Il n'y a pas de raison que ça ne marche pas, ces petits gabarits en plastique fonctionnent très bien. Évidemment, ils n'ont pas vocation à être utilisés de manière intensive, et la mèche non plus, mais ponctuellement, ça va très bien.
Deux précision quand même, la mèche low price ça va sur du MDF. Sur du mélaminé, il faut une mèche parfaitement coupante, sinon gare aux éclats. Et les mesures du gabarit doivent être prévues pour du 19mm standard.
Au vu de ton commentaire, tu as ce problème sur d'autre pièces...
A ta place, je retournerai voir mon fournisseur. Qu'il fasse au moins un geste.
Le chêne est tellement demandé que la qualité se dégrade. Tu touches du chêne EBE qui fait plutôt penser à du BME, et en plus le séchage est, à mon avis, fait de plus en plus rapidement, ce qui a tendance à aggraver les petits défauts et les transformer en gros défauts...
Bonsoir,
Il faut faire la part des choses, mais il est évident que l'époque encourage à privilégier la forme plutôt que le fond, et ceci dans tous les domaines.
L'une de mes expressions proverbiales préférées est la suivante: "Lorsque le doigt montre la lune, les imbéciles regardent le doigt". J'en trouve des exemples tous les jours.
C'est François Cavanna qui disait: "Les cons gagnent toujours. Ils sont trop"
C'est aux gens qui veulent regarder la lune de résister, d'abord pour eux, et accessoirement pour les autres, mais sans se faire trop d'illusions...
1/ Liant pour mastic Blanchon s'utilise avec de la poussière issu du ponçage (grain 120 maxi)
2/ époxy rapide pour modélisme, à prix décent ;-)
3/ Bâton de cire à reboucher Surgand qu'il faut choisir à la bonne teinte...
Sans aller aussi loin que Kentaro dans la défense de la propriété intellectuelle, je suis assez d'accord avec lui pour dire que la copie servile pose question du point de vue de l'intérêt, en tant qu'artisan... Mais c'est un point de vue personnel.
De toute manière, la création n'existe pas sans inspiration.
J'ai toujours pensé que les droits de propriété intellectuelles devraient s'éteindre à la mort du créateur. Je ne vois aucune raison, morale, éthique ou philosophique ou ce que vous voulez pour justifier ce que l'on appelle les ayant-droit vivent sur le génie créateur de leur parent, ou peut-être pire, s'arrogent un droit de regard sur ce que l'on dit ou fait de son œuvre. Le génie, c'est Picasso, pas ses enfants.
On me répliquera que les héritiers palpant les millions et/ou les usines de papa sont légion, et c'est vrai, et pourtant cela me gêne moins (ou différemment).
Le kickback peut arriver en trois occasions, à mon sens:
1/ Une chute, pour une raison ou une autre, vient toucher l'arrière de la lame. Une lame de 315, tournant à 5000 tr/m, donne une vitesse linéaire de 300 km/h... une sacrée fronde, il vaut mieux éviter d'être dans la trajectoire !!
Si, en principe, l'opérateur de la scie ne se trouve jamais dans l'axe, il peut s'y trouver d'autres personnes, surtout dans un atelier où travaillent plusieurs ouvriers.
2/ Une coupe avec deux guide, dont l'un, souvent par maladresse de l'opérateur (mauvaise tenue de la pièce, ou mauvais réglage) vient contrarier l'autre, et provoque l'accrochage de la pièce sur l'arrière de la lame. et zou...
On peut utiliser deux guidage, mais l'un après l'autre: par exemple, le guide parallèle reculé au max, 10cm au moins EN AVANT de la lame, pour donner une cote répétitive avant tronçonnage au chariot + guide perpendiculaire.
3/ Sur un délignage (coupe en longueur) au guide parallèle, si le bois se resserre d'emblée, avant même le couteau diviseur. Mais en principe la cape de scie, si elle est mise, l'empêche de voler.
J'ajouterai que je recule également mon guide parallèle sur les coupes de bois massif. Je le place légèrement en arrière du milieu de la lame. De cette manière, lorsque le bois est nerveux, je me garantis qu'il est coupé à la cote tout en évitant qu'il aille chatouiller ensuite l'arrière de ma lame...