cas de main courante débillardée, soit l'outil le plus pratique pour le problème posé ici 😄

Medalegno

Ouch... Je n'avais pas vu cette question date d'il y a 4 ans ! Du coup, Ateliers Le Chapelain a peut-être résolu son problème ! 😂

Medalegno

Pour la préhension, la déplacer ou la ranger, la prépositionner sur la pièce ou panneau à entailler, oui, sans doute.
Mais pour l'usinage en lui-même, sur tous les docs ou toutes les vidéos de chez Lamello, ils la maintiennent de la main gauche par appui sur la table ou le guide, et main droite soutenant et poussant le corps de la machine à l'arrière.
Sauf dans les cas où c'est la semelle qui sert de surface de référence, en appui, tout comme le panneau à entailler, sur une table.

Medalegno
( Modifié )

cray
Tout-à fait. La machine est alors parfaitement maintenue sur l'une de ses surfaces de référence, ce qui limite les micros mouvements parasites, par rapport au fait de le tenir uniquement par le corps de la machine.

Dans cette même idée, je parlais plus haut de la lamelleuse ELU DS 140, une très ancienne machine que j'ai encore. Sur cette machine, pas de poignées arceau comme toutes les lamelleuses classiques. Mais une poignée (que tient la main gauche) directement solidaire du bloc table/guide. Et à l'utilisation bien plus fiable et précise que les machines de type coulissantes.

Medalegno
( Modifié )

AnthonyV15
OK. Donc, tu la tiens correctement pour limiter au maximum, les éventuels mouvements de haut en bas de l'arrière de la machine. C'est déjà une source d'imprécisions d'éliminée.
Essaye de bien ressentir la machine et de pousser toujours de la même manière.
As-tu essayé de tester sa précision, en te servant d'une table (parfaitement plane, bien sûr) comme surface d'appui pour les deux pièces à assembler, pour voir si tu as toujours le même souci ?
Vérifie aussi que ta fraise soit correctement montée, qu'il n'y a pas de crasse accumulée sur la flasque sur laquelle elle prend appui. (S'il y en avait, ça mettrait la lame en oscillante, et augmenterait la largeur de l'entaille)
Mais après cela, si tu ne gagnes pas suffisamment en précision, je crains que le problème, qui vient bien et uniquement de ta machine et des jeux qu'elle présente, n'ait pas d'autre solution que d'en changer.

Medalegno

Le domaine du vide est en effet totalement contre-intuitif, pour qui n'en a jamais exploré les possibilités. C'est vraiment un autre monde à découvrir.

Par exemple, une des choses des plus déroutantes que j'avais découverte avec ces systèmes de collage sous vide, c'est lorsqu'il y a un trou dans la membrane ou bâche de la poche ou table. Rien de plus simple à réparer, contrairement à ce qu'on pourrait intuitivement penser : un vulgaire bout de scotch des plus courants sur le trou, et la dépression en assure la parfaite étanchéité.

De la même manière, pour la pression au milieu d'un panneau, il faut s'enlever de l'esprit que ce serait la membrane, par sa tension, qui assurerait le serrage sur une grande surface. Alors que c'est, une fois le vide créé, la pression atmosphérique qui assure une pression égale sur chaque centimètre carré de la surface de la poche. Ainsi, avec une pompe capable de descendre à -0,8 bar ou Kpa, par rapport à la pression atmosphérique (ou pression relative), c'est 800 grammes de pression au cm² qui s'applique, de manière égale sur chaque cm².

Ceci dit, notamment dans le cas d'un collage de placage, il vaut tout de même mieux superposer un panneau parfaitement plan, (en mélaminé, par exemple, pour ne pas qu'il n'adhère au placage), afin d'éviter d'éventuelles ondulations. Ondulations qui seraient dues, non pas à une inégalité de pression, mais une répartition irrégulière de la colle.

Medalegno

Pour un système godet/gravité, l'avantage de l'investissement réduit est évident, oui.
Par contre, suivant les surfaces à appliquer, ça nécessite de le re-remplir souvent, avec les risques d'en mettre à côté. C'est lourd à l'usage. Et concernant le nettoyage, c'est impérativement après chaque utilisation, et en fin de travail ou journée.
Alors que des pots sous pression, j'en connais qui ne sont quasiment jamais nettoyés, car la buse du pistolet trempe en permanence dans le diluant (adapté, bien sûr. Surtout pas de l'acétone !), lorsqu'ils ne sont pas utilisés.

Medalegno

La raison, je ne sais pas. Peut-être une plage d'utilisation plus étroite que la pistolable classique, un temps de gommage plus serré, des conditions de température et/ou humidité plus contraignantes...
Les colles en bombonnes doivent être remuées, avant usage pour une bonne homogénéisation, il me semble (contrairement à la pistolable). De plus, le gommage est quasi immédiat (encore plus rapide que la pistolable). Cette dernière contrainte, en plus d'être difficilement compatible avec une pulvérisation pour des portes revêtues de stratifié (3 à 4 m², en comptant les deux faces), parait assez inhabituelle pour un utilisateur habitué à des colles plus classique, laissant peut-être des temps de gommage trop longs.
En tout cas, j'ai eu plusieurs témoignages convergents récemment, au sujet d'artisans ou entreprises ayant connu de tels désordres avec ce type de colle, parfois à grande échelle.

Medalegno

J'ai toujours cette ELU DS 140, qui me sert encore régulièrement.
Très précise, effectivement, en tout cas une fois réglée, et pour les usinages en eux-mêmes.
Un peu moins pratique, par contre, si on a besoin d'un réglage sortant de la plage possible par la molette prévue pour ça. Pour ma part, j'intercale 1 ou plusieurs lamello (ou autre cale d'épaisseur) entre le guide en métal et la table, ceci des deux cotés, avant de serrer les deux tiges. Ensuite, je peux obtenir un réglage plus fin, au besoin, avec la molette.
Autre défaut, assez lourde et encombrante.
Mais c'est compensé par le fait qu'elle est bien plus pratique et équilibrée que la configuration classique des lamelleuses, pour réaliser des rainures continues.

On notera aussi, en référence à un autre commentaire sur la façon de beaucoup d'utilisateurs pour tenir les lamelleuses, que j'ai laissé plus bas, que cette machine n'a pas de "poignée arceau". Mais qu'elle se tient, main gauche sur la poignée ronde, elle-même directement solidaire du bloc table-guide. Et la main droite sur le corps de la machine pour lui donner le mouvement de rotation.

En Fait, ELU, à l'époque (dans les années 80), avait opté pour cette configuration, parce que le brevet initial de LAMELLO n'était pas encore tombé dans le domaine public !
Et je rajoute aussi qu'à l'époque, la marque ELU (précédemment Eugen Lutz, et plus tard devenue DeWalt), c'était LA MARQUE des menuisiers. Comme ce qu'est devenu FESTOOL aujourd'hui.

Medalegno

Intéressant ! Je posais d'ailleurs une question sur le même sujet de l'utilisation éventuelle du sureau ici, et de ses éventuels intérêts en tournage.
Mais s'il est si méconnu, et si peu utilisé, c'est sans doute du fait des diamètres réduits des troncs qu'on peut trouver, bien inférieurs aux frênes, tout simplement.