A mon sens... et je vais parler franchement, comme d'hab... Mais c'est pour ton bien. Désolé, je suis comme ça...
Tu vas payer une fortune pour la plaque de verre, alors que la structure de la table n'est pas du tout au point.
Par exemple, il n'y a rien pour relier les deux pieds entre eux, et les empêcher de s'effondrer sur le coté... Ce truc est un château de cartes.
Le design pourrait à peu près aller si le plateau au dessus était en bois et léger. Je dis "à peu près", car la table serait quand même très "molle", flexible, et tournerait sur elle même à chaque pression latérale.
Mais avec en plus un plateau en verre lourd dessus, c'est carrément casse gueule.
Et rajouter des rallonges, il ne faut même pas y penser!! Des barres en queues d'arondes rikiki pour supporter 60 cm de plaque de verre, c'est un peu beaucoup n'importe quoi. De toute façon, cela va se mettre en crabe et coincer.
Quand on veut faire des choses "originales" du genre "Viaduc de Millau qui tient debout par l'opération du saint esprit", il faut très très bien maîtriser les techniques.
Encore une fois, si je dis ça, c'est pour ton bien.
Mes deux sous.
A mon sens...
Le panneau intérieur risque de se rétracter, comme tout panneau intérieur. Donc, il faudra prévoir un effet spécial, type rainure verticale entre le panneau et le montant, pour laisser le panneau bouger et bien sur, le laisser libre dans la rainure.
Tu ne pourras pas avoir un truc tout lisse.
Dans une structure panneau /cadre, le panneau est peu épais, et le cadre de section assez importante. De ce fait, si le panneau veut bouger et se voiler, il n'a pas assez de "force" comparé au cadre de forte section. Le panneau peu épais est contraint. C'est pour cela que le système à cadre a un peu moins de chance de voiler.
Si tu mets un panneau intérieur épais de 16, avec des cadres de la même épaisseur, le cadre ne contraindra rien du tout, le panneau intérieur fera ce qu'il voudra, et il voilera et se tortillera s'il le veut.
Il faut donc un panneau central bien moins épais, et un cadre avec des sections bien plus épaisses.
Si tu veux des portes de style dit "moderne", il vaut mieux prendre un composite inerte, cp ou autre, plaqué.
A Kyoto, tous les temples et leurs charpentes sont à voir... Privilégier les temples moins connus, où il y a moins de touristes.
Il y a à Kyoto, (Harashiyama, coté west), une école de charpentiers traditionnels, en anglais:
Toujours à Kyoto, dormir dans une Machiya, maison de ville, traditionelle en bois. Il y en a plein qui ont été rénovées.
ça depend...
Si c'est un panneau de grande dimension, et non contraint, par exemple une porte, c'est aussi bien de plaquer des deux cotés.
Si c'est une boite, un cube ou une boite de quelques dizaines de cm, avec les cotés contraints, pas la peine.
Donc, il faudrait nous en dire plus, un dessin coté, etc...
On a l'impression que les éclats ne sont pas de la même couleur que la surface du bois. Si tu utilises un contreplaqué de mauvaise qualité, ou un plateau avec un très fin placage, il n'est pas étonnant d'avoir des éclats en perçant, même avec des mèches de très bonne qualité.
Pareil, si tu fais un lamelage, il faut que le bois soit de bonne qualité, sinon, tu auras le même effet. Et pareil, il faut que la fraise soit de bonne qualité.
Sinon, tu peux essayer de donner de la cohérence au fil du bois, en passant un vernis, ou un vitrificateur pour parquet avant le perçage. Cela va coller les fils du bois ensemble, et limiter les éclats.
Difficile de donner une opinion en ne connaissant pas le contexte.
Il est vrai que ce n'est pas très beau. Personnellement, comme je suis un vilain grand maniaque, que j'ai une certaine culture du bois et des choses bien faites, je serais furieux... Ce ne sont pas des portes en sapin, et elles ont l'air de bonne qualité. Vous avez de la chance, il n'y a pas l'air d'y avoir de pâte à bois dans les assemblages!
J'aurais tendance à dire qu'il s'agit d'un problème de séchage du bois à l'origine, ou d'un produit qui aurait coulé sur le bois, ou un simple défaut du bois, et cela réapparait au vernissage. Le problème est que cela ne se voit pas avant.
Un artisan très haut de gamme ou très consciencieux aura tendance à essayer d' éliminer ces choses et refaire la pièce avant montage. Mais si c'est une société de nature plus industrielle, le contrôle qualité peut être plus aléatoire, le niveau de qualité moins élevé et la profitabilité est primordiale et les responsabilités diluées.
Il fut une époque où on pouvait refuser un parquet en chêne dont les lames avaient de la maille. On considérait que ce n'était pas du chêne de la meilleure qualité. De nos jours, le fabriquant rigolerait si on réclamait... les attentes en matière de qualité ne sont plus les mêmes.
Pour changer le montant, il va falloir tout casser et démonter. Cela a un coût important. Si c'est un petit artisan, vous allez le mettre en difficulté. Si c'est une plus grosse société, on peut espérer qu'ils ont les reins un peu plus solides.
Si vous n'avez pas réglé les factures, vous avez un levier. Sinon, plus difficile. Il faut discuter, discuter, insister. Ne pas y aller en disant, "c'est inadmissible, je suis le client, je veux!" mais en discutant, en négociant. Si vous allez au contentieux, cela va vous couter au minimum 5000 € de frais d'expert et avocat.
On doit également pouvoir essayer d'atténuer le contraste: poncer, mettre une teinte un peu foncée, et revernir. De toute façon, le chêne va jaunir, foncer, et le contraste va s'atténuer avec le temps.
Désolé, je vais être un peu beaucoup direct...
On n'entreprend des travaux structurels lourds de ce type que si on connait, ou si on est accompagné par un connaisseur.
Une charpente sur des murs en pierre, c'est subtil.
Dans le cas contraire, demander à un professionnel.
Ce n'est pas sur la base d'une photo sur un forum que l'on peut entreprendre ce genre de choses.
En fait, cela dépend de pas mal d'éléments...
Pour un établi, cela dépend si tu travailles directement sur le plateau, où si tu fixes tes pièces sur un étau de sculpteur ou autre dispositif de maintien. La hauteur de travail ne sera pas la même.
Tu peux avoir intérêt à prendre un établi relativement bas, sur lequel tu rajoutes des plateaux surélevés, en fonction du type de travail.
Sur une dégau, à mon sens, il vaut mieux être un peu penché.
Pour une scie sous table, pareil, cela dépend si tu utilises un chariot de coupe ou pas.
En fait, cela fait des dizaines de milliers d'années que les hommes font des constructions en bois, et des charpentes, et cela sans calcul. Ils ont même fait des trucs capables de supporter des contraintes dans tous les sens, même pendant un tremblement de terre, et il y a des temples japonais qui sont encore debout, même après 1000 ans de secousses permanentes... Et tout cela, sans calcul, avec essais/erreurs et retours d'expérience.
La plupart du temps, ces structures sont largement surdimensionnées, overbuilt, comme disent les zanglais, mais ça marche.
Le recours aux calculs est devenu nécessaire quand on a commencé à vouloir gagner plus de fric, et optimiser les trucs (économiser sur les coûts, sur la matière, sur la main d'oeuvre, etc).
Pour cela, il faut mettre le moins de matière possible dans la structure, et le plus possible de charges et de contraintes. Dans ce cas, les concepteurs s'amusent à être aux "limites", et pour cela, il faut des calculs de plus en plus subtils. Mais dans ce cas, en effet, il ne faut pas nom plus oublier la question de la "clavette"... C'est souvent là que les calculs pêchent...
Le capitalisme a créé les besoins en calculs.
Mais les deux approches font du sens.
Je n'ai pas trop compris quel est ton questionnement, mais perso, j'aime bien la version "arrondie", notamment la 4ième photo.
Les dernières photos, je n'aime pas. Trop carré.
Si on veut faire du design et s'amuser à chercher la forme parfaite, on ne la trouvera pas sur des plans, même en 3D. C'est sur un prototype qu'il faudra travailler. La "magie" opère sur le vrai, et cela peut dépendre d'un tout petit rien, une épaisseur, un léger affinement, la nature du bois choisi, une finition, etc...