Salut.
J'ai utilisé de manière pro les deux logiciels et sans rentrer dans les détails je dirais que:
Sketchup est plus adapté à l'agencement grâce à son immense bibliothèque d'éléments déjà modélisés, grâce à sa rapidité de modélisation d'éléments simples (pour les choses complexes ou les modifications ça se gâte un peu) et aussi grâce à son outil permettant de retrouver la perspective d'une photo et donc de modéliser assez proprement un environnement d'après des photos en un temps record.
Fusion360 me semble plus adapté au mobilier parce que c'est un modeleur volumique hyper bien pensé pour faire du top-down design. C'est à dire qu'on dessine dans un premier temps uniquement les volumes primitifs du projet pour validation client. Puis on peut facilement subdiviser ce volume et rentrer dans les détails de conceptions (il s'agit de savoir où s'arrêter pour ne pas y passer trop de temps non plus).
Exemple. On dessine une tête de lit avec deux chevets avec 3 cubes et des textures. Lorsque l'apparence et les volumes sont validés, on subdivise pour isoler les chevets dans des sous-ensemble, puis on subdivise à nouveau pour isoler un tiroir. On subdivise encore pour obtenir la façades, les cotés, le dos et le fond et puis on pourrait encore aller plus loin en modélisant les emboitements de toutes ces pièces.
Ce qui est top, c'est que si tu maitrises un peu l'aspect paramétrique lors de la modélisation, tu peux alors apporter une modification au volume initial (demande client de dernière minute par exemple) et tout sera répercuté jusque dans les détails de ta conception.
Pour finir, comme c'est un modeleur volumique la passerelle vers la fab numérique est facilitée.
Bonjour ArnoD,
Le douglas est un choix acceptable mais sa durée de vie risque d'être limitée, même si les conditions de pluie à Marseille sont assez favorables. Je ne suis pas spécialiste, mais dans mon coin en Haute Savoie, de nombreux chalets sont maintenant huilés et la durée de vie est assez bonne. Ce sont des huiles particulières et je n'en connais pas les marques.
Le top serait de partir sur un bois exotique lui aussi huilé.
Dans tous les cas, avec ton équipement, il faudra trouver du bois directement aux bonnes sections. Ça risque d'orienter fortement tes choix.
Tu peux opter pour emboiter les persiennes avec deux tourillons de chaque coté ou bien une rainure faite à la scie circulaire + 1 tourillon. Sinon la classe serait des tenons + mortaises à la main, mais ça va t'occuper un moment.
Bon courage
Bonjour,
Les calculs de résistance mécanique sont possibles par plusieurs méthodes et notamment :
- théorie des poutres. Faisable à la main
- méthode des éléments finis. Nécessite un logiciel (Fusion 360 par exemple) et des compétences pour obtenir un résultat valable.
Le cas du bois est un peu particulier car ses propriétés mécaniques ne sont pas les mêmes dans toutes les directions (il est anisotrope) et sa résistance dépend aussi de ses défauts et de son état physique.
Il faut ensuite connaitre le plus précisément les efforts que subira la structure. moins bonne est la connaissance de ces forces et plus grand sera le coefficient de sécurité. La structure sera d'autant plus surdimensionnée. Par exemple un bâtiment est surdimensionné avec un coef de sécurité de 10 car on ne peut pas vraiment prévoir les contraintes auquelles il sera soumis. A l’inverse une fusée sera surdimensionnée avec un coef de 1.1. Les chercheurs essaient de maitriser au mieux tous les paramètres du calcul afin de prévoir tous les cas de figures pour surdimensionner au minimum et soulever le moins de masse possible de notre bonne vieille planète.
Autre avertissement indispensable : la résistance d'une structure est la résistance de son point le plus faible. Autrement dit, si tes sections sont bien dimensionnées mais que ton assemblage ne l'est pas ça va casser quand même.
Bref dans ton cas (et dans la plupart des cas), il me semble complexe de se lancer dans des calculs. Par contre, un test d'épreuvage fait bien mieux le boulot. Autrement dit, tu fais un prototype et tu lui balance dix fois de suite une charge double que celle prévue avec les conditions les pires imaginables (en travers, avec de l'élan, ...). Tu peux aussi te renseigner sur les conditions d'épreuvage du mobilier
As tu pensé aux scies japonaises? Le principe est tout simple : elles coupent en tirant, du coup elles ne flambent pas, plus on tire, plus la scie est droite et il est "facile" de scier droit avec un lame super fine (0,3 mm par exemple).
Il existe des dentures pour couper à travers fil et en bout. J'ai pour ma part du matériel Dictum d'entrée de gamme qui va très bien. nota : la scie pour couper en travers fil ne s'affute pas (razor saw).
Seul inconvénient, le geste est légèrement différent d'une scie a denture qui coupe en poussant et il est parfois troublant de passer de l'une à l'autre.
En mécanique, l'alésoir et l’équarrissoir ont pour fonction d'apporter de la précision dimensionnelle et géométrique à un trous.
L’alésoir est un outil coupant qui ôte un copeau de matière alors que l’équarrissoir à plutôt tendance à repousser la matière ou à l'arracher.
L'alésoir est un outil de forme qui donne sa dimension au trou usiné alors que l’équarrissoir permet à l'usager d'intervenir sur le diamètre en l’enfonçant plus profondément du fait de sa conicité.
En microtechnique c'est utile car les jeux entre les éléments mobiles sont de quelques microns et c'est la combinaison de tous les jeux d'un mécanisme qui en assure son fonctionnement. Lorsque l'horloger met au point son mouvement, il équilibre ces jeux. Il n'a donc pas vraiment besoin de maitriser la dimension exacte du trou, au contraire il a besoin de la souplesse d'utilisation de l’équarrissoir qui lui permet de répartir les jeux manuellement dans tout le système.
C'est bien joli, mais ça ne répond pas à la question de l'utilisation dans les métiers du bois...