Je travaille le bois, et j'utilise mes grosses perceuses à colonnes 10 ou 20 fois par jour. Mais je fais des choses bien spécifiques...
Cela dépend vraiment de ce que tu veux faire. Une perceuse à colonne chinoise de GSB peut faire l'affaire pour des petits trous, et si tu ne demandes pas trop de précision. Ce sont des machines dont la structure est un peu flexible... Pour des choses plus précises, il vaut mieux aller voir les perceuses anciennes d'occasion, Cincinnati par exemple (300 à 400 € sur le Bon Coin), qui sont des merveilles.
Où es tu en Saone et Loire ? (je suis à Blanzy, coté de Montceau, passe me voir!)
En fait, ce serait très intéressant si les contributeurs pro donnaient le prix total de leurs réalisations dans les "créations".
Cela donnerait une idée, certes imprécise, mais par exemple, combien coûte une bibiothèque, une table sur mesure, une cuisine sur mesure, etc...
Je sais que cela ne se fait pas, que chacun garde ses prix pour lui, pour ne pas "aider la concurrence", et pourtant, cela aiderait pas mal. Ne serait-ce que pour justifier un devis auprès d'un client: "voyez, cette bibliothèque a été facturée xxx €. Je suis dans les prix".
S'inspirer des trépieds utilisés pour l'astronomie, qui supportent de gros instruments et doivent être très rigides:
Faire en sorte que le centre de gravité soit dans l'axe central.
Faire en sorte d'abaisser au maximum le centre de gravité. Ne peut-on pas mettre l'imprimante sur un socle en bas dans le trépied ?
Rigidifier le trépied:
Sections plus importantes,
Plateau supérieur large et bien encastré,
Plateau inférieur plus bas entre les 3 pieds,
Une colonne centrale partant du plateau supérieur jusqu'au plateau inférieur.
Les pieds réglables, c'est la porte ouverte à la flexibilité. A éviter. Si le sol n'est pas plat, préférer les calles.
Si j'ai un peu de temps ces prochains jours, je te ferai un plan pour un trépied qui tiendra vraiment la route.
Un fer plat "collé" dans l'épaisseur ne va pas contraindre le bois. La colle va cisailler, et le bois fera ce qu'il veut.
De plus avec des fers dans la largeur, cela ne va pas empêcher le plateau de vriller en forme d'hélice... par exemple, le coté gauche va se relever tout en restant bien droit, et le coté droit va se relever de l'autre coté, tout en restant lui aussi bien droit.
De toute façon, le plateau "libre", non contraint par une structure en dessous, risque fort à nouveau de bien s'amuser. Il vaudrait mieux prendre du cp ou un "composite".
Je crois qu'il y a deux choses:
Les questions techniques relatives à cette machines, montage, réglages, entretien.
Apprendre à utiliser une telle machine, la scie sous table, la dégau, la raboteuse. Ce sont des machines qu'il faut savoir utiliser, avec des règles de sécurité. On peut facilement perdre un doigt dans une dégau, se prendre un retour du bout de bois dans une scie sous table.
Donc, avant tout, apprendre à utiliser ce genre de machines, peu importe si ce n'est pas exactement la même. Pour cela, faire un stage, rencontrer un menuisier local ou un amateur qui saura vous montrer les bons gestes, ou un atelier partagé.
Tu peux mettre du goudron dans les fissures, mais de toute façon, si l'eau veut pénétrer, elle le fera.
Même sans protection, le bout d'bois ne vas s'effriter tout de suite. Il va bien tenir 10 ou 20 ans comme cela. Et dans 20 ans, le monde aura changé, le Japon ne sera plus à la mode, et tu auras envie de le remplacer par un calvaire breton...
En attendant, cela te permettra de t'imprégner du wabi sabi...
Shooganaï...
Quand on fait une restauration, on essaie de conserver le maximum de ce qui reste... On ne bouzille pas tout pour tout refaire. On essaie d'avoir un peu de respect pour celui qui a réalisé la chose à l'origine.
Décaper ? quelle horreur...
Donc, n'enlève pas tout... Conserve la peinture et le décor qui reste, et essaie de faire un travail minutieux de restauration de l'existant.
Ce sera plus compliqué, certes, mais la restauration, c'est un métier...
Si comme au vu de tes questions, tu n'y connais rien, abstient toi.
Cela peut être n'importe quoi... De l'eau qui s'est infiltrée, un champignon/moisissure, un chat qui a pissé dessus, etc...
Le bois n'est pas un matériaux homogène et prédictible à 100%. Il peut y avoir des surprises, et il faut s'y préparer. Acheter plus qu'il n'en faut, pour tenir compte des pertes, utiliser le bois à un endroit où le défaut ne se verra pas, etc...
Si tu penses que les finitions te prennent trop de temps et que tu n'es pas rentable sur cette partie de ton activité, la solution, c'est peut-être de faire appel à un sous traitant vernisseur, qui sera mieux équipé, et qui pourra peut-être arriver à un coût inférieur au tien.
Cela s'appelle la théorie des avantages comparatif. Si on n'est pas productif sur une activité, on va voir chez le voisin si lui ne peut pas le faire moins cher car c'est son métier principal.
Tu vas perdre une partie de la valeur ajoutée, certes, mais tu vas pouvoir te concentrer sur les parties où tu as une bonne rentabilité, et faire plus de volume en acceptant plus de commandes. Au final, tu gagneras autant, sinon plus qu'avant.
Tout cela se calcule.