Mais j'en oublierai presque l'essentiel : belle récup, bravo!
Et petite question de curiosité : c'est quoi la machine que l'on aperçoit dans l'angle de ton atelier sur une des photos?
Bertolo Magnifique!
Et donc les deux bouteilles que l'on voit en surplomb sont les huileurs?
Bertolo Je précise que je n'ai aucun doute sur la solidité de ta caisse : vu le nombre de tourillons, je parierai que la caisse éclatera bien avant que le joint ne cède, que l'effort soit en cisaillement ou même en traction.
A propos de mon étonnement sur le fait que les chevilles croisées ne soit pas plus utilisé : il y a une référence au clouage croisé dans le livre Comment construire en bois de Pierre Ricaud.
Il parle pour le clouage, mais je suppose que cela s'applique également aux chevillage.
Merci Vic66 pour ton retour.
(Je me demande toujours si je ne suis pas en train d'écrire 10 pages sur un truc trop simple qui ne mériterait même pas d'être publié!)
Pour la presse, je ferais un petit article en création pour en montrer le fonctionnement en quelques photos.
Le pas à pas est beaucoup trop long et touffu pour juste jeter un coup d'oeil rapide.
mmahieu bon ben ça m'arrange, ça va m'éviter de lutter contre ma nature :-)
Aller, je mets mon grain de sel :-)
La méthode scientifique, c'est la méthode scientifique.
Mais il ne faut pas oublier deux choses :
: il y a l'effet placebo. Et il est redoutablement efficace. On a couramment 15 à 30% des populations des tests médicamenteux qui ont l'effet du médicament sans en avoir pris. Pour certaine pathologie, ça monte à plus de 50%.
L'effet nocebo marche très bien aussi. On a moins de donné chiffrée dessus, pour des raisons éthiques évidentes (on ne va pas faire des expériences pour rendre les gens malades).
Ceci explique pourquoi il est inutile de prescrire de l'homéopathie Folgansky , mais que ça peut marcher pour d'autres.Après, en bons scientifiques, il faut rester humble : aujourd'hui on a pas d'idée précise de pourquoi ou comment ça marche (sante.lefigaro...effet-placebo-/). Ca ne dérange pas le corps médical de mettre tout ça dans la case "pouvoirs extraordinaires d'auto-guérison du corps", mais ça dérange tout le monde de parler de mémoire des cellules (ou je ne sais quoi d'autre, je ne suis pas homéopathe).
Pourtant, vu de chez moi, les deux ont (presque) l'air autant magique l'un que l'autre.
Vous connaissez la célèbre phrase de Arthur C. Clarke : Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.
Si dans 20 ans on découvre qu'il y a bien un substrat informationnel universel (je copyright ce terme ) que notre physique d'aujourd'hui ne perçoit pas, et que effectivement notre corps reçoit cette information de guérison même si il n'y a pas une molécule de principe actif dans le médicament, j'espère que quelqu'un sur l'AdB ressortira cette conversation
Et si c'est le cas, on se remettra tous comme un seul homme à bénir notre repas.
Ou a mettre des cages de Faraday sur nos compteur Linky v5.
Je suis d'accord avec Folgansky, la présentation est essentielle, et le prix est un élément incontournable de la présentation.
Pour la partie médicale, je connais deux jeunes en études de médecine, je leur demanderait si on enseigne (encore?) ces aspects présentation de la relation patient-malade : le médecin doit autant que faire se peut parler sans avoir de doutes, et il y a un côté psycho-magique dans l'ordonnance, qui doit venir comme une bénédiction (je tire un peu sur la ficelle mais vous voyez l'idée). Mais a contrario, ça donnerai quoi un médecin qui dirait "vous avez peut-être ça, enfin, je crois", et "on va essayer ce traitement, ça ne devrait pas faire de mal", et qui réduirait le côté psycho-magique de l'ordonnance en te la dictant, ou même parfois juste en te l'expliquant!?
La présentation, c'est important.
Pour l'application au monde du bois, on en reviens au prix de l'œuvre. Pour ceux qui (comme moi je le reconnais) sont atteint par le réflexe "valeur = prix d'achat", si tu annonce un prix bas à ta réalisation, le client ne peut pas s'empêcher de penser que ça ne doit pas valoir grand chose. Alors qu'il devrait d'abord penser que tu es généreux et qu'il fait une affaire.
Mais non, et c'est humain. Le prix, c'est un des aspects psycho-magiques qui vont créer le sentiment de valeur, on y peut rien, on est formatté comme ça.
(vous pouvez remplacer "psycho-magie" par "biais cognitifs", ça fait plus mieux)
Au début de cette conversation était un magnifique meuble d'apothicaire, on finirait par l'oublier, que son auteur nous en excuse :-)
Eh bien moi je dis que si le thérapeute en question sort ses fioles, de façon un peu solennelle, d'un si beau meuble, l'efficacité fera +20% au bas mot.
Et ce sera le mérite de l'ébéniste!
Le travail du bois, c'est fantastique.
Ara et répondre à la grande question : les câbles ont-ils un sens!
Merci beaucoup pour l'état de l'art et la classification qui précède ta réalisation.
C'est quelque chose qui a beaucoup de valeur je pense, parce que ça prend du temps, et c'est un travail de réflexion.
En plus dans ton cas, il y a aussi un bout de démarche expérimentale, et tu as essayé des solutions qui n'ont pas tenues leurs promesses. Ca aussi, c'est une "contribution aux connaissances" qui a beaucoup de valeur.
Sur les solutions, il y a souvent (toujours?) de bonnes raisons de partir dans une direction ou dans l'autre.
La grande vertu d'un tel état de l'art, c'est de mettre au clair les critères de choix. On a pas tous les même priorités, le même usage, les mêmes contraintes, etc. donc la solution est rarement la même pour tous.
Or on ne peut pas compter sur YouTube, le net en général, ou sur les personnalités en vue de la communauté pour faire ce choix à notre place.
Et je veux bien parier que même si dans ton état de l'art tu montrais (par exemple) que la première famille de solutions est plus complexe à réaliser que la deuxième et n'a aucun avantage en compensation, il y aurait autant de vidéos publiées sur YouTube en 2023 de réalisations de la première famille que pour la deuxième. Je soupçonne la plupart de ceux qui publie de partir sur une réalisation parce qu'il ont vu un montage qui les inspire, sans trop se poser de question sur les alternatives.
Donc, merci beaucoup!!
PS : et je soumet à votre sagacité à tous de créer une collection "état de l'art", qui regrouperait des créations, commentaires, pas à pas, etc. qui permettent d'avoir une vision sur l'ensemble des solutions possibles à un problème.
Ara Alors je n'en parle plus :-)
Je parle de la photo Jean-Michel Jarre / Scorpion / Doors / Pink Floyod.
Celle avec le disque de Gainsbourg, je n'ai pas reconnu!
Jean Galmot Merci! :-)
(Mais je parlais aussi des trois autres disques autour)
Jean Galmot Merci! (et je vais aller découvrir Joe Bonamassa de ce pas!)
Je suis tombé dessus par hasard hier, et je voulais aussi la signaler ici.
J'ai trouvé ça vachement intéressant d'un bout à l'autre, malgré le côté "je me fait peur" de ces émissions, ou on te fait croire pendant dix minutes que le camion ne va pas pouvoir accéder au chantier...
Mais le contenu technique vaut bien ces quelques longueurs.
Je suis tombé sur le cul quand les gars on parlé de la rétractation : tu perds dans les 7 cm par mètre de hauteur au séchage du bois. La cause n'est pas clair pour moi : fin du séchage, contrainte mécanique?
Et les réalisations sont justes magnifiques, intérieur comme extérieur.
Sur le site dont tu as donné l'adresse, ils parlent des ouvertures pour les menuiseries qui sont taillées plus grandes, mais j'aimerai bien voir comment sont montées les fenêtres.
Peut-être glissent-elles dans des feuillures de part et d'autre et au-dessus, mais je me demande comment est réalisée l'isolation pour encaisser de tels mouvements.
Et donc la contre-pointe doit pouvoir translater aussi?
Je me demande comment elle maintient une pression constante sur la pièce.
Ok, c'est clair, merci.
Et quand j'y pense, pour faire des filetages intérieurs, il faut forcément se mettre en bout avec l'outils, donc de toute façon exit la contre-pointe.
Si je comprends bien les explications de dneis, la première clé c'est pour la rotation normale, et les quatre autre pour la rotation avec avance. Par curiosité, c'est quoi les avances possibles?
En tout cas, je trouve cette architecture de tour très intelligente et simple.
Et j'aime beaucoup ta belle réalisation, sur laquelle je pense qu'on peut monter avec un éléphant!
Ca ne me dit rien l'usinage en arc de cercle.
J'ai vu chez un luthier un montage avec des parallélogrammes, qui lui aussi permettait d'avoir un mouvement libre en restant dans un plan, mais c'est d'un autre ordre de complexité :
- rigidité qui me pousserait plutôt vers une structure mécano-soudée plutôt qu'en bois,
- blocage pas évident des deux articulations intermédiaires qui ne doivent surtout pas bouger,
- et comme pour le montage que tu évoques, réglage du mouvement pour qu'il soit dans le plan de l'établi.
Comme dirait Rambo, j'la voulait pas, cette guerre!
J'ai mélangé plusieurs choses dans ma réponse précédentes, mais j'ai retrouvé quelques références pour illustrer mon propos :
le montage des luthiers, qui semble être un classique : un seul parallélogramme, et une cinématique polaire avec des glissières de tiroirs. Voir par exemple ici
je n'ai pas trouvé de références avec le mécanisme à parallélogramme,
Celles dans mes likes sur YouTube concernent une cinématique un peu comme la super scie circulaire de Bosch, qui ne permet qu'un mouvement linéaire : youtube.com/wa...L&index=324 ou youtube.com/wa...L&index=339
Ce à quoi je pensais, c'est un montage comme une lampe d'architecte, avec un pivot et deux parallélogrammes pour avoir un mouvement plan. Je dois avoir un crobar quelque part.
Mais quoi qu'il en soit, c'était trop compliqué.
Ara tout à fait!
Après, je ne sais pas ce que fond les luthiers avec, mais je n'ai pas vu d'exemple avec tige filetée.
(Au passage, il faut chercher "router binding jig" sur internet).
Ah, si, un exemple : lutherie-guita...g-purfling-jig/
Ca y est, j'ai retrouvé mon "lampadaire"!
C'est le montage de Gary Hallam.
(En fait, c'est plus simple comme ça avec deux pivots et un parallélogramme, mais la portée serait surement plus grande avec un pivot et deux parallélogrammes).
AvecUnBoutDeBois Pascalclochard Kentaro Ara Vic66
Merci pour vos sympathiques retours!
Didier, j'ai pas répondu sur la poussière, mais c'est dans le pipe!
En tout cas j'ai pas encore vu de fumée sortir
Il faut dire que je ne fait pas des passes de brutasses : 1 mm sur une telle largeur, c'est déjà beaucoup me semble-t-il.
Cette Makita est un croisement assez réussi entre une défonceuse et une affleureuse : on en fera jamais une toupie, mais elle fait déjà beaucoup de choses.
Ce que tu envisages de faire (grosse défonceuse sous table et affleureuse à portée de main) me parait un bon choix.
Hello,
en effet, je ne crois pas avoir vu dans les vieux bouquins ou dans la fameuse vidéo de l'école Boulle l'utilisation de cette scie pour tomber les joues.
Avec une scie à tenon on fait facilement le job.
Et si on ne descend pas parfaitement verticalement, peu importe, après un coup de ciseau et une fois l'assemblage fait on ne le voit plus.
Guilh63 par contre scier en biais se verra sur la jonction avec la mortaise. Et si il faut faire une sorte de tronc pyramidale à l'envers pour donner de la pente sauf dans les angles, il faudra le faire au ciseau et je ne pense pas qu'on gagne du temps.
La méthode classique me semble difficile à battre au niveau efficacité pour réaliser les arasements, quelque soit le montage pour serrer la pièce.
A discuter!
FBang oui, il faut que je précise, parce que si on considère les méthodes utilisant une scie sous table, une scie à onglet ou la défonceuse, ça dépendra vraiment de la série.
Je comparais la coupe des arasements faite à la scie, avec éventuellement un guide pour être bien perpendiculaire, vs une boite avec la scie de chaisier.
Pour moi, on gagne trois fois du temps avec la scie de chaisier:
On gagne du temps au traçage du plan d'arasement, qui n'a pas besoin d'être complet. Une marque sur une face suffit pour positionner la pièce dans le montage.
On peut le faire aussi avec la première méthode, en reportant le trait de scie de face en face, mais comme les défauts se cumulent, on risque d'voir une surprise quand la dernière coupe rejoins la première ;C'est probablement faisable avec la première méthode sans trop avoir de marques sur le plan d'arasement, mais si c'est un assemblage visible, on aura quand même parfois besoin de mettre un coup de rabot. L'utilisation de la scie de chaisier produit un vrai plan, et tout ce dont on doit se préoccuper, c'est la qualité de la coupe (et donc de l'affutage de la scie). On gagne du temps sur cette finition ;
Mais surtout, point principal, avec la première méthode il faut re-positionner la pièce sur l'établi à chacune des quatre coupes. Avec la scie de chaisier, on fait le tour sans desserrer la pièce. Il y a donc un gain de temps significatif sur la coupe tout simplement.
Travailler sur la dextérité est un très bon investissement!
Et tant que tu n’as pas 50 tenons à faire, ça ne fera pas non plus une grosse différence en temps passé sur le total de la réalisation.
Faut pas oublier que si ça s’appelle scie de chaisier, c’est que les gars faisaient ça à longueur de journée, auquel cas c’était vite amorti. Mais si tu fais 5 tenons par mois, c’est pas la peine de passer une weekend à se faire une scie de chaisier, et un autre à se faire une boîte!
Sauf par plaisir et curiosité (c’est mon cas! :-) )
benjams Hello,
Je ne pense pas que ce soit uniquement pour des tenons inclinés. D’ailleurs de mémoire, dans la vidéo de l’école Boulle, les tenons de la chaise Louis XV sont droits.
Je pense vraiment que c’est une question de productivité : c’est plus rapide, et il n’y a aucune incertitude sur la qualité finale.
J’ai une question de curiosité : pour le serrage du crayon, le trait de scie s’arrête au perçage.
Sur l’une des photos, à voir la flexion du bois on a l’impression que tu serres fort pour bloquer un crayon qui doit être plus petit que le perçage.
Pourquoi ne pas avoir prolongé le sciage un peu au-delà du perçage?
dependancesbois Je suis tout ouïe!
Mais en fait, je suis plus intéressé par ta boite à recaler de menuisier, parce que des boites à recaler d'ébéniste (triangulaires), j'en ai deux en très bon état à la maison :-)
Je n’en sais rien, d’où ma curiosité !
Faut demander aux anciens !
Tout ce que je peux dire, c’est que cette appellation existe aussi bien dans les catalogues que dans les livres d’époque, mais quel différence d’usage, je n’en sais rien.
Un autre point que je ne m’explique pas, c’est que les anglo-saxons ne s’intéressent (pour autant que je sache) que à la forme triangulaire : en dehors des vidéos comme celle partagée ci-dessus, d’amateurs éclairés qui essaient de reconstituer le fonctionnement de l’outils, j’ai trouvé plusieurs articles anglais et américains (parfois anciens) dans des revues proposant de construire une « Mitter Jack », et c’est toujours la forme triangulaire.
Bientôt 40 000 vues et 250 commentaires, c'est même plus la peine de faire des compliments :-)
... En fait si, ça vaut toujours la peine! : merci beaucoup Mig, et bravo!
Il y a un truc qui me chagrine, c'est les délestages : c'est quand même dommage de créer des fuites parce que l'aspirateur aspire trop, c'est comme si pour ralentir une voiture on faisait patiner l'embrayage au lieu de juste relâcher l'accélérateur.
D'où ma question, personne ne propose de mécanisme d'asservissement, qui viendrait réguler l'aspiration en fonction de la vitesse de l'air au point le plus lent du tronçon plutôt que d'être obligé d'ouvrir des vannes?
Ca pose quelques problèmes y compris dans la façon de définir l'installation, et ce serait un surcout, certes.
Mais d'une part on parle d'installations qui sont déjà loin d'être gratuites, et d'autre part il y aurait un gain en consommation électrique, et sans doute également en bruit.
Yougzz Malheureusement je ne suis pas bien placé pour une telle expérimentation!
D'une part, je n'ai même pas la place pour une scie à ruban, donc je vais en rester à mes appareils électroportatifs reliés à un aspirateur de chantier + cyclone.
Et d'autre part mon garage va être détruit, ce qui ne me motive pas pour travailler sur tout ce qui est réseau!
Mais pour être clair, je ne préconisais pas de ne pas calculer son installation, ni de la surdimensionner
(d'ailleurs, sans calcul, comment être sûr qu'on a vraiment surdimensionné?).
Je pensais plutôt au cas ou il y a un besoin d'évents, par exemple quand on lance l'aspirateur (qui a été dimensionné pour une grosse machine) pour un seul électroportatif.
Je me suis posé la question récemment (pour une boite beaucoup plus petite).
Moi aussi je trouve cela joli, mais le renfort vient pour beaucoup de la surface de collage créée, parce que sans colle tu peux toujours écarter les planches (moyennant le frottement plus ou moins fort des chevilles dans leur trou).
Alors que si tu plante les chevilles droites, mais en alternant sur les deux côtés, c'est aussi joli, mais c'est vraiment indémontable même sans collage, et donc plus solide (mais ce n'est que mon avis).
Et c'est beaucoup plus simple à réaliser.
Je suis même étonné que ce ne soit pas plus utilisé, quelque chose doit m'échapper.