En assemblant les différentes volées avec des faux limons et des assemblages mécaniques qui suppriment les tenons. Il faudra veiller à bien réfléchir au sens de pose et à placer judicieusement les marches et contremarches d'angles. Les poteaux seront sectionnés aux endroits stratégiques. Avant la pose il y aura une gymnastique intellectuelle à faire pour ne pas être dans l'impossibilité de le mettre en place. Il y aura évidement du jeu sur le pourtour.
Sur les deux escaliers en exemple tout est en assemblage mécanique et tout a été amené démonté.
Pour le déroulement de la pose c'est ici dans les commentaires
Sans donner de solution pérenne, la conception est assez triste. Il y a un limon doublé d'une crémaillère, certaines contremarches sont calées grossièrement. Imprécisions de la crémaillère et ou des marches. Recaler discrètement dans un premier temps pour faire tout joindre.
Commencer par plaquer toutes les marches sur la crémaillère et ensuite plaquer les contremarches sur l'arrière des marches. Recaler le plus discrètement à l'arrière des contremarches. Malheureusement tu n'aura pas un escalier digne du nom. La solution serait de tout enlever et de repartir à zéro...
tournage à la scie à format m.youtube.com/...eature=emb_logo
Une solution qui peut être applicable à ton problème.
Solution de lairdubois.fr/@dasnevej
Tout d'abord bravo de vouloir te former.
J'ai fait quelques pas à pas qui pourrait éventuellement t'aider.
- Une initiation à la courbe exposée à Epinal comprenant des références de livres.
- Un traçage de limon courbe suivant la méthode de Jean Martin.
- un escalier monumental en lamellé collé.
Voilà j'ai fait ma pub
Sans oublier le traité de Sylvain
La tradition d'aujourd'hui représente l'ensemble des techniques d'hier.
La technique d'aujourd'hui deviendra en partie la tradition de demain.
Il faut évidement posséder des bases solides, comprendre la technique des anciens, les conditions d'emploi, de mise en œuvre.
Le contexte évolue très vite.
Les ouvrages sont adaptés aux machines et les machines aux exigences de concurrence.
Il est nécessaire quelque fois de faire des impasses sur la tradition pour des questions de rentabilité.
Il est toujours possible de faire des ouvrages d'exception mais parfois c'est un mécène et non un client qu'il faudrait trouver là aussi des compromis sont nécessaires.
Faire un ouvrage de bonne qualité répondant aux exigences actuelles et restant accessible demeure un défi.
Certains travaux de luxe de haute technicité sont exécutés dans la pure tradition mais cela demeure des marchés de niche.
Toutes les techniques évoluent un exemple: la charpente de Notre Dame est refaite à l'identique mais avec des moyens actuels, elle est tout de même levée avec des grues et non à la cage à écureuil.
Cette ouverture de dialogue fait suite à notre passage Brice et moi à Epinal.
La question aurait pu être:
Que remarquez vous en premier, l'ouvrage ou la personne ?
Est-il plus important de faire voir ou de se faire voir ?
Personnellement j'ai beaucoup de choses à revoir dans la façon de présenter mes sujets, mon but était de montrer que certains savoir-faire existent encore et qu'il est important de les passer.
Merci à tous pour vos réponses.