tes calculs viennent de tes propres réflexions ou ont été faits par un spécialiste ?
pas certain que tu aies tout intégré...
je ne sais comment c’est en Suisse, mais en France,
en micro, on ne paie pas la tva (on ne la défalque pas sur les achats, mais on ne la paie pas sur les ventes, c’est donc un très gros avantage surtout si on a une forte valeur ajoutee). et dans les 12 ou 13% de charges, il y a une partie libératoire sur l’impôt sur le revenu.
en société, tu vas avoir la tva à payer sur ta valeur ajoutée, l’impot sur les sociétés et l’impot sur les dividendes. cela finit par faire beaucoup.
en société, on peut optimiser entre salaires et dividendes, mais pas certain que l’on puisse faire 0 salaires 100% dividendes.
en France, on considère que pour une petite activité sans gros investissements et amortissements, la micro est toujours plus interessante que la société. on passe en société pour des questions de volume, mais jamais pour une optimisation fiscale.
tout dépend du niveau de restauration que tu veux avoir...
pour le canage, on peut trouver des feuilles toutes faites et il y a des tutos pour le monter.
tu peux faire couler de l’epoxy dans les parties du bois qui ont eclate, idem pour le jeu dans les assemblages.
on trouve du cp très fin , 0,8 et 1,5mm au géant des beaux arts pour refaire des parties manquantes.
tout cela ne sera sans pas parfait, mais tu auras des chaises vintage présentables et qui ont vécu.
Voilà un sujet très intéressant...
Je suis artisan depuis 15 ans, mais j’avais fait il y a fort longtemps l’essec (finance et compta). Donc, j’ai quelques notions sur ce que pourraient être les besoins.
A noter que dans l’artisanat il y a deux grandes familles, les auto entrepreneurs et les autres en société. Les besoins ne sont pas les mêmes.
La question principale, c’est que les gens n’y comprennent souvent pas grand chose. En matière de compta analytique, les gens mettent par exemple un peu n’importe quoi dans leur coût horaire... la question des clés de répartition des coûts fixes et variables non directement liés à un projet n’est pas évidente.
Idem pour les amortissements...
En fait, la plupart du temps, les gens gerent leur tresorerie et c’est tout...
Le challenge, c’est de créer un système simple et le plus didactique possible...
A ta disposition pour en discuter.
Les problèmes d’hygromachin que l’on peut rencontrer, c’est quand on passe d’un atelier peu ou pas chauffe à un intérieur ultra chauffe.
Le reste est anecdotique.
Le mieux est de toute façon de concevoir des structures qui tiennent compte des déformations du bois. Il faut donc réfléchir...
A noter qu’en matière de fric, si tu te lancés dans les loisirs du bois, tu n’es pas prêt de t’arrêter de payer...
A ce que j'avais compris lors de discussions avec des juristes, il est possible d'inclure une clause dans le devis indiquant que le prix final pourra être révisé avec accord entre parties, s'il y a apparitions d'éléments nouveaux non discernables a l'origine. Cela se fait notamment dans le BTP en cas de rénovation.
Faire revoir la clause par un bon juriste.
Dans ton cas, je crois que j'aurais en deux étapes.
Phase diagnostique, incluant le coût du remontage si le client ne veut pas poursuivre.
Ensuite, devis rénovation après diagnostique.
Ce qui est important, c'est le coût total. Si le prix des fenêtres a été abaisse pour compenser, quel est le problème ? Le reste, c est sa cuisine interne.
Je n'ai jamais compris pourquoi les clients examinent chaque ligne de la facture. Sans doute parce que par nature, l'artisan s'en met plein les poches...
L'artisan, comme tout commerçant, prend sa marge la ou il veut... Sur la main d'oeuvre, sur les materiaux, peu importe et cela ne regarde pas le client.