Pour le sens de serrage... je m'interroge.
J'ai eu à chercher un mandrin pour tour à bois, il y a quelques mois. J'avais alors parcouru pas mal de docs, de catalogues et sites internet, pour comprendre le sujet et savoir ce qui existait. Et bien, je ne me souviens pas d'avoir vu qui que ce soit proposer de mandrins avec sens de serrage inversé (J'avais d'ailleurs fini par acheter là, vus les prix qu'ils proposaient !)
Avec un tranchet et deux trusquins(maison) tu dois pouvoir rivaliser.
Oui, en termes de précision, oui. Mais s'il est maintenant professionnel, ça n'est certainement la solution la plus rapide et la plus reproductible en série.
Et puis, il parait tellement peu sûr de lui que ça n'est peut-être pas la meilleure chose à faire, que de lui donner de mauvaises idées.
Pour être un vrai professionnel, c'est une des premières choses basiques à faire, que d'apprendre à percer droit !
J'ai été professionnel aussi, et des gabarits de ce genre, j'ai dû en faire des tonnes, à plein d'occasions, et pour résoudre plein de problèmes, pour me faciliter la vie tous les jours. Et même avec des gabarits faits maison, c'était nickel.
Artanux
Voilà, tu t'exerces sur des chutes, pour apprendre à percer droit !
Il va falloir être un peu plus sûr de toi, ou te donner des moyens pour te rassurer, et petit à petit, le devenir. Apprendre à trouver des solutions, tous les jours, pour résoudre ces petits problèmes du quotidien quand on est pro (ou même ouvrier, et quel que soit le métier, d'ailleurs).
Nous avons tous fait pareil, "c'est en forgeant qu'on devient forgeron", dit-on... mais encore plus en réfléchissant pour trouver des solutions pour mieux forger, plus facilement, plus rapidement et plus efficacement.
- Pour le type de gabarit, c'est exactement ce que montre ta vidéo, que je viens de regarder (vite fait)... sauf que nous faisions ça, bien avant que YouTube n'existe
1 - Le Hêtre peut difficilement être considéré comme un bois "mou". Quant-a l'emploi du mot "relativement", pourquoi pas. Mais dans ce cas, il faut préciser à quoi on le compare.
2 - Même des bois considérés comme durs, tu arriveras toujours à les rayer avec l'ongle. Plus ou moins, et selon la force appliquée. Bref, ça n'est pas très mesurable, comme le sont les méthodes de mesures normalisées, genre "Dureté Monnin".
3 - La première photo m'en donnait déjà l'impression. Les 3 autres postées ci-dessus me confortent dans mon avis. Je pense donc à de l'érable. Qui est aussi un bois dur, au passage. Maintenant, j'avoue que cette teinte grisâtre est surprenante. Peut-être des restes d'une ancienne finition. Elle a été décapée ? poncée ?
Pour limiter les courants d'air, on peut simplement mettre une cloison... avec une porte.
Si c'est pour éviter les curieux (ou enfants ou que sais-je), on y met une bonne serrure.
Parce que, en cas de quelque problème à l'étage auquel il donnait accès (dégât des eaux, incendie, animaux qui y auraient trouvé refuge, etc), pas très pratique d'avoir à casser la cloison.
Étonnant, tout ça
Bonne solution ! J'aurais tout de même conseillé d'utiliser 4 récipients qui ne risquent pas de rouiller (bocaux en verre, pot en plastique, etc)
Et je rajouterais, à l'attention de Didou180, que si ses pieds de commode sont si mouillés... il faudrait encore plus vite se préoccuper de sauver le parquet qui lui a transmis autant d'eau !
Merci glaude !
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C'est bon, le compte y est !
stefdefoot
Il serait intéressant de poster une image de ta mortaiseuse, pour comparer et vérifier que toi et notus2010 parliez bien de la même MB19. Car effectivement, il y en a qui datent des années 2000 (alors que Lurem ne produisait déjà plus toutes ses machines, car rachetée par le groupe Métabo en 1998). Puis, les fabrications en interne n'ont cessé de décliner, progressivement remplacées par de la simple revente (après collage d'autocollants LUREM) de machines produites ailleurs dans le monde, jusqu'à la fin de l'entreprise début des années 2010.
Aujourd'hui, le nom a une nouvelle fois été racheté et est simplement collé sur des machines, juste pour bénéficier de la notoriété passée de la marque.
Il n'empêche, bien évidemment, que ta MB19 t'apportes toute satisfaction, et tant mieux. Mais soyons juste sûr qu'il s'agit bien de la même production.
Bonbonveronbi
Avec ce genre d'usinages de losanges, et une fraise qui travaille des 2 cotés simultanément, quoi qu'on fasse, il y aura toujours un côté en opposition, et l'autre en avalant à la fois. Toutes les passes suivant un angle du panneau se passeront bien, car en couchant le fil, et suivant l'autre angle, provoqueront des éclats, plus ou moins importants, car le relèveront.
La seule solution qui résoudrait toutes les configurations, serait de pouvoir utiliser une fraise au sens de rotation inverse. Mais cela est impossible, sur défonceuse portative (et les fraises inversées sont rares, ou fabriquées sur commande).
On discute, on discute, mais j'imagine que c'est avec une fraise de ce type, que tu travailles, Yggdrasil ?
Tout à fait d'accord concernant ce genre de fraise, dont la pointe axiale tourne sur elle-même, et a donc tendance à chauffer.
Pour le reste, même réponse qu'au commentaire de bonbonveronbi, ci-dessus. Pour l'usinage de ce type de motifs en losange, quel que soit le sens d'orientation de l'usinage dans le panneau, il y en aura toujours un qui posera problème.
Tu parles de commencer par l'usinage en contrefil. C'est tout à fait vrai, pour un panneau à plates bandes, notamment. Panneau rectangulaire dont le fil est parallèle à deux des côtés, donc. Mais imagine un panneau à plate bande, dont le fil est cette fois en diagonale. Il y aura, dans cette configuration, toujours 2 sorties d'usinages qui seront plus à risques.
Pour la scie qu'on équiperait d'une fraise de toupie, ça pas à la portée de tout le monde, suivant le matériel... ou l'expérience.
Ayant eu à traiter le cas en tant que pro il y a quelques années, où nous devions changer de dégauchisseuse (équipée alors de fers carbure, il est important de le préciser), j'avais opté pour un arbre à plaquettes. La différence de coût à l'achat était alors assez importante (plus qu'aujourd'hui, semble-t-il). Mais à l'usage, et sans doute en grande partie parce qu'utilisant des fers HM avant, le changement a été bénéfique car le coût d'usage était moindre.
Les temps de changement (d'un jeu complet) ne sont qu'à peine plus longs. Mais on s'y retrouvait largement ensuite. Alors que sur l'ancienne équipée de fers, il fallait procéder au changement de l'ensemble, désormais, on pouvait se contenter de tourner ou changer que les plaquettes les plus usées ou marquées, cela de façon très rapide. Il est aussi possible d'intervertir les plaquettes, entre zones très utilisées et celles qui le sont moins.
Sur une traditionnelle, en cas d'usure, il fallait tout changer, puis faire affûter. Avec des risques d'imprécision de réglage, même avec un gabarit correct. Des risques de choquer les fers, pour un utilisateur peu précautionneux. Plus le coût des affutages, et la nécessité d'avoir 2 jeux complets. Même en cas de brèche dans les fers, il fallait procéder avec le gabarit, desserrer chaque fer, afin de les décaler pour éliminer le défaut.
A contrario, pour l'arbre à plaquettes, tourner ou même changer une ou quelques plaquettes était très rapide, car ne nécessite aucun réglage, et pas de gabarit.
Mais je parle bien sûr là de notre cas précis, avec une utilisation pro et une activité spécifique, toutes données pour lesquelles j'y avais trouvé avantage.
Pour un usage amateur, les paramètres seront certainement différents. Notamment le fait qu'un amateur qui s'intéressera à une machine à arbre à plaquette (donc, plaquettes HM), la comparera avec une dégau classique... mais équipée de fers HSS. Et là, le coût d'usage ne sera pas le même.
Pour la marque de la machine, Orgeat, il s'agit, comme beaucoup d'autres machines aujourd'hui de productions qu'on retrouve sous plein de marques et couleurs différentes... y compris sous des pseudo marques aux noms germaniques du genre "Holz-truc" pour faire plus "Deutsche Qualität". Mais difficile de te donner un avis plus précis.
S'il s'agit de panneau mélaminé, on ne peut pas à proprement parler qualifier ça de "placage".
Je pense qu'il parle d'autre chose, encore faudrait-il qu'il nous le précise.
Fabien R J'ai effectivement posé la question, de savoir ce qu'il entendait, par "faire du placage". Question qui reste sans réponse pour l'instant.
Par contre, pour avoir pratiqué ce métier, non seulement je pense, mais je sais, que l'appellation faire du placage ne s'applique pas au mélaminé.
Ce fût aurait été en MDF ou bois massif, donc susceptible d'être poncé pour ajuster les arêtes après collage, je n'aurais pas hésité une seconde à le faire d'un seul coup. Ma méthode aurait été un poil différente de celle de Kentaro.
- J'aurais fait des anneaux en CP, avec une découpe octogonale à l'intérieur (3, 4 ou plus d'anneaux, suivant la hauteur du fût que Jijy ne nous donne pas ). Des découpes légèrement plus grandes que la section finie.
- Ensuite, scotchage et encollage des 8 joints, et roulage de l'ensemble. Scotch en bandes transversales, plutôt que tout le long des joints, afin de laisser des parties apparentes, lors du collage, et pouvoir ainsi mieux les visualiser et ajuster.
- Le fût positionné debout, on enfile les anneaux, et on procède au serrage au moyen de petits coins en bois, 2 par segment d'octogone (16 coins par anneau, donc), un de chaque coté de chaque plat. De cette façon, on peut gérer et ajuster le serrage de chaque coté de chaque section, et de chaque joint. Avec un seul serrage par vis filetée au milieu de chaque face, impossible de différencier la pression de chaque coté.
Mais ma réserve à l'emploi de cette méthode, c'est qu'on est ici sur des panneaux avec un placage de 6/10e. Donc au moindre désaffleur, c'est la perce assurée.
Je rajoute aussi que, Jijy ne nous donnant pas non plus la section réelle de son fût , il reste à vérifier que les plats soient suffisamment larges pour cette méthode soit applicable. Avec des plats trop étroits, difficile d'y placer 2 coins et d'ajuster les joints.
>>> D'où l'intéreêt de donner un maximum d'info, lorsque quelqu'un pose une question, un sujet ici. Petit rappel en passant.
Voilà ! Et le résultat est parfait
Parfois, mieux vaut revenir aux bases, à l'atelier, arrêter de réfléchir bêtement devant son ordinateur. En plus, je l'ai mise en œuvre des tas de fois sans problème, cette méthode. Je pense que je me suis laissé embarquer par sa demande au sujet du serrage, alors qu'il n'y en nul besoin.
Pour l'absence d'assemblage dans les coupes, il faut se rappeler que sa colonne sera en 19 et non en 12, donc avec des surfaces de collage plus importantes. Et s'il s'agit d'un piètement, l'effort sera principalement vertical. Après, on peut toujours rajouter une pièce octogonale insérée et collée de chaque extrémité, pour s'assurer que l'octogone soit parfait, et qu'il le reste.
Et bien si c'était si "bien gras" que cela, comme tu dis lebougnat, ça peut clairement être une cause de ton problème, si.
Il ne faut pas que les cônes, mâle et femelle, soient gras, en tout cas, pas exagérément, lebougnat & glaude.
Maintenant il ne faut pas qu'ils soient complètement secs non plus. Sinon, en cas d'humidité, les deux peuvent adhérer par de l'oxydation, et devenir très difficile à démonter en cas de nécessité.
Il faut nettoyer parfaitement les deux cônes, puis les humidifier avec du WD40 ou similaire en essuyant le surplus, avant de le monter.
Je fais d'ailleurs pareil pour des queues de fraises dans des défonceuses ou affleureuses, après m'être fait avoir par de l'oxydation sur des machines qui avaient trainé sans être démontée, et ambiance trop humide.