Ce qu'utilisent les américains dans les vidéos dont tu as dû t'inspirer, c'est du bois pour la construction. En France, il faut chercher du bois d'ossature. Le plus commun c'est du 45x145, mais il existe en différentes largeurs comme l'a indiqué Paco64 (95, 195, 220).
C'est du bois destiné à des professionnels, donc si tu veux te fournir c'est pas si simple car il faut passer par des revendeurs souvent pro. Chez Leroy Merlin pas sûr que tu trouves ça de bonne qualité ...
Dans les vidéos que l'on voit des Etats-Unis, tout paraît très simple car leur accès à la ressource est sans doute plus facile que chez nous (contre-plaqué à gogo, bois de construction open bar ...). Quand tu regardes des vidéos Européennes, les choses sont un peu différentes en terme de consommation de bois.
Je pense qu'il faut que tu prennes le problème dans l'autre sens : trouve du bois, et adapte les plans à ton stock de bois. En faisant cela tu vas progresser en conception et en technique d'assemblage car le bois que tu as va te guider vers des solutions. Concevoir sous contraintes c'est plus compliqué, mais également plus facile d'avancer car les choix se font plus simplement.
Articonnex est un bon choix, même si les prix ont pas mal augmentés et c'est de moins en moins intéressant. Si tu souhaites partir sur du bois de construction, tu peux également demander à des entreprises de charpente ossature bois. Ils ont souvent du stock et peuvent de revendre quelques barres (à condition que ce soit des petites structures).
- comment calculez vous les charges climatiques lorsque vous concevez vos charpentes ?
Même les charpentiers pro font appel à des bureaux d'étude. Les responsabilités d'un dimensionnement sont grandes, et même si tu peux approcher le résultat par des calculs relativement simples, ce qui compte c'est la note de calcul qui engage la responsabilité.
- connaissez vous d'autres guides / ressources pour les calculer que celles que j'ai déjà présenté (merci de fournir un lien ou les références d'un document)
Il n'y a que l'eurocode 5 qui te permettra d'obtenir un résultat conforme. Tous les livres qui traitent du sujet et qui font référence aux eurocodes pourront t'aider.
Je ne peux que te conseiller de sous-traiter le dimensionnement de ton bâtiment à un bureau d'étude spécialisé. à l'échelle du projet, le coût est négligeable et tu seras confiant sur le résultat. Personnellement, j'ai une formation d'ingénieur, je suis également charpentier, si je devais réaliser un tel édifice, je ferais valider ma conception par un bureau d'étude.
Je pense qu'il n'y a pas réellement de réponse à cette question, seulement des interprétations qui peuvent en plus varier selon les régions et les professionnels. Pour ma part, je dirais que la discipline de la charpente se compose de plusieurs techniques, l'ossature bois est une de ces techniques. Le pan de bois en est une également, le poteau poutre est une autre technique, etc. La charpente regroupe toutes ces techniques de mise en œuvre qui concernent la structure d'un bâtiment (gros œuvre hors maçonnerie).
C'est mon interprétation :-)
Comme le dit etiennedesthuilliers , le 62 n'est pas trop adapté pour faire un riflard, il est prévu pour travailler à angle d'attaque faible (bois de bout par exemple).
Si tu ne veux pas dépenser plus d'argent dans un autre rabot, tu peux simplement prendre un fer de rechange pour ton N°4 et en avoir 1 pour la finition et 1 pour le dégrossissage avec un affutage convexe.
Ensuite je te conseille avec ton fer de rechange du 62 de faire un affutage à angle élevé pour en faire un "racloir". Comme ça tu auras la gamme complète pour faire face à n'importe quelle situation !
Pour ma part j'ai un vieux N°5 Record avec deux fers et je fais tout avec ça.
Salut, c'est probablement pas très grave. Le risque c'est de créer des poches d'eau et que les lames s'abîment plus rapidement. Si tu observes le phénomène tu peux retourner les lames en question. Un autre risque potentiel c'est de se prendre les pieds dedans mais tu le verras rapidement ... Après ce sera un soucis esthétique parce que si tu retournes quelques lames dans 3 ans tu auras un aspect très différent.
Par contre je m'inquiète plus de la ventilation de la terrasse. Les bandeaux devant et même les contremarches risquent de bloquer le flux d'air. Si tu veux vraiment cacher tes lambourdes, je te conseille de déligner tes bandeaux en deux et de laisser un jour d'au moins 1.5 à 2 cm entre pour la ventilation.
On ne voit pas bien sur la photo mais j'ai l'impression que le jeu est assez faible entre les lames de terrasse, mais j'imagine que tu as mis suffisamment et que c'est la perspective de la photo qui me joue des tours.
Le douglas fonctionne pour la mise en œuvre d'une terrasse car il est classe 3. Il sera probablement un peu moins durable que le châtaignier ou le chêne mais il sera plus facile à trouver et n'aura pas la problématique des tâches de tanins. Par contre il peut avoir la problématique des poches de résine ...
Le châtaignier et le chêne sont tanniques, il peut y avoir tes tâches sur les ouvrages à proximité surtout si la terrasse est le long d'un mur (ce qui est souvent le cas). Cependant c'est les tanins qui procurent au bois sa durabilité donc pour un usage extérieur c'est un bon choix.
Dans tous les cas, pour qu'une terrasse soit durable ce n'est pas que le choix de l'essence de bois qui compte mais bien sa bonne mise en œuvre : ventilation en priorité, espace entre les lames, cœur sur le dessus des lames si possible pour éviter la rétention d'eau, etc.
Si tu arrives à récupérer des pièces de bois relativement longues (au moins 50cm je dirai), tu peux réaliser une terrasse avec. Mais plus tu vas multiplier les petites longueurs, plus tu vas multiplier les vis. Et la visserie inox est plutôt chère, donc peut être que ce n'est pas complètement valable en terme de budget, à toi de calculer ça en fonction de ton stock.
- Pour la jonction potelet / lien et console / lien : est-il préférable de partir sur un assemblage tenon-mortaise "simple", avec désabout + 1 cheville à tire? Ou avec embrèvement?
==> Un tenon de charpente sera toujours désabouté sinon c'est pas montable. Par contre tu peux décider par soucis d’esthétique de ne pas désabouter l’arase pour qu'elle recouvre le bord de ta mortaise. C'est plutôt un choix personnel (esthétique), et c'est plus compliqué à tailler mais ça se fait bien. Concernant l'embrèvement, c'est plutôt un choix esthétique également sur une petite structure comme celle-ci. Tu peux également faire un embrèvement simple avec une vis au dessus, sans faire de tenon si tu préfères le look. Le chevillage n'apporte pas de résistance mécanique, il est seulement là pour faire plaquer l'assemblage et le maintenir en place pendant le levage. En charpente le chevillage est toujours à tire.
- Pour la jonction potelet / console : assemblage tenon-mortaise "simple", traversant,+ 2 chevilles à tire?. Ou avec queue d'aronde + cale + coin + 2 chevilles à tire comme ici?
==> L'assemblage que tu proposes peut fonctionner, mais il implique d'assembler avant fixation au mur ce qui rend la tâche un peu plus complexe pour l'installation (pour passer un perfo devant le lien c'est très pénible et ta pièce sera plus lourde à maintenir ...) Si tu fais ça il faut prévoir de fixer le potelet sous le lien, et au dessus (c'est ce que fait Zeus dans la vidéo à 48 min). Le plus simple est d'avoir un assemblage qui te permet de fixer ton potelet seul au mur, puis ensuite tu installes ta console sur le potelet. Tu as pas mal d'options : enfourchement avec boulon inox, enfourchement à queue d'aronde ou simplement mi-bois avec boulon inox, etc.
- Pour la jonction potelet / panne arrière :
a) tenon bâtard sur le potelet (voir photo 1)? Panne fixée au mur (on voit des croix rouges sur la photo...)?
b) panne posée sur potelet (photo 2) : la panne est fixée au mur? Au potelet uniquement?
==> Personnellement je fixerais la panne au mur comme une muraillère, ça permet d'être sûr de la positionner au bon niveau, puis après je fixerai le potelet dessus avec un mi-bois. Tu peux même rajouter un ancrage dans le mur à l'axe de ton mi-bois pour visser l'ensemble au mur.
Salut, effectivement 25mm d'épaisseur c'est un peu léger je pense. Tu ne pourras pas faire un tenon avec cette section car si tu prends la règle empirique du tiers, tu vas te retrouver avec un tenon de 8mm et des arases de 8mm également, c'est trop peu pour de la charpente, d'autant plus en extérieur où il faut prévoir un peu de matière pour la durabilité de la structure dans le temps.
Sur un assemblage comme celui là c'est exclusivement le désabout du tenon et l'arase qui reprennent la charge. Le chevillage n'est là que pour maintenir l'assemblage en place mais n'ajoute pas de résistance mécanique.
Si tu n'as que ce bois en stock tu peux éventuellement faire un assemblage à mi-bois sur ton poteau et sur ta solive, renforcé par un boulon inox qui reprendra en partie les efforts. Tu peux même doubler tes contrefiches à l'extérieur et à l'intérieur de ton poteau pour faire un genre de moise.
Mais je te conseille de prendre une section un peu plus épaisse d'au moins 50mm si tu veux le faire en assemblage traditionnel type tenon.
D'un point de vue choix d'assemblage, je partirai personnellement sur une croix de saint André plutôt que deux contrefiches resserrées. J'utiliserai probablement la section du poteau délignée en deux pour faire du 50x100, mais tu as l'option aussi de déligner tes sections de solives en deux pour faire la même section.
Selon moi, l'idéal dans ton cas est de réaliser une croix en bois avec un mi-bois au centre (on appelle ça une croix de Saint Andre : duckduckgo.com...&iar=images).
Tu n'as pas besoin d'utiliser des sections aussi importantes que tes poteaux pour réaliser la croix, tu peux faire ça avec du rab' de tes chevrons par exemple. Cette croix te permettra en plus de caler ton bois et délimiter ton stockage.
Si tu n'as plus de bois, tu peux également réaliser la même chose avec deux câbles inox + tendeurs, ça marche bien et c'est plus discret si c'est ce que tu recherches.
J'ajoute à la réflexion la machine Holzmann HOB260ECOSMW2 qui est une pure stationnaire mais dans les mêmes tarifs :
Avantages :
- Le rapport qualité prix
- La robustesse
- La précision est probablement meilleure que les deux précédentes
Inconvénient :
- Le poids
- Il apparaît difficile de la poser sur un socle à roulettes ... Il faudrait donc lui trouver une place dédiée dans un atelier large de 3m c'est compliqué pour circuler.
J'ai acheté le livre sur l'affutage sur le site de Bordet. Il y a souvent des remises à moitié prix si on prend les deux tomes je crois :
bordet.fr/l-af...ge-c102x3735728
Salut, je suis actuellement en fin de BP Charpente et il s'agit également d'une reconversion. J'ai passé le CAP en 1 an (en apprentissage) et là le BP sur 2 ans (en apprentissage également).
Pour moi il faut distinguer le diplôme et le métier de charpentier.
Le diplôme :
Pour passer le CAP et l'obtenir je pense que c'est faisable même si il va falloir s'accrocher ... Il te faudra du matériel pour faire des maquettes en condition examen (panneau d'épure assez grand avec une zone de 2x2 m environ dans ton atelier, pas mal de bois également et de quoi créer les sections que tu veux pour les différents exercices que tu feras). Concernant l'outillage c'est scie circulaire essentiellement, ou pour le CAP les outils à main peuvent être suffisants. Là où ce sera le plus compliqué selon moi c'est d'apprendre le trait de charpente. Il y a certes des ouvrages dédiés à ça, mais je trouve assez difficile de l'apprendre seul via des bouquins.
Contrairement à la menuiserie, le contenu sur le trait de charpente est très réduit sur internet et en librairie. Le trait de charpente est une discipline qui est difficile à transmettre via ce genre de médium, et en plus la demande est réduite (peu d'amateur s'amuse à apprendre cette discipline pour le loisirs).
Pour apprendre le trait, il faut manger du dessin, de l'épure, et répéter tout ça comme pour un instrument de musique.Le métier :
Selon moi impossible de se projeter dans le métier sans être en entreprise. Ce que l'on apprend pour le diplôme est tout de même assez éloigné du quotidien de chantier. Si tu ne fais pas de stage tu auras du mal à te rendre compte du métier. Tu ne sauras même pas vraiment si le métier te plaît, parce qu'il ne s'agit pas exclusivement de travailler le bois, mais de le porter, de le fixer au mur, de faire des implantations, de monter des échafaudages, etc.
Je ne sais pas exactement quel est ton projet final (monter une boite, construire la charpente de ta maison, être salarié, ou autre) mais suivant ton objectif tu devras appréhender ta reconversion/formation différemment.
Concernant les bouquins, je te conseille les mêmes bouquins que Niouniou , je rajoute quelques commentaires sur sa liste :
le Mazerolle : un peu old school comme support d'apprentissage. Tu auras toutes les solutions à tes problèmes de trait de charpente, mais elles ne seront pas accessibles à la compréhension dès le début ...
Le Emery : ce livre est top quand tu connais déjà un peu le trait et que tu as besoin d'aide pour trouver des solutions sur certaines épures, mais tu n'apprendras pas le trait avec ça.
Le Valentin : ce bouquin t'aidera pour l'épreuve de technologie, mais pas pour l'épreuve de pratique (trait de charpente)
Le Gerner : idem que le Valentin
J'ajouterais donc à cette liste un bouquin dédié à l'apprentissage du trait, avec une approche un peu plus moderne et pédagogique :
La charpente des deux ours : le bouquin est en deux volumes. Il est bien fait, à retrouver ici : lesdeuxours.fr/
Fixer la panne sur sabot métallique dans la chambrée d'arbalétrier est une option tout à fait envisageable (option en rouge). Tournez vous du côté de Simpson pour définir la conception idéale suivant vos sections : simpson.fr/fr-...ts-de-charpente.
Du côté de l'arêtier dans l'angle il faudra ruser et fixer la panne autrement (probablement avec des vis).
Pour gagner en hauteur vous pouvez également optimiser les sections en partant sur du 8x20 par exemple, à valider par le calcul de charge.
Il existe sur les internets quelques recettes de colle à base de farine, lait et vinaigre.
Je précise que je n'ai jamais essayé ces mélanges, mais l'adhérence des peintures à la farine et la caséine du lait peut être surprenante. à tester donc, ça n'a pas l'air compliqué à fabriquer. Je suis intéressé par le résultat si jamais :-p