Kentaro 

Ah... ces "secoueurs" qui avaient inventé le "design scandinave" sans le savoir... ;)

Pour la table originale, il y a dû y avoir plusieurs versions dès l'origine. Chez les secoueurs, ce qui importait, c'était la fonction, et la simplicité pour le réaliser.

Donc, redessine comme tu l'entends, comme tu le souhaites.

Pour le dessous du plateau, la courbure peut se faire à la toupie ou avec une scie sous table, en passant la pièce en biais (procéder par petites étapes, avec toutes les précautions possibles).

Sinon, il y a pas mal de versions de cette table où le plateau est simplement bisauté, sans courbure.

Ce qui sent la résine et n'est pas très dur, c'est du sapin.

L'écorce ressemble en effet fort à celle du noyer.

Sur le premier schéma, mettre le panneau de gauche avec fil à l'horizontale

Pour fixer les deux plateaux au panneau:

• a l'arrière, vis en haut et en bas, avec trou normal
• A l'avant, vis en haut et en bas, avec trou allongé.
  Ne pas coller.

On peut ensuite cacher les vis avec un placage.

Je réalise pas mal de choses avec du cp de bouleau depuis 15 ans, et j'ai toujours utilisé une simple colle classique Sader de GSB. Jamais rien ne s'est décollé.

Dès l'instant où tu fixes le plateau à la paroi, il ne bougera plus. Deux fixations aux extrémités, (équerres) et ça suffit.

Personnellement, je trace les triangles sur le cube, et découpe les coins à la scie à main ou ruban, et je passe pour finir au grand lapidaire, en tenant la pièce à la main.

En quelques minutes c'est fait, pas de montage spécial.

A mon sens, une boite, c'est autorigide. Elle ne se déformera pas, d'autant plus qu'une enceinte, ce n'est pas très grand. Je ne plaquerais que l'extérieur, une fois la boite assemblée.

Je ne vois pas trop où est the problem:

En bout du carrelet, tu coupes la face 3 en biais avec la scie à onglet ou autre.

Tu peux ensuite couper la face 4, puisque tu as toujours le carrelet, que tu peux amarrer.

Sinon, personnally, je découpe des cubes, faces parallèles, et je passe chaque face sur le lapidaire (ponceuse à disque) pour usiner le biais en tenant le cube à la main. Tchac, tchac, tchac, tchat... Tout cela au pif et dextérité, et ça marche... Je peux en faire des dizaines comme cela en pas longtemps.

• Ne pas stocker le panneau à plat, le laisser vertical (de manière à ce qu'il n'y ait pas de différence de température entre les deux cotés).

• Si ce sont des panneaux destinées à être implantés dans un cadre, les fixer tout de suite.

Done!

Deux remarques:

• dans les professions, il n'y a pas artisan/indépendant. Je me suis donc mis comme "cadre", puisque je suis patron de moi-même...

• Pour les âges, j'ai compris qu'à partir de 55 ans, on est dans les vieux, puisqu'il n'y a pas de subdivision ensuite... Cela veut donc dire que moi ou mon père, c'est pareil...

Cela semble une superbe demeure, qui a du cachet et de la magie. Il ne faut surtout pas l'abîmer en la rénovant à l'arrache.

La charpente a l'air bien et saine. L'eau passe vraiment à travers ? Il y a des parties qui menacent de s'effondrer ou de s'envoler? Si cela tient comme cela, pourquoi vouloir intervenir et tout refaire ? Si cela tient depuis des siècles, pourquoi vouloir le changer ?

S'il faut vraiment intervenir, il faut le faire avec un professionnel de la restauration de belles demeures, qui saura refaire une belle charpente avec le respect qui lui est du, réutiliser les tuiles, conserver la patine, faire qu'au final, on n'aura même pas l'impression qu'une restauration aura été faite.

Tant de belles et vielles maisons ont été bousillées par des gens qui ne savaient même pas ce qu'ils avaient... et qui ont transformé leur bijou en vulgaire pavillon de banlieue avec des géraniums...

PS: De toute façon, si tu n'as jamais fait, il est hors de question que tu fasses cela tout seul... Sans parler des risques: tomber d'un toit, cela fait très mal...Cela peut même être mortel...

Si tu n'es pas certain de tes affleurages, tu peux contourner le problème en faisant un chanfrein sur le bord des planches. Tu auras alors deux rainures en longueur sur la table, et les désaffleurs se verront moins . Cela fait un certain style.

Tu es débutant, donc tu ne connais pas le bois et ses contraintes, et tu voudrais oublier le savoir-faire de générations de menuisiers ?

Une planche d'un seul tenant, de 280 de large et 40 d'épais a de fortes chances de se déformer. Peut-être pas tuiler, mais se voiler, prendre la forme d'une hélice.

Et le montage avec les étagères ne va pas empêcher cela.

Tu risques fort de te retrouver avec une bibliothèque toute tordue et voilée!!

Certes, il y a des gens qui te diront que c'est faisable. Mais ce sont soit des inconscients, qui ne connaissent pas le bois, soit des hyper professionnels, qui ont 40 ans d'expérience, savent choisir leur bois et l'utiliser.

Alors, tu peux tenter ta chance, peut-être que tu gagneras, mais il y aussi de fortes chances que tu perdras.

Si la base sur lequel coulisse le chariot n'est pas parallèle à la table, cela ne peut pas marcher.
Il n'y a rien pour régler la base ?

L'avivé, ce n'est pas du tout le même prix que le brut.

Si tu veux du noyer foncé, il faut prendre du noyer d'Amérique (mais plus rare...).
Dans ce cas, avec n'importe quel vernis, le noyer prend une très belle teinte rouge foncé.

On trouve pas mal de vieux lits et armoires en noyer vendus rien du tout. Tu peux essayer de récupérer le bois.

Fais ton devis avec les prix de noyer que tu obtiens et explique au client pourquoi c'est cher...

De toute façon, pour un plateau de table, tu vas avoir besoin de 0,1 m3, soit 420 € de matière. Même si tu trouvais à 2 fois moins cher, le client ferait une économie de 200 €, ce qui n'est pas grand chose, vu le prix de la table finale. Cela ne vaut peut-être pas le coup de passer des heures à rechercher moins cher... Si le client rechigne, faut lui dire d'aller chez Conforama...