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19 commentaires
Medalegno
( Modifié )

Je pourrais effectivement te faire un croquis, mais au préalable, il serait intéressant que tu nous fasses, toi, un croquis avec les différentes cotes, pour bien que l'on comprenne ta configuration, tes différentes épaisseurs et les recouvrements/encastrements. Là, je tente de te proposer une ou des solutions, mais sans être sûr du problème, puisqu'on n'a pas précisément les infos que je viens de lister.

Je parlais, plus haut, de charnière de type Blum France. Peut-être que ça serait faisable avec des charnières pour porte épaisse, avec un recouvrement de 9 (soit pour montant intermédiaire). Mais sans pouvoir être sûr à 100%.

Sinon, pour tes futurs projets, c'est typiquement le genre de problème qu'il faut envisager et résoudre dès la conception du meuble, avec éventuellement la fabrication d'un prototype pour valider le fonctionnement et le modèle de charnière, avant de lancer la fabrication.
Bon WE !

Medalegno

Merci
Comme dans beaucoup de domaines, il se trouve des qualités très inégales, sans doute. Certains fabricants assez bas de gamme tentant peut-être, par l'apport de ce traitement de façon bien visible, de se donner une image plus "high-tech" que leurs produits n'auraient réellement.

Medalegno

Merci.
Effectivement, ces revêtements existent aussi dans d'autres domaines, appliqués principalement pour leur aspect, soit noir (pour des montres par exemple) soit "arc-en-ciel" ou de différentes couleurs unies sur divers objets décoratifs. Même si les fabricants concernés mettent aussi en avant l'aspect protection aux rayures. Mais je ne m'y étais pas attardé, m'intéressant plus à ce que pouvait apporter ce traitement au domaine qui nous intéresse ici.
Donc, ce que tu dis conforterait l'idée que les plus chatoyantes et voyantes, ne seraient pas celles auxquelles le traitement apporterait le plus ?

Medalegno
( Modifié )

Merci.
Pour ce qui est de ta question, je n'ai pas la réponse 🙂
Forges de la Loire a pourtant la réputation d'être un fabricant sérieux (même si, tout ce qu'ils vendent, et peut-être ces fraises, ne sont pas produites chez eux)

Pour quelle utilisation, et sur quel type de machine, as tu testé ce type de fraises ?
La différence de prix était importante, par rapport à un modèle similaire sans ce traitement ?

Medalegno

Chaque machine ou outil a ses avantages et inconvénients, suivant l'application.
En l'occurrence, la question initiale posée ici concernait la réalisation de profils "prise de main" dans des façades de portes et tiroirs de meubles ou cuisines. Pas sûr que la "moulurette" ou "mobylette" Resch, parfaite pour un cas de main courante débillardée, soit l'outil le plus pratique pour le problème posé ici 😄

Medalegno

Ouch... Je n'avais pas vu cette question date d'il y a 4 ans ! Du coup, Ateliers Le Chapelain a peut-être résolu son problème ! 😂

Medalegno

Pour la préhension, la déplacer ou la ranger, la prépositionner sur la pièce ou panneau à entailler, oui, sans doute.
Mais pour l'usinage en lui-même, sur tous les docs ou toutes les vidéos de chez Lamello, ils la maintiennent de la main gauche par appui sur la table ou le guide, et main droite soutenant et poussant le corps de la machine à l'arrière.
Sauf dans les cas où c'est la semelle qui sert de surface de référence, en appui, tout comme le panneau à entailler, sur une table.

Medalegno
( Modifié )

cray
Tout-à fait. La machine est alors parfaitement maintenue sur l'une de ses surfaces de référence, ce qui limite les micros mouvements parasites, par rapport au fait de le tenir uniquement par le corps de la machine.

Dans cette même idée, je parlais plus haut de la lamelleuse ELU DS 140, une très ancienne machine que j'ai encore. Sur cette machine, pas de poignées arceau comme toutes les lamelleuses classiques. Mais une poignée (que tient la main gauche) directement solidaire du bloc table/guide. Et à l'utilisation bien plus fiable et précise que les machines de type coulissantes.

Medalegno
( Modifié )

AnthonyV15
OK. Donc, tu la tiens correctement pour limiter au maximum, les éventuels mouvements de haut en bas de l'arrière de la machine. C'est déjà une source d'imprécisions d'éliminée.
Essaye de bien ressentir la machine et de pousser toujours de la même manière.
As-tu essayé de tester sa précision, en te servant d'une table (parfaitement plane, bien sûr) comme surface d'appui pour les deux pièces à assembler, pour voir si tu as toujours le même souci ?
Vérifie aussi que ta fraise soit correctement montée, qu'il n'y a pas de crasse accumulée sur la flasque sur laquelle elle prend appui. (S'il y en avait, ça mettrait la lame en oscillante, et augmenterait la largeur de l'entaille)
Mais après cela, si tu ne gagnes pas suffisamment en précision, je crains que le problème, qui vient bien et uniquement de ta machine et des jeux qu'elle présente, n'ait pas d'autre solution que d'en changer.

Medalegno

Le domaine du vide est en effet totalement contre-intuitif, pour qui n'en a jamais exploré les possibilités. C'est vraiment un autre monde à découvrir.

Par exemple, une des choses des plus déroutantes que j'avais découverte avec ces systèmes de collage sous vide, c'est lorsqu'il y a un trou dans la membrane ou bâche de la poche ou table. Rien de plus simple à réparer, contrairement à ce qu'on pourrait intuitivement penser : un vulgaire bout de scotch des plus courants sur le trou, et la dépression en assure la parfaite étanchéité.

De la même manière, pour la pression au milieu d'un panneau, il faut s'enlever de l'esprit que ce serait la membrane, par sa tension, qui assurerait le serrage sur une grande surface. Alors que c'est, une fois le vide créé, la pression atmosphérique qui assure une pression égale sur chaque centimètre carré de la surface de la poche. Ainsi, avec une pompe capable de descendre à -0,8 bar ou Kpa, par rapport à la pression atmosphérique (ou pression relative), c'est 800 grammes de pression au cm² qui s'applique, de manière égale sur chaque cm².

Ceci dit, notamment dans le cas d'un collage de placage, il vaut tout de même mieux superposer un panneau parfaitement plan, (en mélaminé, par exemple, pour ne pas qu'il n'adhère au placage), afin d'éviter d'éventuelles ondulations. Ondulations qui seraient dues, non pas à une inégalité de pression, mais une répartition irrégulière de la colle.

Medalegno

Pour un système godet/gravité, l'avantage de l'investissement réduit est évident, oui.
Par contre, suivant les surfaces à appliquer, ça nécessite de le re-remplir souvent, avec les risques d'en mettre à côté. C'est lourd à l'usage. Et concernant le nettoyage, c'est impérativement après chaque utilisation, et en fin de travail ou journée.
Alors que des pots sous pression, j'en connais qui ne sont quasiment jamais nettoyés, car la buse du pistolet trempe en permanence dans le diluant (adapté, bien sûr. Surtout pas de l'acétone !), lorsqu'ils ne sont pas utilisés.

Medalegno

La raison, je ne sais pas. Peut-être une plage d'utilisation plus étroite que la pistolable classique, un temps de gommage plus serré, des conditions de température et/ou humidité plus contraignantes...
Les colles en bombonnes doivent être remuées, avant usage pour une bonne homogénéisation, il me semble (contrairement à la pistolable). De plus, le gommage est quasi immédiat (encore plus rapide que la pistolable). Cette dernière contrainte, en plus d'être difficilement compatible avec une pulvérisation pour des portes revêtues de stratifié (3 à 4 m², en comptant les deux faces), parait assez inhabituelle pour un utilisateur habitué à des colles plus classique, laissant peut-être des temps de gommage trop longs.
En tout cas, j'ai eu plusieurs témoignages convergents récemment, au sujet d'artisans ou entreprises ayant connu de tels désordres avec ce type de colle, parfois à grande échelle.

Medalegno

J'ai toujours cette ELU DS 140, qui me sert encore régulièrement.
Très précise, effectivement, en tout cas une fois réglée, et pour les usinages en eux-mêmes.
Un peu moins pratique, par contre, si on a besoin d'un réglage sortant de la plage possible par la molette prévue pour ça. Pour ma part, j'intercale 1 ou plusieurs lamello (ou autre cale d'épaisseur) entre le guide en métal et la table, ceci des deux cotés, avant de serrer les deux tiges. Ensuite, je peux obtenir un réglage plus fin, au besoin, avec la molette.
Autre défaut, assez lourde et encombrante.
Mais c'est compensé par le fait qu'elle est bien plus pratique et équilibrée que la configuration classique des lamelleuses, pour réaliser des rainures continues.

On notera aussi, en référence à un autre commentaire sur la façon de beaucoup d'utilisateurs pour tenir les lamelleuses, que j'ai laissé plus bas, que cette machine n'a pas de "poignée arceau". Mais qu'elle se tient, main gauche sur la poignée ronde, elle-même directement solidaire du bloc table-guide. Et la main droite sur le corps de la machine pour lui donner le mouvement de rotation.

En Fait, ELU, à l'époque (dans les années 80), avait opté pour cette configuration, parce que le brevet initial de LAMELLO n'était pas encore tombé dans le domaine public !
Et je rajoute aussi qu'à l'époque, la marque ELU (précédemment Eugen Lutz, et plus tard devenue DeWalt), c'était LA MARQUE des menuisiers. Comme ce qu'est devenu FESTOOL aujourd'hui.

Medalegno

Intéressant ! Je posais d'ailleurs une question sur le même sujet de l'utilisation éventuelle du sureau ici, et de ses éventuels intérêts en tournage.
Mais s'il est si méconnu, et si peu utilisé, c'est sans doute du fait des diamètres réduits des troncs qu'on peut trouver, bien inférieurs aux frênes, tout simplement.

Medalegno
( Modifié )

Merci Lucien le Forestier !
Concernant le bois de ce sureau, ça peut avoir un intérêt, à votre avis, un veinage ou caractère particulier, une durabilité suffisante, etc. Quelque chose à en tirer pour du tournage ? D'autant que les troncs ne font qu'une douzaine de centimètres de diamètre, pour les plus gros.
Pour le sycomore, tout au moins la matière bois, je connais bien, ses beaux aspects très blancs, aux veinages fins peu marqués, que ce soit en massif ou en placage, et même en tournage. Avec parfois des loupes ou des zones ondées, d'ailleurs. Mais sur pied, j'étais moins sûr de le reconnaître. Merci de m'avoir confirmé mon hypothèse.

Medalegno

Lucien le Forestier Oui, pour l'intérêt de ses branches creuses, ou tout au moins, remplies d'une sorte de matière souple ressemblant à de la mousse, je connaissais. Il m'est d'ailleurs arrivé d'en faire quelques objets, genre sarbacane, dans ma jeunesse. Mais je ne me souvenais plus de son aspect, sur pied.
Pour le bois, j'ai vu quelques (rares) images d'objets réalisés avec le tronc, sur internet. Mais d'après ce que je trouve, le tronc ne serait pas (ou plus) creux, d'après certains... ou le serait encore, d'après d'autres.
Sinon, je verrai une fois coupé, et si ça n'a pas d'intérêt particulier, ça pourra toujours servir de bois de chauffage !😉

Medalegno
( Modifié )

Merci Darasse !
Ah oui, le sureau. Pour ma part, je ne connais pas les produits qu'on peut en tirer et consommer, mais j'ai effectivement joué avec des branches ou tiges de cette plante dans ma jeunesse, qui avaient pour intérêt (pour nous) d'être creuses.
Pour l'odeur des fleurs, je ne l'ai pas mentionné dans ma question, mais c'est justement parce qu'elles ne sentaient pas grand-chose de particulier. Peut-être un peu plus tard, lorsque les baies commenceront à se développer ? Mais les fleurs, j'avais vérifié car ça pouvait être un indice supplémentaire si odeur notable, mais là, non.
Par contre, pour le bois, j'ai trouvé depuis que les petites ou jeunes branches étaient creuses, mais peut-être pas le tronc. Je viens de voir quelques objets tournés, mais vraiment très peu de chose. De plus, ces troncs font au maximum une douzaine de centimètres de diamètre, pour les plus gros. Est-ce qu'à votre avis, ça peut avoir un quelconque intérêt, un veinage particulier, une durabilité suffisante, etc ?

Medalegno

La principale et la première à mon avis, c'est de travailler sans cape de protection. C'est obligatoire en France (et en Europe), en tout cas dans le Code de Travail. Mais il semble que ça ne soit pas le cas chez d'autres, notamment chez les américains, dont beaucoup de youtubeurs... et que beaucoup d'amateurs de par le monde pensent pouvoir prendre comme exemples !
Et si certaines opérations peuvent nécessiter de travailler sans la cape de protection, on prend le maximum d'autres précautions (presseur, poussoir, etc).

Medalegno

Tout-à fait ! Pas particulièrement en ce qui concerne M. Beaulant, dont je ne connais pas les vidéos (je regarderai, promis !). Mais j'ai vu ça chez plusieurs youtubeurs, dont je ne citerais pas les noms (en tout cas pas pour l'instant, Aha !).
Je le disais d'ailleurs dans un autre commentaire sur cette même discussion. En France on a une règlementation, et une obligation pour les employeurs d'assurer la sécurité des employés, utilisateurs de machines dangereuses. Dans le cas de l'utilisation d'une scie circulaire, il est évident que l'emploi d'une cape de protection est une règle de base. Et que dans les cas où cette cape est une gêne, et bien on prend d'autres dispositions, pour protéger au mieux les doigts.
Mais il semble que chez les américains ça ne soit pas le cas, et donc chez bon nombre de youtubeurs, pour beaucoup américains. Et certains youtubeurs français (et ailleurs aussi, j'imagine) prenant pour exemple ces américains, diffusent à leur tour ces mauvaises et dangereuses pratiques !
J'en parlais récemment avec un professionnel comme vous (même si moi, je n'ai fait que passer, dans les métiers du bois). Il était assez catastrophé de voir aujourd'hui bon nombre de jeunes ou apprentis, qui se nourrissent de ces vidéos, et pensent y trouver une source de qualité, concernant diverses pratiques, et encore plus sur les aspects sécurité.