Ça ne fait aucun doute Kentaro, mais le client est roi...
Au delà de ça, ce n'était pas tant la finesse de la teinte que les problèmes de points noirs qui m'ont préoccupé ici.
Une application du bouche pore en deux couches à très nettement amélioré la situation.
Tu as raison Philippe.
J'ai hésité avec la colle à chaud, mais le temps de préparation m'a fait opter pour le modernisme .
Je suis curieux de savoir à quelle épaisseur on peut descendre avec la calibreuse. J'avais pourtant mis cette machine sur ma lettre au père Noël, mais rien en dessous du sapin.
J'ai déjà eu ce retour quant à la difficulté de réglage des ce type de machine.
Ara serais-tu partant pour faire des essais en parallèle des miens afin de voir jusqu’où on peut descendre.
L'essence de bois va être un facteur clé. A mon avis, poirier et sycomore sont deux candidats très favorables. Noyer aussi.
Je pratique cette technique pour le sciage des placages, mais ça ne permet pas un calibrage précis sur des largeurs suffisantes.
Merci Flaab pour ces précisions. J'ai essayé la semaine dernière de calibrer à la défonceuse en maintenant le placage par le vide au travers d'un MDF.
J'ai obtenu 1mm mais la régularité n'était pas exceptionnelle.
Une variante simple et très efficace pour centrer l'outil verticalement sur ton bois :
Tu prépares 2 ou 3 bois d'essai à la bonne epaisseur (du tour va bien 1 suffit mais bon...)
Tu en usine 1 que tu tronconnes en deux
Tu emboites les deux moitiés
Là tu mesures le désafleur avec une jauge de profondeur ou la tête du pied à coulisse.
Tu règles la hauteur de la fraise de la moitié de la valeur lue.
(Sur une toupie le mieux est de partir avec l'outil plutôt en dessous de sa position idéale. Comme ça tu règles en montant.)
Une petite passe de vérification mais normalement tu devrait être bon du premier coup si tu connais bien le pas de réglage vertical de ta machine.
Ensuite tu ne te préoccupes que de la position horizontale et tu ne reviens surtout jamais sur le réglage vertical.
A ce sujet, je cite notamment le logiciel de dessin vectoriel open source Inkscape qui à un outil de vectorisation et une sortie dxf en plus de SVG.
Impressionnant. Connais tu La Licorne ?
C'est une BD incroyable dont le graphisme devrait te plaire
bedetheque.com...BD-Licorne.html
un peu comme ça instagram.com/...g_web_copy_link
Bonjour,
Je me permet un commentaire, non pas sur la méthode (je suis dépassé), mais sur la fonctionnalité.
Il me semble très important que les arcs de cercles soient tangents entre eux, au risque de voir apparaitre des bourrelets ou des ondulations. (les amateurs de CAO auront en tête le zébrage discontinu des surfaces)
Autrement dit, que le point de connexion entre deux arcs soit alignés avec les centre des ces mêmes arcs.
J'ai testé avec le solveur de Fusion360 et l'approche ne surcontraint pas la géométrie (les points de connexion sont coïncidents avec l’ellipse)
Sans trop d'assurance, à partir du moment ou vous savez déterminer la position de ces points en fonction de l'équation de l’ellipse, il doit être jouable de déterminer l'équation de la droite passant par le point en question et les deux centres afin de déterminer l'arc suivant. C'est de l’itératif et non de l'analytique me direz vous
Attention toutefois : les positions angulaires des points sur l'ellipse sont interdépendantes. Autrement dit, on ne peut pas compter sur la courbure pour déterminer la position de tous les points. Il faudrait le vérifier mathématiquement, mais avec le solveur graphique je peux fixer la position de tous les points sauf 1, peu importe lequel.
En effet, je n'avais pas lu en détail, mais c'est exactement ce que décrit benjams.
Cependant, en manipulant le solveur graphique, je n'arrive pas à vos conclusions.
En effet, on est coincé si on détermine toutes les positions des points à l'avance. Il faut en laisse une de libre (mais néanmoins positionné sur l’ellipse) pour donner le degré de liberté nécessaire à la résolution.
Je vais essayer de l'expliquer avec mes mots:
Partons du quadrant nord et traçons un arc en direction de l'est avec un point d'arrivée sur l'éllipse. Le centre de cet arc est sur l'axe des ordonnées (l'arc serait donc tangent à son symétrique vertical).
Traçons le rayon entre le centre et ce point d'arrivée.
Tarçons un nouvel arc dont le centre si situe sur ce rayon, le point de départ coïncide avec le point d'arrivée d' l'arc précédent. Rien n’empêche ce rayon d'intersecter l'ellipse. Nous pouvons donc trouver un point d'arrivée sur l'ellipse.
On peut continuer ainsi, mais on ne pourra par rejoindre l'axe des abscisses car dans ma démarche le point d'arrivée de l'arc est un résultat et non un paramètre.
Du coup, pour terminer ma figure, je suis parti depuis le quadrant est. J'ai tracé un arc dont le centre est positionné sur l'axe des abscisses (l'arc est donc tangent à son symétrique horizontal) et le point d'arrivée est sur l'ellipse.
Il suffit ensuite de créer un arc de raccordement dont le centre est situé à intersection du dernier rayon venant du nord et de celui venant de l'est. (triangle jaune).
Ce n'est pas très mathématique comme explication, mais je suis confiant que le fait que ça puisse se mettre en équation.
En fait, la difficulté à la fin c'est d'écrire l'équation du point de rencontre de deux cercles dont on connait :
- Les coordonnées d'un point de "départ",
- L'équation de la droite sur laquelle est situé le centre.
- L'équation de l'ellipse sur lequel est situé le point d'arrivée.
Une autre manière de le résoudre, c'est dire que le point d'intersection entre le dernier rayon (celui qui est flottant) et le rayon de fin d'ellipse est équidistant du point de fin d'ellipse et du point de fin de l'arc précédent.
Bon je vais faire des copeaux maintenant :)
En effet, le cercle n'est pas tangent à l'ellipse. Il est tangent à l'arc suivant.
Ca me semble plus important pour la continuité des surface (au detriment de la précision peut etre)
Au passage, merci pour ton graphique qui est très clair.
C'est vrai que j'avais les problèmes surfaciques en tête, mais il le semble que le souci reste entier en 2D. Si l'export est destiné à un usinage CN par exemple, les discontinuités ont tendance à se voir. Tout particulièrement si la pièce a une finition brillante.
Sur ce, je pense avoir passablement monopolisé l'attention et je suis sûr que vous avez compris mon avis... Et ce n'est qu'un avis.
Je suis certain que vous ferez pour le mieux.
Bonne suite sur ce sujet et bonne soirée pour l'immédiat.
Kentaro c'est vrai. Et comme dans tous les domaines, c'est la simplicité qui fonctionne (et qui est souvent difficile à atteindre).
Je ne sais pas ce qui est le plus simple ici. Aux codeurs de le déterminer.
Pour une pièce a l'extérieur, ce n'est pas dramatique que tes pièces soient rabotées "d'usine". Ça ne devrait pas engendre de problème de géométrie, mais plutôt des problèmes de désafleur... qui apparaitront de toute manière assez probablement avec le temps en conditions extérieures sans emboitement.
Dans le cas présent, j'émettrais un premier doute sur le parallélisme d'avant en arrière des poteaux (coplanaires). Il est difficile à réaliser et aussi à maintenir dans le temps sans maçonnerie ou charpente conséquente. Tu peux le tester en tendant deux ficelles en diagonale des gonds si les ficelles entrent en collision ou au contraire s'écartent au lieu de s'effleurer, c'est que les poteaux ne sont pas parallèles.
A l'inverse, si tu arrives à constater que des vantaux ne sont effectivement pas plans, ça vient surement de la planéité de la surface sur laquelle tu as effectué l'assemblage. Parfois il suffit de poser simplement un panneau et quelques cales judicieusement placées en dessous pour obtenir une surface suffisamment plane (l'horizontalité n'a aucun importance).
Nairod
La vidéo est en effet montée en "va et vient" mais c'est pour des fins artistiques.
Si on ne regarde que la moitié de la vidéo, on observe comment le bois "tire à cœur" puis comment les pièces reprennent à peu près leur géomètrie, mais avec une taille plus petite.
Il est intéressant d'observer que la forme d'une pièce est bien la combinaison de ses tensions internes.
Hello.
J'ai systématiquement depuis 6 jours une erreur 500 lors de la publication d'une trouvaille. Pourtant d'autres utilisateurs ont pu publier des trouvailles... je suis perplexe. J'ai désactivé mon bloqueur de pub, j'ai essayé de simplifier ma publication, rien n'y fait.
OK Boris Beaulant.
Je vais essayer de trouver une solution de contournement.
une image fixe un peu bidon pourrait peut être faire l'affaire.
Pour le coup je vais peut être passer par YouTube ou consort.
Bonne soirée.
Merci trente six seb pour ces explications convaincantes, et pour avoir pris le temps de demander ces infos autour de toi.
J'ai reçu deux nouvelles photos. Je met à jour la publication pour les y inclure.
Bonjour trente six seb
En approfondissant mes recherches, je pense que l'origine bressane n'est pas si évidente car la ronce; absente ici en est un trait caractéristique. Je me demande s'il ne faut pas aller voir chez les voisins de Lyon pour retrouver plus de perpendicularité dans les lignes ainsi que l'usage du noyer massif 'tel quel'.
Pense tu que la sculpture de fleur en traverse basse ait remplacé un ancien motif?
Merci etiennedesthuilliers. J'aime bien aussi le brou de noix, mais il avait ici tendance à rehausser encore le rouge du bois. Ça ne convenait pas au client.
J'ai presque tout à fait résolu le problème des pores noirs en passant deux couches de bouche-pore liquide (avec égrainage entre les deux), puis teinte, verni PU et une petite patine au bitume de Judée pour finir d'accorder le platane au noyer environnant.