OK, pour réaliser ces "embases" de pieds, donc.
Mais, par ailleurs, ça ne résout pas le problème de plateau non tenu par une ceinture ou équivalent, et qui sera libre de ses mouvements et sa relative souplesse.
Ara Je ne parlais pas d'une "souplesse" de la liaison platine acier/plateau, mais bien celle du plateau lui-même.
Paul26 Pour la fixation, des inserts vissés seront bien plus sûrs et auront une bien meilleure accroche et tenue que de simple vis, je confirme. De simples vis seraient très vite arrachées.
Reste que d'y mettre 4 inserts, si proches d'un bord et d'une extrémité du plateau (+/- 15mm) risquerait de le faire fendre.
D'autant qu'avec des pieds de 90², donc des platines de 80² afin être encastrées dans le haut du pied, l'écartement des vis serait de quelque chose comme 60mm, ce qui ne donne que très peu d'assise à la platine.
Donc cette solution reste un pari... mais je n'y risquerais pas beaucoup d'argent.
Paul26 Non, toujours pas.
Tu peux y ajouter toutes les vis que tu veux, mais ça ne fera que favoriser la fente du bois, et la tenue reste très faible sur 30mm.
Aucune surprise. Cette partie sud-est de la région d'Emile Romagne, autour de Rimini, ainsi que la partie nord-est de la région voisine des Marches du côté de Pesaro, est un secteur géographique où se sont développés beaucoup de constructeurs de machines et outillage à bois, depuis très longtemps. Et beaucoup d'autres industries, d'ailleurs.
Pas de surprise, donc... ils sont tous voisins.
Parfait si tu as trouvé machine à te convenir.
Pour revenir sur mon (long) commentaire sur ce qu'était une affleureuse, c'est bien et uniquement de cette machine que je parlais. Pas d'une défonceuse.
Comme j'étais à l'atelier cet après-midi, avec la défonceuse de sortie (la "petite", j'ai aussi une plus grosse), j'en ai profité pour prendre des photos des deux.
Ça ne parait pas évident sur les photos, mais l'affleureuse est bien plus légère, et se manipule à une seule main, contrairement à la défonceuse. Même si aujourd'hui, les affleureuses sont encore plus compactes et légères (l'affleureuse Hitachi doit avoir plus de 30 ans).
Pareil pour les puissances : 1050W pour la def. et 450 pour l'affleureuse.
L'usage de l'une et de l'autre n'est, à la base, pas le même, (même si dans l'absolu, on peut faire de l'affleurage avec la def., et aussi des petits défonçages avec l'affleureuse).
Ouch, à la "bocfil"... Ça fait des décennies que je n'avais plus entendu ce nom-là. Sinon, celui qui m'avait appris à l'utiliser l'appelait aussi "scie sauteuse" (c'était avant qu'on ne connaisse les versions électriques du même nom) ou scie à chantourner.
Mais sinon, très bonne méthode, oui.
Et d'accord concernant la râpe, mais aussi pour la préservation du CP 3mm, qui lui non plus n'y résistera pas longtemps !
Une vernisseuse à rouleaux !?!?!?
Là, entre son application au rouleau (à main) actuelle, on passe à l'autre extrême. C'est une machine qui nécessite des volumes conséquents, pour qu'un tel investissement soit amorti. D'autant plus que ça nécessite aussi toute une infrastructure, pour aller avec (chemins de roulement, chaine de séchage, sinon, on ne sait plus où mettre les panneaux, etc), et des contraintes de nettoyage importantes. Clairement pas une machine pour traiter quelques M², occasionnellement.
80x80x20, alors, non ? Si c'est bien ça, c'est effectivement plus rassurant. Mais sur la vue ci-dessous, la proportion de ce tube qui ferait 20mm est tout de même étonnante, par rapport à la traverse qui ferait 40mm, si j'ai bien compris.
Pour le vissage, nul besoin d'en avoir autant. Par contre, tu voulais percer dans les tubes, des trous oblongs, genre diam 10 ou 12 en dessous, et 4,5 en haut ?
C'eut été une possibilité, avec un plateau plus épais, mais dans ton cas, avec un plateau d'épaisseur 20 à 22, tu n'auras que peu de prise pour le vissage, et avec si peu, beaucoup de vis risquent de s'arracher. Sauf à y mettre des inserts filetés, mais là encore, la marge pour le faire est étroite. Une solution plus sécurisante pourrait être de fixer par un système de taquets, adapté à ta configuration.
Autre sujet, que je n'avais pas évoqué : Laisser la possibilité pour le plateau de varier en largeur.
Notamment en construisant la structure en retrait de tes retombées du U inversé que formera ton plateau, afin qu'il puisse se rétracter librement.
Par contre, si je comprends bien le parti pris esthétique de tes pieds qui viennent en applique sur tes retombées, ton plateau ne pourra pas s'élargir, puisque retenu. Ceci dit, ça n'est pas le cas le plus courant, mais ça peut se produire tout de même.
Mais autre conséquence, si le plateau se rétracte (ce qui se produit plus souvent), tu auras un espace entre le tube et la retombée.
OK, c'est plutôt rassurant quant au balant qu'aurait pu avoir la table. Ainsi que pour les jeux prévus pour que le plateau puisse travailler librement dans ta structure métal, puisqu'il semble y avoir un jeu de part et d'autre des retombées.
Par contre, pour la fixation, ça ne l'est toujours pas, à mon avis. Des vis de 20 avec rondelle dans un tube d'épaisseur 2mm (je suppose), ça ne laisserait que 16mm de prise. Tu as des risques d'en "foirer" une bonne partie, au montage.
D'un autre côté, avec autant de vis, ça pourrait empêcher le plateau de travailler librement... et de façon contre productive, favoriser l'apparition de fentes.
J'aurais proposé un système, inspiré des taquets traditionnels utilisés pour la fixation des plateaux, bois sur bois, mais adapté à ta structure métal. (image ci-dessous)
L'idéal serait de faire 3, peut-être 4 points de fixation par traverse. Mais inutile d'en faire plus.
Il s'agirait d'abord de coller, aux endroits déterminés, une pièce en bois massif. Ça permettrait d'assurer un vissage plus sûr, car dans une épaisseur plus importante. Ensuite, vient s'y visser la deuxième pièce, qui vient appuyer sur le plat.
Il serait nécessaire, c'est vrai, de souder des plats en plus... mais en contrepartie, ça éviterait d'avoir à faire une belle quantité de perçages. Et tu aurais un maintien du plateau plus sûr, tout en lui permettant de travailler sans trop de contraintes.
graphixtrem
Et bien non, ça ne revient pas au même, puisque la première partie est d'abord collée à ton plateau. Elle fait donc bloc avec ce dernier pour constituer des zones de plateau massives qui feront 40mm d'épaisseur, dans lesquelles tes vis auront plus de prise que dans du 20 ou 22 (30 à 35mm de prise).
Ta première solution pourrait être jouable, en effet. Mais il ne faut pas que ce que tu nommes "traverse", sur ton plan, soit dans un sens de fil perpendiculaire, à celui de ton plateau. Il faut que ce soient des blocs massifs, dans le même sens du fil.
Pour ta deuxième solution, tu remplacerais tes tubes de 40 par du 20 ? Ou alors il serait soudé au tube de 40 ? Ta structure de 40 apportait tout de même de la rigidité, que tu aurais beaucoup moins, avec du tube de 20.
Et pour cette solution, même remarque au sujet de ta traverse.
graphixtrem
Je déconseille fortement un système de traverse, qui serait dans un sens du fil perpendiculaire à celui du plateau. Ce qui reviendrait à ajouter un problème qui, à la base n'existe pas, et s'exposer à des risques de déformations ou de fentes tout à fait évitables.
Il y a deux problèmes à résoudre dans ta configuration. La question de la fixation, en elle-même. Mais aussi le fait que ton plateau ne fasse que 20 à 22mm pour s'y visser. (j'ai décrit plus haut les problèmes que ça peut poser)
La solution que je préconisais, c'est une solution inspirée des taquets traditionnels, qui ne sont que des points de fixations ponctuels. Pas une longueur dans un sens du fil perpendiculaire au plateau.
Mais dans ton cas, et pour s'adapter au cadre métal, ainsi qu'à ton épaisseur de plateau de 20 à 22mm, ces taquets seraient constitués de 2 parties.
Premièrement des cales ponctuelles, dans le même sens du fil que ton plateau, et qui seraient collées au plateau, donc parfaitement solidaires, et qui constitueraient ainsi un bloc massif bien plus épais et sécurisant pour s'y visser. (et deux pièces en bois massives collées entre elles sont bien plus résistantes que les deux mêmes pièces vissées)
Et ensuite, une seconde cale qui viendrait, elle, assurer la fixation du plateau au cadre. Celle-ci serait vissée dans le bloc massif, et prendrait appui sur un plat soudé au tube. Ainsi, tu viendrais la visser dans une épaisseur de massif d'environ 40mm au lieu de 20 à 22.
Pour tes tubes, la hauteur de 40mm apportait tout de même de la rigidité transversale. Si tu passes en 40 x 20, il serait tout de même préférable de les mettre à la verticale, pour garder la rigidité des 40, plutôt qu'à plat.
graphixtrem
Que les traverses ne soient pas une bonne idée... c'est ce qu'on se tue à essayer de te faire comprendre, Erebor et moi
Mais bon, bonne continuation à toi pour ton projet.
Ah si, au passage, je te fais tout de même remarquer que c'est aussi l'avis de menuisiers, que tu es venu demander ici
Montre-nous ta table, une fois terminée !
Erebor, oui et non. Si un panneau fin peut travailler plus facilement, on peut aussi l'en empêcher plus facilement.
graphixtrem
Bah, "froissé", non... Il en faudrait plus.
Mais tout de même un peu l'impression d'avoir perdu mon temps, à te conseiller, puisque tu es venu demander conseil sur une conception de table, déjà définie, pour au final ne tenir aucun compte des conseils qui t'ont été donnés et rester sur ton exact projet de départ.
Je ne remettrais pas en doute les compétences ou la réputation de ton menuisier, et effectivement, il serait malvenu de ta part d'aller lui expliquer comment faire, mais alors, je comprends mal la motivation de venir demander conseil ici.
Bonne continuation, dans ce projet, puis peut-être d'autres !
Je ne suis pas expert des huiles et similaires, même si je me suis intéressé au sujet, il y a quelque temps, lorsque j'étais encore en activité. J'en ai aussi employé, mais relativement peu, seulement pour des demandes spécifiques.
Si tu cherches un aspect "garni", il me parait clair que tu ne le trouveras que du côté des vernis, les huiles ayant justement pour intérêt d'offrir un aspect plus brut et naturel, sans être chargé.
Idem pour le côté protection. Les huiles ont des limites qu'on trouvera plus rapidement qu'avec un vernis.
Pour les huiles, tu trouveras des satinés, mais qu'il faut alors passer avec une ponceuse orbitale et un pad adapté. Par contre, pas de brillant que je connaisse, dans les huiles, qui du fait qu'elles ne soient pas filmogènes, n'auraient pas un très bel aspect.
À savoir que ces huiles sont aujourd'hui aussi très à la mode, parce que très promues, faciles d'accès et d'emploi pour le milieu amateur, qui pour certains deviennent pros et conservent la pratique (c'est le cas de beaucoup, sur ce forum). Elles ont des atouts esthétiques, mais pour de l'aménagement de véhicules de loisirs, aux mobiliers très exposés aux chocs, à la chaleur et humidité, chargements de toute sorte, etc, un vernis reste à mon avis une protection plus adaptée.
Manuto
Pas de quoi, c'était avec plaisir... Et au passage, merci à toi de venir t'intéresser aux réponses qui te sont apportées, et interagir avec ceux qui te les font. Ça n'est pas systématique, de la part de tout le monde... Mais passons.
Je ne sais pas dans quel secteur géographique tu as ton activité, mais des boites d'application de finitions vernis ou laque, il en existe pas mal, petites ou plus grosses.
Je te lisais ailleurs évoquer des panneaux déjà vernis. Ça existe bien, mais en effet, ça n'est pas chez les grossistes du coin qu'on les trouve. Ils sont produits par des boites spécialisées du genre Malvaux ou Toubois pour ne citer que 2 des plus connus. Ils produisent notamment beaucoup pour l'aménagement de bateaux de plaisance, domaine pas très éloigné du tien. Bien évidemment, les prix ne sont plus les mêmes, ces panneaux nécessitent plus de précautions et de protection à la mise en œuvre, etc. Mais suivant ce que tu utilises comme quantité... À toi de voir, tu as l'info.
Manuto Tiens donc, j'ai un ancien collègue qui s'est mis à son compte, il y 3 ou 4 ans près de Rosporden (en agencement, principalement). Sinon, pour la finition, j'ai un autre collègue qui fait de l'application, mais dans le nord Finistère, cette fois.
Le monde est petit !
Bravo, tu y es arrivé !
Tu pourrais tester la méthode que je proposais, avec une platine carrée, servant de support de pièce dans le mandrin.
Parfois, avoir d'autres méthodes de maintien que les classiques, entre pointe, ou avec tenon ou mortaise dans le mandrin, ouvre d'autres possibilités.
Olivier80 Je comprends. Mais la méthode que je proposais, c'était de coller l'ensemble du bloc sur une platine en CP, sur laquelle on aurait solidarisé un autre pièce, servant de tenon, pas juste par un tenon dans ta pièce de bois.
Par ailleurs, pour la colle chaude, il y a des astuces pour qu'elle ne prenne que peu d'épaisseur : Maintien de la viscosité avec un décapeur thermique. Chanfrein sur les bords de la platine, etc (Je sais, je suis très imaginatif, en matière de solutions. Mais souvent, ça aide !)
J'ai vu que j'avais un gros bloc de chêne, dans mon atelier... Mais je ne me souviens plus d'où il vient, depuis quand je l'ai
À l'occasion, je tenterai de le faire, avec des photos.
DînerChocolat
Ouch ! Ah ouais
Alors, ça serait une vis pour déboiter les assemblages ?
Ou pour travailler les mains dans le dos, peut-être... Ça marche aussi
DînerChocolat
OK, et bien si tu en as l'occasion, je serais heureux de le découvrir, si tu as un ou des exemples en image(s).
Il n'en reste pas moins qu'à la vue de la seconde photo, ça serait plutôt une configuration de presse relativement classique, qu'il recherche ici.
DînerChocolat Oui, mais nous ne sommes toujours pas dans le cas d'une vis de presse classique.
Après recherche avec Google image, il semble bien que cette photo vienne du site de Setin, (c'est d'ailleurs la seule source que trouve Google), où nulle part, il n'est précisé qu'il ne s'agisse pas d'une vis classique. Il s'agirait donc plutôt d'une image qui, à un moment ou à un autre, aurait été inversée, et aurait été mise sur le site sans plus de précaution.
Pour le risque de se voiler, (je le répète toujours à chaque fois que je vois ce risque évoqué), si on utilise du bois à une hygrométrie adaptée, il n'y a aucun risque.
Ceci dit, on aurait une épaisseur de plateau de 20 à 22, ce qui peut relativement facilement se retenir, s'il voulait le faire, et une structure acier 40mm. Donc pour moi, sur ce point, pas d'inquiétude particulière.
OK.
Tu préfères sans encastrement ?
Et bien dans ce cas, on va opter pour la seconde solution dont je parlais :
Le perçage, au lieu de le faire partiellement (ou de la moitié du diamètre en profondeur) tu le fais traversant ! Ça te fera 2 extrémités parfaitement usinées de forme concave, et parfaitement adaptées au diamètre de ton bâton... qui lui, sera resté intact, sans besoin de le percer, comme tu le souhaites.
Et la réponse à ta deuxième question :
comment le tracer (règles géométriques & astuces) ?
Et bien, tu fais une "boite", tu y places et y bloques ton bâton, et tu le perces à la perceuse à colonne. Rien de bien compliqué. Ça se trace (presque) tout seul !
Tu parles de la simplicité de ma réponse ?
En fait, n'étant pas sûr d'avoir parfaitement compris sa recherche laborieusement exposée, je me suis limité à laisser cette "image indice", qui peut mener à 2 solutions possibles, plus une variante.
Je développerai, s'il réagit, et confirme que c'est bien vers quelque chose de ce genre qu'il souhaite aller.
!?!?!?
Mais pour souder quoi ?