
Sur le plan technique : la résine époxy s'est révélée insuffisante pour le pied tourné, tandis que le pied lamellé montre une bonne résistance, mais l'ensemble reste fragile.
Sur le plan théorique : mon travail interroge l'opposition entre le Bauhaus (industrialisation) et William Morris (qualité artisanale). Un ans de recherche pour questionner : peut-on concevoir un design humain qui valorise le savoir-faire sans céder à la production de masse ?
Pour répondre à cette question, je propose un modèle où le "client" participe activement à la fabrication de son meuble. Cette co-création permet :
De réduire les coûts
De garantir authenticité et histoire à chaque pièce
De recréer du lien entre objet et utilisateur
Une solution qui je juge allie accessibilité, durabilité et sens.

Kentaro oui merci je l'avais bien compris mais personnellement cette notion de design type Bauhaus a part finit par faire des caissons en strat malheureusement c'est un peux la finalité de ce style ou l'ornement est "inutile" et c'est pour cela que j'ai chercher à m'émanciper de ce dogme , d'ailleurs je suis passé au rattrapage car je n'avais pas assez développé le "beau discour" x) mais effectivement pour le coté technique j'ai pensé a la fibre de verre/carbone le seule souci étant le facteur de souplesse de base, techniquement c'est une sorte de gros ressort conique et pour avoir fais divers test le problème persiste donc si tu as des idées je suis preneur .

Kentaro c'est ce que j'ai fais finalement mais on reste élas loin de cette idée de légèreté , je pensais pourquoi pas faire une ame en massif qui serait prise entre les épaisseurs de placages mais la mise en œuvre est assez complexe

Bonjour, pour ma part j'hésite entre acajou et noyer. Sur la dernière photo, il n'y a pas de doute possible, c'est du noyer. En revanche, sur la photo précédente, on dirait vraiment de l'acajou. Pour l'époque, tout dépend aussi de l'état du meuble et du bois.
Ci-joint, un bureau Louis-Philippe en acajou de Cuba que je restaure actuellement.

C'est une méthode assez controversée, car elle relève davantage de la restauration que de la conservation . Je fais tremper les bronzes dans un bain d'ammoniaque dilué à 50% avec de l'eau, puis dans un bain de tri-ammonium de citrate dilué également à 50% . Cette méthode est valable uniquement pour des bronzes et du laiton non doré à la feuille d'or . Dans le cas contraire, je préfère utiliser du savon noir avec une brosse à poils doux . Si cela ne part pas, j'applique une fine couche de décapant .
Dans tous les cas, pour prévenir l'oxydation, je termine par une couche de gomme-laque transparente , ce qui assure la durabilité de la pièce.

C'est aussi une bonne technique, mais certes un peu longue. L'inconvénient de la mienne réside dans les réactions chimiques sur les métaux , mais en revanche, les fonds de ciselures sont impeccables .

Oui, enfin, c'est pour une finition spécifique. Mais si c'est juste une huile "classique" ou un coup de cire, je ne pousse pas jusqu'au grain 1200 . x)

Ces huiles s'équilibrent dans leursdans leurs propriétés chimiques et permettre de raviver lesles pigments d'une marqueterie délavée.
Par contre, voici mon petit raisonnement "réac" : on parle ici d'un meuble de la fin du XIXᵉ siècle relativement "peu cher". Je déconseille cette méthode sur une commode du XVIIIᵉ siècle signée , car ce n'est pas une finition facilement réversible.

Il y a deux positions : la première, ce défaut est insoutenable "mon marchand de bois m'a arnaqué". On peut teinter les parties claires pour les rendre foncées (personnellement, ce n'est pas mon choix). Deuxième position : "le bois, c'est des défauts", autant l'accepter et, à la rigueur, mettre ces plateaux à des endroits moins visibles pour laisser le chemin de table sans anomalies...

Bonjour, je pense qu'un décapage sur base de SL 600 + HPx 50 (mix 50/50 laisser agir jusqu'à 5min puis enlever à la spatule ou alors avec de la laine d'acier moyenne pour la fin) ne devrais pas lui faire de mal. Au vu de la photo l'essence de bois doit être du chêne , vous devriez retombé sur des ton plus clair après cette étape sinon passer une solution a base de sel d'oseille puis rincé le meuble *IMPORTANT *: meuble plaqué donc faite très attention pour les solution a base d'eau !

Oui, sur les photos : 4 ; 5 ;6 mais attention il faut prendre en compte que la gouache s'oxyde après une couche de gomme laque .

Ce n'est pas totalement sans valeurs, tout dépend de la date de fabrication et des matériaux .Certaines commodes Louis XV créer sous Napoléon III valent plus chère que des commodes du XVIIIè siècle .Et ce qui est intéressent au niveau de la fabrication ce sont les diverses méthodes utilisé selon les époques et surtout suivant les régions/ébénistes qui avais leurs propres spécificités .
Merci, c'était un gros challenge avec une réflexion d'un ans puis une réalisation en 12j.