
Petit retour d'expérience sur des poteaux bois planté dans du ciment comme sur ta photo ci-dessus : le ciment à fendu en moins d'un an.
Pas grave pour la stabilité, les poteaux n'ont pas bougés, mais c'est moche.
Si c'était à refaire, j'ajouterai deux ou trois cercles en ferraille dans le béton, mais je ne suis même pas sur que cela suffise.
Pour prévenir le pourrissement du bois, on avait enduit d'un revêtement goudron le pied du poteau, en remontant 10 cm au-dessus du sol.
Pour l'étanchéité du bois en bout, tu trouveras en GSB des petits chapeaux métalliques à fixer au dessus du poteau.
Malgré toutes ces précautions (par ailleurs pas gratuites pour une grande séries de poteaux), ça restera une galère à entretenir, et je suis d'accord avec Erebor, y a aucune chance que ça reste bien parallèle dans le temps.

Tiens, très intéressant, quelques pages avant, p 172, les coefficients de frottements du bois, départ arrêté, en fonction de son orientation :
Chêne sur chêne, fibre parallèle : 0,62
Chêne sur chêne, fibre perpendiculaire : 0,54
J'aurai parié le contraire, le mouvement se débloque presque 20% mieux en fibres perpendiculaires.
Et bois de bout sur bois à plat, ça glisse encore mieux : 0,43!
Alors que si on met du savon sec entre deux planches fibres parallèles, on ne tombe que de 0,62 à 0,44.
Conclusion, il vaut mieux frotter sur du bois de bout que de mettre du savon sec sur du bois orienté de la même façon pour un démarrage plus souple.
Vachement intéressant, et pas forcément intuitif.
Après, une fois que le mouvement est amorcé, on tombe à 0,16 avec le savon sec, l'intuitif reprend ses droits, mais c'est à à prendre en compte pour la conception des tiroirs bois, par exemple, pour réduire l'effort initial.

Merci benjams, oui, je me fais peut-être tout un monde de quelque chose de pas si risqué.
Mais j’ai vraiment peur d’abîmer ces beaux objets.

Pour le premier (Benchcrafted), ils le disent clairement sur leur Blog : un collectionneur est venu un jour leur apporter l'objet, qu'ils ne connaissent pas, et ils le redécouvrent avec enthousiasme.
De mémoire (à vérifier, je l'ai lu il y a un certain temps), ils vont mettre un peu de temps à comprendre le mécanisme pour la coupe demi-onglet, et à reconstituer d'après les marques sur la boite comment celle-ci était prise sur l'établi.
Après, je suis bien persuadé que ce savoir existe (ou existait) également outre-Atlantique et en tout cas outre Manche, puisque j'ai trouvé au moins deux article en anglais sur comment fabriquer une telle boite.
Mais malheureusement pas grand chose sur comment l'utiliser.

Oui, désolé :-)
Je voulais savoir si ca valait le coup de faire une "ramped shooting board" versus une normale, plate et simple.
Simple : par exemple celle de Fof, ou celle postée par Alexis il y a peu
Inclinée : highlandwoodwo...ingboards24.jpg

C'est pas faux :-)
En fait, c'est pas si facile de trouver une bonne photo, parce que je ne sais pas si c'est moi qui ne comprends rien, mais il y a plein de photos sur internet ou c'est le contraire, c'est le rabot qui se déplace à plat et la pièce qui est sur une rampe inclinée vers l'avant.
Et là je me demande vraiment à quoi ça sert : l'effort de coupe éloigne la pièce de son appui, il doit y avoir plus d'arrachement en sortie de coupe, et si jamais on utilise un rabot à lame inclinée, on vient neutraliser l'inclinaison...
Ca me laisse très perplexe...

Salut,
oui, je l'ai vue.
(Et je la trouve trop compliquée, si j'en fait une ce sera un modèle plus simple comme celui de Fof).
Mais la je parle de boite à recaler triangulaire.

Bonjour à tous,
petite question Fof, tu as laissé combien de passage entre les deux appuis, une quinzaine de cm?

:-)
Beau défi, faire mieux qu'une solution simple et efficace comme celle là!
Et si en plus on rajoute la contrainte de faire en bois, sur un système de ce type avec de gros efforts localement, ça friserait l'exploit!
Mais pour le fun, j'ai quand même été jeter un coup d'œil sur internet :-)
Les solutions plus simples pour balader les panneaux exigent de passer quelque chose sous le panneau ("crochet" avec poignée déportée, simple U à roulettes, cordes, etc.).
Les deux modèle "par le haut" (coincement type Gorilla ou avec spirale) ont étés imité en bois. Voir par exemple Dlya Perenoski Fanery – Plywood Carrying Device Free Vector.
Je n'aime pas : c'est beau, mais c'est compliqué.
Si t'es un pro, tu vas pas y passer le week-end, tu achètes le Gorilla ou le Gator Lift.
Et si comme moi tu en as besoin une fois par an, et bien tu te débrouilles avec une corde :-)
Très content également de la Makita (et je n'ai pas le problème de Etzutencorerate).
Mon seul reproche porte sur le manque de couteau diviseur. Je ne scie jamais comme une brute de grosse épaisseur en une fois, mais il m'est arrivé plusieurs fois que le bois se "resserre" derrière la coupe, avec ralentissement de la lame, odeur de brulé pas génial, etc.
Ca m'est même arrivé sur du vieux contreplaqué.
Je n'ai pas eu de kickback ou autre mouvement, néanmoins, et heureusement car je ne mets jamais la sécurité anti éjection du rail (je n'y pense pas).
Et aussi, mais peut-être que je n'ai pas compris comment faire, la prise en compte du rail dans l'épaisseur de coupe. La graduation de profondeur de coupe est faite pour la scie sans rail. Je n'ai pas vu de repère ou de système comme sur d'autre scie, et je dois faire une soustraction à chaque fois...