niconathy viens de donner de bonnes pistes dans sa réponse.
Voir notamment ici:
paragraphe sur les limons dans le traité de Sylvain le Franc-Comtois
Ensuite plusieurs exemples, qui je pense vont t'aider dans ton étude.
Humblement je pense que la vision dans l'espace acquise par la géométrie descriptive ou l'art du trait peut être utile à la conception de logiciels traitant du sujet. Même pour l'utilisation de ceux-ci. L'alliance des compétences de l'utilisateur de logiciel pour la conception d'un ouvrage et du praticien ayant acquis ses connaissances par méthode traditionnelle peuvent contribuer à un résultat à la fois dans les règles de l'art et rentable.
Dans mon parcours professionnel j'ai commencé par acquérir les bases traditionnellement jusqu'au moment de maîtriser raisonnablement mon métier.
Le numérique est arrivé, en premier la CAO, mes épures au sol ont été remises en cause ensuite la CN, l'exécution aussi.
J'ai opéré une sorte de fuite en avant en essayant de me préserver le travail le plus pointu (tordu) en espérant aller plus vite que la technologie, pure illusion, seul le prix du matériel a préserver mes connaissances et ma pratique. Seulement il faut ménager la chèvre et le choux.
Trop pointu > trop cher > plus de demande.
Garder du travail de qualité en étant tout de même abordable implique des simplifications.
Employer le numérique pour le travail courant et conserver le traditionnel pour les pièces compliquées, pas facile de trouver le savant mélange.
Ma pratique du trait reste un moyen d'étudier des pièces complexes sans soucis de rentabilité.
En conclusion le numérique existe, les techniques et les outils traditionnels aussi.