Un pantographe de dessin, il n'y a pas besoin de plan et pas besoin d'être précis... Dès que tu as compris comment ça marche, c'est évident. Deux lattes parallèles, deux autres lattes, le tout formant un carré, le tout pivotant et se déformant, avec un bout qui dépasse pour le crayon et qui fait effet de levier, donc, permet d'augmenter la taille de la copie.
Quand j'était gamin, j'en avais fait plusieurs, et sans plan...
Mais c'est un truc amusant à utiliser!
A mon sens, n'importe quel assemblage de deux poutres bout à bout, même le truc japonais le plus sophistiqué, reste un assemblage flexible. Le moindre jeu, les cisaillement font que très vite, la résistance est limitée.
Il me semble que les poutres assemblées bout à bout sont toujours supportées au niveau de l'assemblage, où alors, c'est qu'il n'y a aucune contrainte latérale, ou elles sont supportées un peu plus loin.
Eventuellement, le plus simple serait de faire un sandwich: Les deux poutres au milieu, et deux longues planches de chaque coté, boulonnées. Plus les planches seront longues, plus mieux ce sera, sachant qu'il a toujours le risque de cisaillement (les trous où sont les boulons s'ovalisent, et avec le temps, les poutres fléchissent).
Les bois sont différents. Le noyer est un bois relativement dense, cohérent. L'érable est plus friable.
Quand les bois changent de taux d'hygrométrie, tout se rétracte, mais il est possible que l'érable ait tendance à plus se retracter. Dans ce cas, il fissure.
De plus, l'érable ne fait que 5 mm d'épais en bois de bout. Il n'a plus vraiment de cohérence interne. Il est très cassable et friable, donc en se retractant, pour une raison ou une autre, il aura plus tendance à se fendre.
D'autre part, on suppose que les deux bois sont déplacés en même temps entre la cave et le salon, et que le noyer ne reste pas au salon, pendant que l'érable passe à la cave...
Si ce n'est pas le cas, si un bois reste en haut, pendant que l'autre est en bas, alors dans ce cas, pas la peine de se poser la question.
A noter tout d'abord que la géométrie descriptive est une rationalisation, une généralisation de l'art du trait, par le Polytechnicien Monge et quelques autres mathématiciens au 19ième siècle.
D'un ensemble de techniques artisanales disparates développées par des gens du terrain, sans connaissance mathématiques (l'art du trait), il en a fait une approche technique globale et rationnelle qui a été un des facteurs du développement de l'industrialisation.
Il est effarant que la géométrie descriptive disparaisse des enseignements... (mais c'est un peu comme l'écriture manuscrite, qui va être de moins en moins enseignée... Je sais pas comment vont faire les gens le jour du Grand Black Out...).
La géométrie descriptive permet notamment, non seulement de dessiner un plan, mais de comprendre l'espace et donc de travailler dans l'espace... Ce n'est pas anodin...
En fait, il n'y aura plus que les Alpha, l'élite de ceux qui savent les règles et les formules, qui sauront programmer et réaliser les logiciels 3D que devront utiliser sans comprendre les Beta...(parce que, hein, les logiciels 3D, il faut bien les écrire, et ça, ce sera réservé aux Alpha...)
En ce qui concerne l'art du trait, ok, c'est bien, les compagnons et les charpentiers l'utilisent parce que les anciens l'utilisaient, mais globalement, c'est quand même limité...
Intellectuellement, et par reconnaissance pour les anciens qui l'ont développé, c'est bien, mais cela n'est pas vraiment un truc rationnel et généralisable.
Si c'est toujours enseigné par les Compagnons, parce qu'ils ont toujours fait comme ça, et que le principe, c'est d'enseigner ce qu'on a appris, bon, ok, pourquoi pas et tant mieux.
Mais ce que je trouve hautement plus dommageable, c'est que la géométrie descriptive, elle, ne soit plus enseignée...
(En tout cas, si l'Art du Trait perdure grâce à quelques Compagnons, tant mieux! Cela permettra de pouvoir encore faire des charpentes après le Grand Black Out...)
Les grandes plaques de cp bouleau, cela cintre facilement. De plus au moment du collage, si tout n'était pas bien plan, tu as peut-être rigidifié un cintrage préexistant.
De toute façon, il suffit d'une hygrométrie différente entre les deux pièces, et hop...
Tu peux essayer de la retourner. Peut-être cintrera t'elle dans l'autre sens et donc, reprendra une meilleur planéité.
Tu peux aussi la mettre sur des tréteaux, convexe au dessus, la vernir coté convexe uniquement, et la laisser au soleil. Avec un peu beaucoup de chance, elle perdra son cintrage...
Mais cela restera très aléatoire.
Si la courbure n'est que de quelques mm, le mieux est peut-être de reculer le rail, de manière à qu'il y ait assez d'espace pour laisser "vivre" la porte.
Tu peux faire un couteau "corse" ou "piémontais" comme ceux que j'ai fait (j'ai utilisé un kit pour la lame). Il faut faire un trou pour passer un axe, et découper comme tu as prévu sur le dessin, avec une butée pour retenir la lame quand elle est ouverte.
(Faire des gabarit avant pour vérifier que tout marche bien).
Tu doit pouvoir scier le métal avec une scie à métaux, et limer là où il faut.
Il vaudrait mieux avoir en plus des plaques de métal de chaque coté de la lame (j'ai oublié le nom...), en sandwich dans le manche, mais ce n'est pas totalement nécessaire.
Le risque, c'est que les trous dans le bois, là où passe l'axe de rotation, vont s'user, s'élargir et que cela cisaille.
Mais pour un premier couteau rudimentaire, tu peux faire sans. Si tu utilises un bois bien dur, cela devrait aller.
Pour un cadeau fait rapidement, cela ira, tu pourras toujours l'améliorer plus tard.
(Sur ceux que j'ai fait, on n'a même pas besoin de retenir la lame avec l'index pour couper , cela tient bien tout seul, puisqu'il y a la butée).
Tu peux les donner à un jeune (ou moins jeune) menuisier qui débute et s'installe à son compte. Il sera très reconnaissant, saura les utiliser et ton père aurait sans doute été content que ses machines profitent à un jeune.
Si tu mets une annonce ici, dans la rubrique Annonces, tu devrais avoir des réponses.
(Tu peux aussi essayer de maximiser l'Héritage en les vendant au meilleur prix , mais ce ne serait pas la même chose...)
Tu veux faire des pieds en biais... Ok, c'est la mode, comme dans les années 50 de l'autre siècle... Le grand retour des vieilles choses...
Sauf qu'un pied en biais, faut pas lui faire supporter trop de choses. C'est une question de physique élémentaire, mon cher Watson.
Tout le poids du meuble au dessus va tirer sur le bout des pieds, qui sont en porte à faux et ils vont basculer. Pas tout de suite, mais un jour, ça va craquer...
Un simple assemblage sous la traverse ne tiendra pas longtemps. C'est compliquer de fixer un pied en biais qui tienne vraiment.
Si tu veux faire un pieds en biais, il faut le contreventer, et faire en sorte qu'il ne puisse pas basculer.
Et ne pas parier sur la bonne volonté d'un tenon/mortaise.
Si c'est une table ancienne, il est possible que cela soient d'anciennes choses qui réapparaissent (notamment de l'huile qui serait entrée profondément dans le bois) et qui reviennent, comme un vieux palimpseste...
Poncer ne servira pas à grand chose, si c'est profond.
Peut-être faut-il se dire qu'une table en bois, c'est une table en bois... qui prend des coups, des tâches... La perfection n'existe pas, et l'Entropie de l'Univers augmente... Sans doute faut-il l'accepter...
Vis et boulons inox, pour l'extérieur.
Boulons/écrous de 10 pour les parties démontables.
Longues vis de 6 pour fixer les renforts/contreventements.
Par contre, pour une rigidité maximale, il faudrait aussi des renforts diagonaux entre les poteaux rouge et la poutre longitudinale sous le toit (comme en bas).
Si tu ne ponces pas les pieds, tu auras une table bicolore...
Il n'existe pas de finition qui protège vraiment à 100% contre les taches d'eau, de vin, ou les plats chauds directement sur le bois (ça brûle le bois...).
Donc, dessous de plats sous les plats chauds, et sous les bouteilles. Napperons pour les assiettes.
Et bien nettoyer/essuyer la table après chaque repas pour que l'eau ou le vin ne stagne pas dessus.
Et taper sur les doigts des enfants s'ils font des taches.
Le mi-bois, pas solide du tout.
Les dominos et clamex dans du bois de bout de faible section, heu...
Donc, personnellement, comme je ne fais pas comme tout le monde, je ferais ainsi (je l'ai déjà fait):
Chaque "bras" est constitué de deux tasseaux prenant en sandwich un cp de bouleau fin de 2 mm. Aux jonction, la pièce de cp est découpée en étoile (en fonction de la forme de la jonction), et les tasseaux viennent prendre en sandwich les bras de l'étoile. On a donc un assemblage très rigide.
C'est un peu long à faire, mais le résultat sera la.
L'avantage, c'est que tu peux préassembler des morceaux à l'atelier, et terminer sur place en assemblant les morceaux ensemble.
Les fonds ne sont pas structurels. De plus, s'ils ne sont pas visibles, et s'il est difficile de les remplacer, on peut les laisser tels quels.
Si on veut faire une rénovation "minimaliste" et respectueuse, c'est la meilleure chose à faire.
Pour "faire semblant" qu'ils ont été rénovés et qu'on a "fait quelque chose", on peut en effet les tapisser de toile cloutée... Mais cela va mal vieillir...
On peut aussi s'amuser à faire de la "marqueterie" et inserer des flipots dans les fentes.
Ou fixer de chaque coté des plaques de contreplaqué fin pour tout cacher...