Olivier80
Une sphère insérée/incluse dans un cube (donc sans qu'aucune partie ne dépasse les surfaces du cube)... mais une sphère avec des parties émergentes (donc des parties qui dépasseraient les surfaces)...
Hmmm un peu contradictoire, tout cela, mais toujours pas clair
Beaucoup ici se sont creusés la tête pour tenter de comprendre ta demande, et d'y apporter des réponses et des conseils, plusieurs manifestement partant sur l'idée que tu cherchais à tourner une simple sphère (simple, mais d'un gros diamètre), ce qui serait donc une fausse piste.
Il serait peut-être temps de nous montrer, au moins un croquis de ce que tu souhaites faire, que tout le monde comprenne et puisse, peut-être, t'apporter une ou des solutions adaptées !
Et le cube sera mobile à l'intérieur du cube ?
Mais où est donc passée la sphère ???
(Bon, je sais, il y a de quoi s'y perdre !)
Ah ben voilà, tu y arrives !
C'est sûr que comme ça, c'est désormais plus compréhensible pour tous. Et pour la face inférieure, c'est comme je l'ai dessinée ci-dessous ?
Mais c'est vrai qu'avec un petit croquis, d'emblée avec ta question, nous aurions pu t'aider.
Alors en fait, pas de nécessité, technique en tout cas, d'avoir un cube parfait. Seulement deux faces adjacentes parfaitement d'équerres, chacune d'entre elles, ainsi que l'une par rapport à l'autre, suffisait.
Le tournage se fait en 2 phases. La première en bois de bout, plus le creusage.
La seconde, plus délicate parce que déséquilibrée, fixée par la face arrière.
Moyen de fixation : une base carrée de 160 x 160, en contreplaqué, par exemple, avec un tenon également en contreplaqué maintenu dans un mandrin. Ton cube, collé à la colle à chaud sur cette platine. Pour le deuxième phase, avec deux faces comme décrites plus, il suffit de repositionner de la même façon sur la seconde.
Amusant à faire, en effet
Il est bien contrebalancé, puisqu'il s'agit de placage et non de massif commme beaucoup semblent croire. Et nul besoin, pour une composition de placage ou marqueterie, que le contrebalancement soit composé à l'identique.
Ce genre de réalisation, composé d'un panneau plaqué dans un cadre simulant montants et traverses, était très courant dans les années 60/70.
cocoM
Tu as parfaitement raison sur le fait qu'il s'agisse de placage déroulé. De l'okoumé précisément, qui, si on le connait aujourd'hui servant principalement à la fabrication de contreplaqué multiplis, n'a pas pour autant été exclusivement réservé à cet usage, depuis qu'on le connait et l'utilisons. Okoumé, qui avec le temps peut virer à cette teinte jaunâtre fadasse.
Par ailleurs, si des exemples d'usage de CP, seulement plaqué d'une face peuvent se trouver, les responsables sont certainement à chercher ailleurs que chez des fabricants de meubles à priori sérieux (ce dont, au vu des éléments dont nous disposons ici, je n'ai pas raison de douter), sans doute du genre de celui qui avait fabriqué cette table, il y a de fortes chances dans les années 60/70, où ce style de mobilier était en vogue.
Je ne serais d'ailleurs pas surpris (le propriétaire aurait facilement pu le vérifier si nous ne l'avions pas tous dissuadé de la mettre dehors ! ) qu'il s'agisse là de contreplaqué latté, très utilisé aux mêmes époques, et souvent fabriqué localement, quand pas directement chez le fabricant de meuble. D'où l'emploi d'okoumé déroulé pour les parements (qui succédait au peuplier... dont on a retrouvé l'usage aujourd'hui depuis que le marché de l'okoumé s'est restreint) et son accès facile pour ses fabricants pour d'autres usages, comme du contrebalancement notamment.
Dans une des premières boites où je suis passé, il subsistait un très gros stock d'okoumé déroulé de différents formats et épaisseurs, restant de son activité passée de fabrication de contreplaqué latté et même multiplis. Il nous arrivait couramment de l'utiliser pour d'autres usages, comme de contrebalancement, ou pour du contreplaqué moulé.
Pas pour se relancer. L'entreprise Lurem historique a fermé ses portes il y a 10 à 15 ans. Seul le nom a été racheté, et sert aujourd'hui à son détenteur pour vendre tout un tas de machines aux origines diverses, seulement badgées Lurem... pour tenter de bénéficier se sa réputation passée.
Bah, 8000€ le nom... et la réputation qui va avec. Pas cher !
Erebor
Le prix du nom, négocié ? Pas du tout, lis l'article.
Avant le dépôt de bilan, qui a mené à cette liquidation finale, il est vrai qu'ils ont enduré pas mal d'années de vicissitudes, entre redressements, licenciements, diverses reprises dont la dernière par Metabo, etc.
Lurem n'était déjà plus la marque que j'ai connue jusqu'aux années 90/début 2000, qui vendait d'ailleurs aussi jusque-là des machines lourdes pour professionnels de très bonne renommée. (J'en ai même vendu ! ). Ils étaient déjà dans le cercle vicieux qui allait mener à leur dépôt de bilan final. Cela dit, ils produisaient tout de même des machines de qualité très correcte. J'ai toujours une scie à ruban Lurem de 2008 de très bonne qualité.
Sélection, oui, et encore. Éliminer le cœur et les défauts.
Pour la disposition et orientation des cernes, et en tout cas pour un ouvrage intérieur et si on a un bois sec, non.
Ça, c'est juste un truc depuis peu mis à la mode par des YouTubeurs et repris par tous les groupes d'amateurs.
(je ne dirais pas la même chose pour un ouvrage extérieur, où là, ça peut avoir un intérêt)
Atelier Eustache
C'est vrai qu'on peut parfois avoir des "micros tuilage", souvent dus aux variations de température et d'hygrométrie, des lieux où les mobiliers concernés sont utilisés, d'ailleurs. Et si elles doivent se former, au moins avec des épaisseurs supérieures à 30, 35mm, ça n'est pas un profil acier qui les retiendra.
Pour de grands formats, on parlerait alors de déformation, plutôt que de tuilage. Déformations qui pour le coup, peuvent être retenues par un piètement avec ceinture, ou un piétement lourd à chaque extrémité (genre table Monastère).
Maintenant, si on part de bois à un taux d'hygrométrie adapté, on limite grandement tous ces risques, et s'ils se produisent, ils restent très limités.
Atelier Eustache
"Micro-tuilages", c'est de l'ordre du demi millimètre par 15 à 20 cm, sur les alèses les plus larges. Donc quasi imperceptible. Et seulement si fabriqué avec du bois sec, et exposé à des conditions d'hygrométrie et de température très différentes ensuite.
J'ai beau apprécier les vielles machines, et en avoir vu ou parfois utilisé un bon nombre au cours de mes pérégrinations professionnelles, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu cette marque.
Tu peux tout aussi bien t'inspirer d'une scie existante ou plus courante. Plutôt que de rechercher une doc, à priori, quasi impossible à trouver, et qui de toute façon ne t'apporterait pas vraiment d'élément de plus que tu ne puisses voir ou mesurer sur d'autres scies du même genre. Tu y gagnerais ton temps.
Ces deux dispositifs n'ayant que peu évolué, au fil des époques, et restant de conception relativement simple, si tu sais travailler le métal et faire un peu de mécanique.
"sec" et "depuis un moment", ce sont des mesures au doigt mouillé, ça. La preuve, tu n'en connais pas l'hygrométrie.
Ça n'est pas parce qu'il est coupé et stocké, même à l'abri depuis longtemps, qu'il est à une hygrométrie adaptée.
Bruno78
Avec un hygromètre (et un hygromètre fiable et de qualité). Prêté par un ami, chez un menuisier à proximité ou que tu connais, ou si tu en as l'usage, tout simplement acheté.
Sans rainure, ça pouvait être pire, oui.
Maintenant, certaines ont peut-être été rainurées par celui qui les a faites ou posées, parce qu'elles commençaient à tuiler, à l'atelier. Possible aussi que certaines étaient posées sur un sol, ou contre un mur plus humide que les autres ?
Difficile d'en tirer quelque conclusion. Il aurait été nécessaire, pour avoir une ou des hypothèques plus probantes, en mesurer l'hygrométrie, dès le démontage.
La seule chose sur laquelle on peut être formel, c'est que ce ne sont pas les rainures qui ont provoqué les déformations !
Timoun
C'est décrit dans un DTU... je ne sais plus lequel. De mémoire, au dessus de 100mm, il me semble qu'il est conseillé de pratiquer 2 rainures, d'un 1/3 de profondeur, et divisant la largeur totale en 3 sections égales.
Pour tes plinthes de 95mm (soit quasiment 100), tu peux en faire 2, mais si tu veux tu en fais plus.
Pour la largeur de la rainure, peu importe, tant que ça "libère les contraintes"
Il y en a de toutes sortes, sur LBC. Des petites, des grosses, pour l'amateur ou pour le pro. Des marques chinoises sans suivi, aux marques EU ou françaises avec revendeur, accompagnement, SAV, pièces détachées, etc.
Des revendeurs ou constructeurs font leur pub sur LBC, aussi. Il n'y a pas que de l'occasion. Tiens, je vois que tu es en Dordogne. Entre autres constructeurs français, il y en a un dans le Tarn : MECANUMERIC. Un autre en Mayenne : SBC Automation. Et ce ne sont que 2 exemples.
Je vois que tu as consulté MEKANIKA. Je ne sais pas quelle est ton activité précise, mais pour un menuisier avec une activité classique, ça n'est clairement pas dimensionné et adapté pour.
Sinon, toujours concernant ton activité, je ne l'avais pas précisé au départ, cela me paraissant tellement évident, il faut que tu évalues bien ce que pourrait être ton besoin, afin de juger si un tel investissement est pertinent pour toi dans ton activité propre. Ce que tu vas y usiner, estimer ce que ça te fera gagner comme temps.
Ou alors, il te faut imaginer vers quel domaine orienter et développer ton entreprise pour que cet investissement soit employé au mieux, en plus ou en dehors de ton activité actuelle. Et pas juste acquérir une CNC pour remplir ton nouvel atelier ou parce que dans 30 ans, tout le monde en aura.
Je peux aussi te conseiller de lire ce qui s'en disait déjà ici, il y a quelques semaines, sur le même sujet.
Mekanika est certes sérieux, mais dans son créneau.
Ça reste des machines de construction relativement légères, destinées à des usinages légers, peu exigeant en termes de puissance et de format. Qui s'adresse à des pros se limitant à ce type d'usinages, voire à des amateurs+++
Et finalement très chères, par rapport à leur construction.
OK, tu en as vérifié l'hygrométrie ?
Je ne sais rien de ta connaissance du sujet, mais un stockage de dizaines d'années ne signifie en rien que c'est ultra archi sec. Le bois s'équilibrant, ou s'adaptant à l'hygrométrie ambiante de l'endroit ou du local où il est stocké. Un bois peut très bien reprendre de l'humidité, comme en perdre ou reperdre, même après des années.
Si tu veux quelque chose d'invisible (ou presque, hormis un perçage), tu as aussi la solution des Clamex, de chez Lamello, proposés par Ara. Mais ça nécessite d'avoir une Lamello.
En invisible, et surtout pour plusieurs montages et démontages, tout système ou quincaillerie ce que tu trouveras n'aura la résistance que lui permettra tes panneaux. A savoir, bonne pour le CP bouleau, et moyenne et de + en + faible au fil des remontages concernant le méla.
Plus résistantes et durables, il y a des solutions, mais visibles.
J'en suis arrivé à la même hypothèse de fixation préable du T au mur, pour que ça serve à quelque chose. Peut-être que executionbois a omis d'aller jusqu'au bout de son explication ?
Ou sinon, si le meuble est suffisamment haut, fixer la traverse du haut au mur, par un tasseau ou une cornière... mais comme nous n'en connaissons pas la hauteur