

Pour débuter, achète des machines d'occasion. Pas nécessairement le top.
Pour 10 000 €, tu auras la dégau, la raboteuse, et une petite scie à format. Une scie à ruban peut être utile.
Penser à l'électroportatif.
Pas de combiné, c'est chiant à rerégler à chaque fois.
Quand tu auras fait un peu de chemin, quand tu auras de la trésorerie, tu revendras tes premières machines au même prix que tu les as achetées, et tu pourras penser à prendre de vraies machines au top en sachant exactement ce dont tu as besoin.

Il est également tout à faire possible, à partir de ton beau plan "numérique", de redessiner sur des bouts de papier l'ensemble des pièces, avec un bout de crayon...
Simple, rapide, et ne nécessitant pas de réflexion compliquée... Même pas besoin de perdre du temps à poser la question sur le net ou de te faire des noeuds au cerveau pour savoir comment utiliser ta belle machine... Si tu l'avais fait dès le début, tu serais déjà en train d'assembler ton tréteau...
Le bricoloux effaré par l'incapacité des gens de ce monde moderne à faire des choses sans leurs "machines"...

La pièce G, c'est un bloc qui a au dessus une série de dents, négatifs de la crémaillère, et en dessous, une rainure en biais.
Quand on tourne l'axe A et la pièce E qui a une forme de came en hélice, cela pousse la pièce G contre la crémaillère, et la pièce E en hélice sert de vis pour serrer.
Quand on tourne dans l'autre sens, la pièce E en forme de came devient moins haute, ce qui fait que la pièce G s'abaisse, et se libère de la crémaillère. On peut alors pousser ou tirer l'axe A librement.
La pièce G est donc assez facile à usiner. On peut la faire en métal, ou même en bois dur.

On trouve chez Emaus des tables style rustique pour pas cher, avec souvent des plateaux épais, en massif.
Par contre, bien vérifier que c'est partout du massif, et pas seulement sur le pourtour.
D'ailleurs, souvent, le pietement est très rigide, et on peut directement utiliser la totalité de la table comme établi.
On y trouve également des bois de lit, des traverses en morceaux, facilement réutilisables.
A noter que les meubles chez Emaus restent exposés en vente environ 3 à 6 mois. Au delà, ils sont vendus pour presque rien à des récupérateurs, qui les transforment en pellets... RIP...

Ah, ce sempiternel besoin d'"entretenir", de "protéger"... L'industrie chimique a bien fait son travail de marketing...
J'ai un vieux fauteuil en rotin depuis plus de 15 ans dehors, sur une terrasse abritée. La finition est partie depuis longtemps, et il a pris une belle couleur grisâtre. Il est en pleine forme.
Si tu mets un vernis dessus, le vernis va à la longue s'écailler, et ce sera la galère pour l'enlever et refaire.
Bien évidemment, si le fauteuil est dehors à la pluie, aucun finition ne va le protéger.

Couanix Ben, apparemment, c'est prévu:
esb-campus.fr/...bois-materiaux/
(info trouvée en 3 secondes grâce à google: recherche "ESB Valorisation des acquis" )
Pour être ingénieur, faut être ingénieux...

Notons tout d'abord que c'est l'industrie chimique moderne qui a imposé le discours sur l'importance de la finition, l'imperméabilisation, l'étanchéité, et l'idée qu'il faut vivre sous cloche pour notre bien commun... Imposer aux gens l'idée qu'il faut vivre sous cloche, ça rapporte... ça rapporte beaucoup...
Autrefois, on se foutait des courants d'air et de l'humidité. De toute façon, les chauffages étaient fort précaires, et on savait très bien comment vivre avec.
Donc, les fenêtres n'avaient pas tous les calfatages, bouts de mousse, étanchéificateurs, etc, etc, et pourtant, ben, les gens vivaient quand même... et y z'avaient pas plus de rhumatismes que de nos jours...
On n'avait cette idéologie qu'il fallait assurer la "pérennité" des choses. Comme s'il fallait absolument que notre beau pavillon de banlieue en carton pâte dure autant que les pyramides. Donc, quand les fenêtres étaient pourries, ben, on les remplaçaient... cela faisait vivre le menuisier du village.
Désormais, avec nos fenêtres en plastique, elles dureront plus longtemps que la maison en carton qui va autour...
Tout ça pour dire que, pourquoi pas, ne pas mettre de finition, on peut très bien s'en passer.
ça durera ce que ça durera, mais peu importe, n'est-ce pas... De toute façon, on mourra tous...
L'impermanence des choses, ce devrait être la notion première...

On va dire que ta règle fait 1 m et qu'il y a donc un écart de 1 mm sur 1000 mm soit 1/1000e, soit un angle d'environ 0,05°... La moitié d'un dizième de degré!
Cela signifie que sur un bout de bois d'une épaisseur maxi de 70 mm de coupe, tu vas avoir un écart de 0,07mm, même pas 1/10ieme de mm!
C'est vraiment rédhibitoire ?
De toute façon, tu n'arriveras jamais à régler la position de la lame à ce niveau de précision.
Tu ne serais pas un peu beaucoup maniaque ?
Le bois, c'est du bois, pas de l'usinage au 1/100 comme du métal.
Et à 600 ou 700 balles pour une machine de chantier destinée à couper des bouts d'planches, faut pas espérer avoir une machine de précision comme en usine...

Ce ne serait pas un truc de chez les Ricains, là où y a un Golfe qu'a changé de nom ? dans ce cas, tu doit pouvoir trouver des vis au bon filetage, notamment chez les vendeurs réparateurs de tondeuses, ou matériels agricoles, qui viennent souvent de chez les Ricains, aux normes "impériales". Sinon, commande sur le net.


Je suis peut-être un très mauvais bricoloux, ou ma machine n'est pas au top, mais je n'ai jamais réussi à avoir une belle coupe très propre avec une scie circulaire. En tout cas, pas un truc que j'appelle propre. Il faut ensuite retoucher, poncer, raboter.
Pour moi, une scie circulaire est un truc pour découper des planches à l'arrache, vite fait.
Il y a peut-être des virtuoses de la scie circulaire, mais je n'en suis pas.
Donc, ne t'attend pas non plus à un truc magique...
D'autre part, il y a des gens qui ne trouvent jamais qu'une machine est dangereuse, et qui maîtrisent tout. Tant mieux pour eux. Perso, je trouve que la scie circulaire, c'est un truc très dangereux. Cela peut très facilement partir en arrière, se bloquer, sauter, etc... Je ne l'utilise que quand je ne peux pas faire autrement. Donc, à utiliser avec précautions.
Une chose: toujours très bien fixer la planche et les guides. Cela peut déraper facilement.

Attention, les soi-disant contreplaqués marine vendus par les grandes enseignes grossistes de panneaux ne sont pas nécessairement du vrai contreplaqué marine... A voir et se renseigner avant.
Pour du vrai contreplaqué marine de qualité tout okumé destiné à la réalisation de bateaux (mais c'est cher...)