
MarcFrerot Le titre est réducteur. Dans le texte, il est dit:
"Le bois auto-densifié obtenu aurait une résistance à la traction (496,1 MPa), à la flexion (392,7 MPa) et aux chocs largement supérieure à celle du bois naturel."

Merci! C'est fait pour ça, donner des idées... :) . Justement, je vais sans doute faire un petit lapidaire de l'autre coté. Je ferais sans doute un truc décentré: le plateau sera sur des paliers, et relié au touret par une courroie. En direct sur l'axe, cela vibre trop.

Mais... mais... il y a des roulements insérés dans le cylindre tendeur... ;) On les aperçoit dans la seconde photo. Faut pas mésestimer a priori les bricoloux... ;) ;) ;) ;)

hubert non, non, tu n'étais pas désagréable. Je pratique souvent l'ironie et le second degré... ;)
Sur la deuxième photo, quand on regarde de près le rouleau tendeur du haut, il y a l'axe (une tige filetée), les écrous, et entre l'écrou et le rouleau en bois, il y a un tout petit morceau du pourtour du roulement qui est enfoncé dans le bois.
Ce n'est pas de la haute mécahique, mais cela marche. J'aime bien faire des trucs qui ne devraient pas être en bois, mais qui marchent quand même... ;)

JeffBurlu Salut! je n'y connais pas grand chose en moteur électrique. Mais a priori, cela vaut le coup d'essayer.

pierrotb La tige filetée de 8 est fixe. Les roulements sont des roulements de rollers, trou 8 mm, diamètre 22. Les roulements sont inserés en force dans le rouleau en bois.

Les plus ancien sont en noyer. Le tilleul était souvent utilisé, car on peut le sculpter facilement. Egalement du contreplaqué de hêtre, aux plis fins, de très bonne qualité, dur et très stable.

A noter que les dimensions devaient prendre en compte le retrait du métal, quand il refroidit dans les moules. Il y a donc des réglets adaptés, qui ne font pas exactement 1m... mais 99 ou 98 cm...

Oui, je me dis que cela vaudrait le coup de les mettre en valeur, peut-être sous forme de lampes, ou autres... Mais je n'ai plus de place chez moi, et je n'ai aucune envie de les vendre...
Peut-être essayer d'en faire des copies comme pieds de lampes.

Ah je suis à 10 000 % d'accord. Je ne suis qu'un tout petit bricoleur à coté de lui. De toute façon, il me le dit tous les jours: "tu n'es pas du métier! ". Et c'est vrai...

Ah, en voila un ! :)
Cela m'interesse de savoir comment tu travailles. A l'ancienne, ou bien avec des cnc, résines, etc ?

Merci à vous tous pour vos commentaires! Je transmettrai à Papa! A 87 ans, il bricole encore. Il est en train de refaire son portail en chêne. Comme j'ai pris toute la place dans son atelier, il a dû s'exiler dans son garage...
L'autre jour, je l'ai surpris sur une échelle à 6 m de haut, il enlevait les feuilles dans les gouttières sur le toit. Il avait bien sûr réussi à mettre l'échelle (un gros machin de 6 m, tout en bois, bien lourd, comme on les faisait avant), debout tout seul... On met l'échelle à plat par terre contre deux gros moellons, on soulève depuis l'extrémité, en avançant, jusqu'à ce que l'échelle soit verticale, on maintient à bout de bras. On fait un tour à 90°, échelle pivotant sur une pied, en équilibre debout, et on pose conte le mur. C'est un peu délicat, mais tout simple... Il a fait cela toute sa vie. Il fait 1,65m, et 60 kg... Bien évidemment, à tout moment, l'échelle peut basculer et tout emporter...

Il a réalisé entièrement toute sa maison, maçonnerie, charpente, huisseries, électricité... et toujours assuré la maintenance. Alors, il continue...

"En même temps", le métier avait déjà évolué. Mon grand-père ne travaillait que du vrai bois, mon père a travaillé le contreplaqué, puis la résine.

Le métier de modeleur ne tient pas nécessairement aux machines. Il faut surtout une capacité à travailler en 3 dimensions, connaitre la résistance des bois et matériaux, leur comportement, savoir réaliser des formes pas évidentes, avoir une certaines ingéniosité, parfois construire les outils ou même les machines ad hoc, sculpter, tourner, fraiser, ajuster, le bois et le métal, tout cela avec la précision requise.
Le métier de Modeleur était souvent considéré tout en haut de la hiérarchie des métiers manuels. Ils étaient à la fois dessinateurs industriels (en tout cas, ils savaient lire un plan souvent fort compliqué), menuisiers, sculpteurs, tourneurs bois et métaux, fraiseurs métaux, ajusteurs, mécaniciens, etc...

Pascaltech Oui, la technique au soufre, c'est assez spécial... J'aime beaucoup moi aussi les joints en cuir. J'en ai encore plusieurs tiroirs pleins... Cela sent très fort le cuir.

pierrotb Ah oui, faire une scie à ruban avec des morceau de machine à laver, c'est pas mal... Mais je ne sais pas si on sera pareil à 85 ans. On va essayer...

normandie Oui, mais c'est pas mal cher, et cela change le prix de vente de la porte...

GCVT Décidément, vous n'avez pas de chance avec vos truc en bois...

lamenuis Du dentifrice sur du bois brut, cela ne donne pas une tache noire...

GCVT Cette histoire de table est vraiment à tiroirs...! En plus, il y avait des vrillettes ?
Ben décidément...

GCVT Le dentifrice n'est peut-être pas Touthpaste proof... Ce n'est pas évident à trouver , un vernis qui soit conçu pour être touthpaste proof. On ne pense pas nécessairement qu'il faut protéger une porte contre les éclaboussures de dentifrice...
D'autre part, il est vrai qu'on ne sait pas vraiment ce qu'il y a dans les dentifrices. Cela doit être assez spécial...
Extrait de wikipédia:
.../...
Utilisation
Le fluorure de sodium est le composé le plus fréquemment utilisé comme principal agent actif de la plupart des dentifrices.
Précautions d'emploi
Le fluorure de sodium est très toxique, et le seul fait de le respirer ou de l'inhaler peut être dangereux. Il affecte le système circulatoire, le cœur, le squelette, le système nerveux central et les reins. À terme, il peut même causer la mort. D'autre part, il est très irritant pour la peau, les yeux et le tractus respiratoire[12].
En cas d'inhalation, il est nécessaire de s'écarter de toute source de poussières, de se moucher, de respirer sous oxygène artificiel si nécessaire et de consulter un médecin. En cas de contact avec les yeux et la peau, il faut se rincer abondamment à l'eau et surveiller s'il y a des complications.
.../...
Cela ne donne pas envie de se laver les dents...

GCVT Je suis infiniment désolé si vous avez mal interprété mes propos. J'étais hier soir d'humeur badine, cela arrive. Et j'avoue que le coup du dentifrice sur le vernis, on ne nous l'avait encore jamais fait...
Et comme suite à ma première intervention, que je crois tout à fait bénigne, vous êtes monté tout de suite dans les tours, et que votre style était un peu, disons, particulier, eh ben, j'avoue que j'en ai (un peu) rajouté...
J'espère que vous allez résoudre ce Grand Mystère.

Hello,
Changer de porte ?
Ne pas souffler ou chanter quand tu te laves les dents ?
Fermer la bouche ?
Mettre une serviette sur la porte ?

GCVT On peut aussi s'amuser un peu de temps en temps, non ? C'était pas méchant.
Par contre, ta sensibilité à fleur de peau dénote bien un des maux de notre époque...

Au vu des photos, j'ai l'impression que c'est une "bonne" restauration... Cela n'a pas du tout l'air bling bling et comme neuf comme on en voit malheureusement trop souvent.
Notamment, les ferrures ne sont pas ultra brillantes, polies comme un sou neuf. On a l'impression qu'elles sont dans leur jus, même si elles ont été nettoyées.
Donc, j'aime bien!

Bonbonveronbi Oui, mais avant de se pencher sur les chiffres et d'y passer des heures, on se renseigne, on discute avec le client, de manière à comprendre si le client est prêt à payer le vrai prix d'un artisan, ou s'il s'attend au prix de chez Conforama.
Donc, on donne une fourchette, comme ça, sans engagement. Cela permet de cibler la discussion et de voir comment réagit le client.
Cette première étape ne signifie pas qu'on n'est pas "pro".
D'autre part, le prix d'une chose, le "vrai", ce n'est pas une addition de coûts, mais le prix que le client est prêt à payer. C'est la première chose qu'on apprend dans n'importe école de management et de commerce.
Le reste, le devis, ce sont des chiffres qu'on met comme ça, pour faire semblant d'avoir une approche "technique"...
De toute façon, dans un devis, il y a une variable qui est totalement subjective, c'est le coût horaire que prend l'artisan. Entre 30 € de l'heure, et 100 ou 200 €, cela ne fait pas la même chose. Et ça, c'est au doigt très mouillé...
Et quand le chapitre "main d'oeuvre" représente 50% du coût total, cela relativise les autres calculs d'apothicaires.
Quand on a 5 ou 10 ans d'expérience, on peut se mettre à faire du "techno" et du "taylorisme", mesurer les temps, les reporter, etc. Mais pour cela, il faut avoir beaucoup d'expérience.
Et être conscient que ce n'est pas cela qui permet d'avoir l'affaire...

Fab21 La metabo BAS317, c'est un jouet et c'est pas vraiment fait pour une lame de plus de 20 mm. Donc, la question peut surprendre.
Une chose: Ne crois pas qu'on ne peut pas faire de belles coupes très précises et tout et tout avec une scie à ruban.
Comme le dit Etienne, on peut atteindre les 2/10 ième avec une scie à ruban, et on peut couper bien droit et très précis avec un très bon état de surface. Mais pour cela, il faut des lames au top parfaitement aiguisées et avoyées. Comme disait mon papa, c'est un métier.
Et quand on veut couper un truc en arrondi, la scie sous table ne le fait pas, et dans ce cas, mieux vaut savoir comment utiliser une scie à ruban, notamment pour un ébéniste qui peut avoir à faire des choses pas nécessairement très rectilignes.
J'ai passé quelques minutes à me demander si c'était un vrai ou un truc en bois...