Kentaro
Bonjour Kentaro,
Ma cuisine actuelle est construite sur tes bons principes, sauf que... je vieillis, c'est moi qui utilise la cuisine, j'éprouve beaucoup de difficultés à me baisser, me pencher; alors je vais la remplacer par du tiroir hi tec, et tant pis si ça ne tient pas très longtemps, je n'en ai plus pour longtemps moi non plus...
Perso je ne collerai jamais deux panneaux de bois l'un contre l'autre dans le même sens du fil du bois. J'aime bien faire du travail qui tienne dans le temps.
Comme tu le proposes tu peux tout à fait remplacer le panneaux du milieu par un médium ou un CP, dans le cas du choix du CP n'oublie de croiser les fils du bois.
Tout dépends de quelle colle on parle, je n'utilise que des colles animales qui sont nées bien avant les labos. Ces colles n'agissent pas de la même façon qu'une colle vinylique par exemple. Elles doivent pénétrer par capillarité au plus profond des pièces de bois; c'est une des raisons pour lesquelles on passe le rabot à dents sur les surfaces à coller.
Bien amicalement Manuel maître ébéniste
michel22440 +1
Bonjour,
Et pourtant...
Je me suis amusé à quelques expériences. J'ai donné des volumes ou des figures géométriques en demandant de choisir ce qui semblait le plus "beau".
Public: jeunes de 14 à 16 ans sans connaissances particulières des notions de canons de beauté, de cultures différentes, ils ignoraient le nombre d'or.
Neuf fois sur dix ce qui était retenu comme beau étaient des formes et des volumes dont les proportions se rapprochaient du nombre d'or.
Je pense comme Kentaro que cette notion du 'beau" est affaire de culture et d’époques. Mais force m'a été de constater que notre époque et notre culture ressentait le concept du nombre d'or comme représentant un notion de 'beau".
Mais ce n'est pas une vérité.
Anthony DELFAU Merci pour cette sélection d'ouvrages de référence.
Le lycée des métiers de Meudon 92 pourrait peut être t'aider.. Mais comme je te le disais dans un précédent post, il revient à ton IEN la responsabilité de l'organisation des formations.
Mais n'oublie pas , on ne te demande pas de former de futurs professionnels. Tu dois juste garder au chauds ces jeunes en faisant semblant de proposer une formation. Pour beaucoup, ils n'ont pas été orientés dans cette filière par pure choix, ils y ont été affecté de manière plus ou moins détournés en leur faisant croire que c'était leurs choix.
Le passage à la pratique ne représente dans cette filière qu'une infime partie de leur emploi du temps. Donc ta hiérarchie te rétorqueras que tu peux adapter ton enseignement au installation existantes et non pas adapter ton plateau technique au référentiel du diplôme et encore moins au référentiel du métier.
L'EN est une merveilleuse machine à broyer. Elle broie les profs et les élèves dans un même bain d'illusions.
Courage à toi.
Ce n'est pas philosophie mais celle de l'EN . Il suffit pour s'en convaincre de constater le fossé entre le désir d'apprendre chez les jeunes, les besoins des entreprises en personnes bien formées et l'indigence des formations offertes par l'EN. Je ne parle pas des profs, quoique parfois..., mais des pontes de la rue de Grenelle.
On le constate avec cette question de yoann49 qui ne sait pas vers qui se tourner pour remplir sa mission à bien, qui se pose des questions.
Je sais , je suis désabusé, mais j'ai vu trop de jeunes laissé au bord de la route, brisé par un système qui ne laisse le choix qu'au meilleurs d'entre eux ou ceux dont les parents ont un réseau. Je me suis battu toute ma vie contre ce système, je suis arrivé à sauver quelques jeunes, une goutte d'eau dans un océan. La machine à broyer de l'EN ne fait de cadeaux à personnes, pas plus aux élèves qu'aux profs , seuls les bons moutons qui remplissent les cases de la servilité au système ont des chances de progresser dans leur carrière.
C'est vrai la patine, ça se respecte. Dans le monde de la restauration de meubles anciens, c'est même une faute professionnelle que de la supprimer.
Après il faut définir ce qu'est une patine. La patine c'est ce poli, cette couleur qu'a pris un bois, mais attention pas du côté vernis ou ciré , mais de l'autre côté; celui que l'on ne voit pas, celui qui est visité par les araignées, c'est ce poli créé par la passage de la main ou des doigts sous un tiroir, sous un plateau de table ou bureau. cette patine, on n'y touche pas.
Là en l'espèce, ces marques noires que l'ont voit aux bas des colonnes, c'est un amas de cire et de "crasse" accumulé au fil des ans. Il n'apporte pas grand chose à l'esthétique du meuble sinon qu'il a été négligé ou mal entretenu.
Comme Etiennedesthuilliers je préconiserai le démontage, puis passer à la popote ou à l'eau japonaise (plus fort) puis revernir. il est bien clair que l'on ne passe pas de popote sous les tablette, juste sur les bas des colonnes ou dans les moulures des colonnes, l’arrière et le dessous on le préserve. Le vernis à utiliser sera un vernis gomme laque ou du types mattines si l'on est novice, l'un ou l'autre sera additionné de beaucoup d'huile de coude.
Après chacun voit les choses comme il veut et les entretient comme il peut. Je vous ai donné un aperçu de se que demanderai un antiquaire du faubourg saint Honoré à Paris.
Bonjour,
Au XIXeme siècle, pour remplacer l'ébène , les ébénistes utilisaient du poirier. Pour le noircir ils passaient un mélange de pyrolignite de fer, bisulfite de fer, campêche entre autre et en maitrisant des procédures d'application très stricte afin d'obtenir un beau noir que l'on peut encore admirer sur de nombreux meubles...