
IL est traité avec un vitrificateur "passage extrême" prévu notamment pour les escaliers, donc ça devrait pas trop craindre. Cela étant, l'étagère est placé à l'étage sur un parquet, donc pas de panosse en principe (panosse = serpillière )

C’est ça, des trous au diamètre. Enfin, des logements plus exactement, faits à la shaper car les vis de pression dépassaient un peu et en racheter des plus courtes revenait presque un prix des bagues.
Les montants sont collés, et les fonds cloués, et les trois parties assemblées domino + clamex

Joli. Simple, mais ça rend bien avec les marches.
Est-ce que tu es dans les clous au niveau normes? A l'époque où j'avais fait faire ma rambarde d'escalier (en métal), l'artisan avait insisté sur sa responsabilité par rapport à l'écartement des barreaux etc...

Je ne voulais pas être offensant en utilisant le terme "servile". Je l'ai dit, c'est un point de vue personnel, mais dans mon approche du métier design et réalisation sont liés. Je serais très frustré si j'étais privé de l'un ou de l'autre.

IL me semble qu'il y a un certain sophisme à mettre dans le même sac (si j'ose dire) LVMH et la maison de papa et maman, ou même une petite pme. Mais peut-être t'ai-je mal compris.
Pour ce qui est de la révolution, ne pas oublier que la Révolution Française a été faite par et pour les bourgeois. Donc supprimer l'héritage...

Oui, hein... J'ai été obligé de les adapter un peu, mais dans l'ensemble ils sont assez fidèles aux modèles. Pourvu que les ayants-droits de Picasso ne voient pas cette table

Oui, c'était le morceau d'ébénisterie de l'année, mais cela reste un meuble d'apprentissage. Je suis persuadé que ces techniques et ces matériaux peuvent trouver leur place dans du mobilier contemporain. Elle m'a donnée plein d'idées cette table...

Tu as l'oeil affûté ... Je dois dire que le placage de ces tiroirs n'a pas été de tout repos, ça a fait jeu égal question difficulté avec le replacage des rideaux.
J'avais fait l'ensemble du meuble dans mon propre atelier, pour des raisons de commodité personnelle, ce qui signifie également qu'en cas de problème technique, Petit Scarabée doit se débrouiller sans le prof...
Pour ce qui est du nœud sur la traverse, il faudrait que je vérifie s'il est traversant, auquel cas c'est bêtise de ma part. Il faut savoir que les pièces étaient attribuées d'autorité à chaque élève, histoire d'éviter les combats sanglants pour avoir le plus beau morceau...

Oui... Honnêtement, le niveau atteint sur ce meuble par la plupart des stagiaires m’impressionne encore aujourd'hui...

Oui, dans la tête de l'auteur c'est toujours très clair, mais il faut se mettre à la place des lecteurs... Merci en tous cas

Avec de la colle époxy. Il faut toutefois, comme avec toutes les pièces métalliques, créer une accroche mécanique, car il n'y a pas de covalence époxy/métal (pas d'atomes crochus, littéralement), contrairement au couple époxy/bois.
Ici, c'est assez facile, l'envers des pièces d'alu a simplement été rayé. Pour le serrage, je ne m'en souviens pas précisément, mais ça devait ressembler à quelque chose comme "démerde-toi comme tu peux"
La chose la plus délicate, en dehors de ne pas faire déborder la colle, a été le ponçage du bois et le lustrage de l'alu. Pour poncer le bois on passe sur l'alu, qui se raye, et la poudre d'alu tache le bois en s'oxydant. Et pour lustrer l'alu, il faut éviter de déborder sur le bois, car cela le brûle (vitesse de rotation élevée, + pâte de lustrage)

Solution numéro un! Mais il faut, au moment du collage sur la toile, insérer entre chaque élément du rideau deux petites cales de 6/10. Ensuite, collage du placage. Et les 6/10 te permettent de passer la lame du cutter. Le décalage sur la continuité du placage est négligeable.
J'ai essayé la deux, et la une en version boucherie (sans les cales)...

ebenober Pour le terme, je suppose qu'il remonte à l'époque héroïque de la photographie, entre 1850 et 1890. C'est également l'époque des premiers touristes, souvent des jeunes bourgeois fortunés qui faisaient ce que l'on appelait "le grand tour", c’est-à-dire le tour de la Méditerranée, de la Grèce à l'Algérie, en passant par la Turquie, la Jordanie, parfois la Palestine et surtout l'Egypte.
Certains photographes, comme Francis Frith, ou Maxime du Camp qui voyagea en Egypte avec Flaubert ont été parmi les premiers à le faire, ensuite Félix Bonfils ou les frères Beato et plein d'autres qui ont senti le filon de l'exotisme ont voyagé dans ces pays et même ouvert des studios là-bas.
J'imagine que, surtout parmi les Anglais, il a dû se passer la même chose en Inde et en Afghanistan. Et comme les conditions étaient ce qu'elles étaient, ce genre de chambre-labo était l'idéal pour travailler, d'où le terme Afghan box camera au final.

Ok... C'est vrai que les processus de la deuxième moitié du 19e ne permettaient peut-être pas cette chimie "facile". Collodion humide et papier salé ou calotype si je me souviens bien... C'est loin mon passé muséal
En tout cas, c'est terrible parce que j'ai mille autres trucs à faire et je suis horriblement tenté du construire un machin comme ça...
Non, la colle n'a rien à voir. Simplement, un panneau replaqué est beaucoup plus stable relativement aux variations hygrométriques qu'un panneau en bois massif.
Un panneau en bois massif va te demander beaucoup plus de travail, avec après la pose un vrai risque de déformation, d'autant qu'il ne sera exposé que sur une face.