300 ou 400 balles pour ça, c'est prendre les gens pour des cons...
Avec 3 bout d'bois et des tubes, on peut se faire le gabarit... On peut même l'imprimer en 3D, si on veut faire plus high tech.
Les gens se disent bricoleurs ? A part mettre 4 planches ensemble, ils savent rien faire d'autre ?
C'est faisable, mais c'est pas si simple...
Tout d'abord, il te faut une équerre "parfaite", comme tu dis, comme modèle et gabarit.
Ensuite, cela va dépendre de ton outillage. La partie métallique sera en quoi ? Acier ? As tu une perceuse à colonne pouvant percer dans l'acier ? IL faudra que les chevilles soient fixées très précisément et en force, sans faire dévier les éléments. Il faut tout un montage pour bloquer les éléments et qu'ils ne dévient pas pendant l'assemblage.
Pour la colle, tu peux essayer la colle epoxy métal, mais cela ne servira pas à grand chose.
La précision attendue, c'est quoi ? 0,01 quoi ? cm ? mm ? Si c'est mm, faut pas rêver.
Si tu cherches le mm ou le 1/2 mm comme précision, on reste dans des choses raisonnables.
Ensuite, cela dépend de la rigidité du mandrin et comment il peut tenir le bloc de bois à usiner.
Je crois que j'essaierais quand même de faire une contre pointe rudimmentaire, un cube en bois, avec une pointe, fixée dans la rainure du tour. Cela permettra de stabiliser la pièce, et ce sera mieux que rien.
Ensuite, un montage avec défonceuse, comme montré par Flaab, ou construire en bois une sorte de table 2 axes, fixée dans la rainure. Il suffit d'avoir des coulisses bois sur bois, et un système pour fixer/tenir l'outil. Si c'est bien fait, cela devrait marcher.
Un ami, au Fablab local, à une MPCNC ( la petite, Mostly Printed cnc).
Il en est très content, elle découpe du bois, du plexiglass et la précision est le 1/10 ( et le monsieur n'est pas un rigolo qui raconte n'importe quoi, c'est quelqu'un qui connait le truc).
Il en est tellement content qu'il est en train de construire pour une entreprise locale, qui découpe de grands panneaux en résine, une cnc LOW RIDER, 1,30 de large, et 3 m de long. Je vais d'ailleurs suivre ce projet de près
Les gens dubitatifs sur ce genre de machine sont des gens qui cherchent le 1/100 sur une machine usinant le métal. On n'est pas dans le même univers.
Pour le bois, le plexiglass, si on ne force pas trop et si ce n'est pas pour une utilisation intensive, ces machines sont pourtant intéressantes, ne serait-ce que par leur prix de revient (quelques centaines d'euros).
Si une pièce fatigue, s'use et casse, il suffit de la réimprimer.
Par contre, en DIY, il faut savoir bidouiller, pour l'électronique, les câblages, etc...
De mémoire (j'ai vêcu longtemps au Japon), un fusuma fait environ 3 cm d'épais. Les rainures dans le seuil ne sont pas très profondes, 1 cm à 1,5 environ, d'autant plus que les bords sont souvent usés. En haut, la rainure est plus profonde, afin qu'en soulevant le panneau, on puisse l'enlever par le bas.
Bien sur, le coulissement est bois sur bois. Pas de roulettes ou autre truc à l'occidentale.
Avec ce système, cela suppose bien sûr une certaine délicatesse dans le maniement. La poignée est plus bas que la moitié de la hauteur (traditionnellement, on s'agenouille pour ouvrir le panneau), ce qui fait que le panneau ne se met pas en crabe et ne coince pas.
Le chuintement d'un shoji ou d'un fusuma sur le bois est un plaisir indicible.
Ze problem, c'est que la "littérature" a toujours été une littérature de classe...
Des bourgeois, ou assimilés, écrivent sur leur monde et leur semblables, aristo, bourgeois, intellectuels. A part Zola qui a écrit sur les mineurs, y en a pas beaucoup d'autres. Même les écrivains soviétiques, qui auraient du parler des ouvriers et des manuels, ne l'ont fait que très rarement.
Et les gens qui ont des métiers manuels n'écrivent pas ou rarement, ou alors, ce sont des transfuges, des gens pas comme les autres, comme Arthur Lochmann.
J'ai une vieille meuble manuelle à l'atelier, avec une grosse pierre.
Quand j'étais gamin et que mon père l'utilisait, il y avait en permanence de l'eau dedans.
Il est vrai qu'en ce temps là, on ne savait pas grand chose. Les connaissances ont dû évolué depuis. Avec les ricains qui causent dans Ze Tioube, on apprend à faire les choses plus correctement...
Il vaut mieux faire en sorte que le coffre ne soit pas trop lourd... Le matériel le sera déjà assez. Inutile de prendre de grosses épaisseurs pour les parois.
Je ferais l'enveloppe en cp peu épais, de 6 mm, collé vissé sur une structure en tasseaux 25x25mm et des raidisseurs au milieu pour rigidifier l'ensemble.
Ce sera bien suffisant, et si les raidisseurs sont placés judicieusement, cela pourra porter une forte charge.
Avec des coins métalliques pour protéger.
Deux choses:
- Le mélaminé, c'est compliqué et chiant à découper (ça éclate très facilement, sauf si on sait faire... et cela fait plein de poussière.
Peut-être vaudrait-il mieux commencer par du triplis, du contreplaqué.
- Avant de t'attaquer à de grosses réalisations, que tu vas ensuite voir tous les jours, entraine toi sur des petites choses, fais des boites, des étagères, peu importe si cela ne sert à rien, mais de toute façon, ne commence pas à réaliser un gros truc, avec la pression de devoir bien faire. Il vaut mieux procéder par étapes.
Ah... Cette histoire de tiges sous les poteaux, c'est un de mes dada...
Il y a une norme EZ310 21 bis ou quelque chose comme ça qui dit qu'il faut mettre les poteaux en bois sur des tiges pour qu'elles ne touchent pas le sol.
Je ne sais pas si la pérennité prime sur l'esthétique, mais ce que je sais, c'est que c'est une horreur...
On se retrouve avec de belles constructions en bois, souvent traditionnelles, qui sont désormais en apesanteur, on a l'impression qu'elles vont s'envoler...
C'est ridicule.
J'ai un hangar très ancien (il était à mon grand père), qui a été déplacé et reconstruit pièce par pièce il y a 55 ans. Les poteaux sont posés directement sur des plots en béton, de 30 cm de haut. Pas de tige les éloignant du béton. Rien. Les poteaux et le hangar sont toujours la, et ne bougent pas.
Les poteaux des temples japonais sont simplement posés sur de grosses pierres, et certains ont plus de 1000 ans. Et pourtant, au Japon, il peut y avoir 1m de neige, sans parler de la mousson et des typhons...
Cette histoire de tige en apesanteur, c'est de la paresse intellectuelle. IL y a 50 000 manière de protéger des poteaux de l'humidité, sans les mettre sur ces horreurs de tiges métalliques.
Mais comme pour avoir sa décennale, il faut suivre les normes, et comme la norme dit qu'il faut une tige, ben, personne ne cherche à faire un truc qui soit un peu plus sensé et esthétique...
Il a dû y avoir un jour un fabricant de tiges qui a graissé la patte d'un décideur à la Communauté Européenne, et voila comment la norme EZ 310 21 bis est née...