
Merci foal ! Tu confirmes ce qui me semblait, le noms qu'on trouve sur de nombreux sites internet font la confusion entre les outils ; entre une wastringue et une raclette.

Ce sont de beaux outils. avec le style de leur époque.
Et puis on a beau faire, quand la forme correspond à l'usage et qu' on est au plus simple, il n’y a pas tellement d'évolution possible. Leurs équivalent actuels n’ont pas changé quels que soient les artifices qu'on a pu y ajouter parfois.
Je ne savais pas que la fausse équerre était aussi appelée sauterelle. Pour moi, les sauterelles étaient seulement les brides pour les gabarits de toupillage.

Merci etiennedesthuilliers !
Merci bien pour ces confirmations.
Je ne vois cependant pas très bien comment retourner le fil sans démonter, il faut peut-être faire dépasser le fer davantage que je n'ai fait ? Pour l'instant je l'ai mis à ras de la semelle et ce qui dépasse c’est le résultat du cambrement par la vis.

Oui, j'ai fait un bouche-pores avec de la ponce, mais assez rapidement parce que les pores du cerisier et de la loupe de séquoia étaient peu ouverts. Ce vernis là, je n'ai pas poussé le brillant trop loin, je voulais garder un aspect pas trop glacé. Contrairement à un autre petit meuble-étagère à portes cannées que j'ai fait plus récemment.

Je ne suis même pas sûr de me rendre bien compte des difficultés techniques tellement c'est du travail de haut vol.

foal Oui, et puis le travail de modelage des pieds, des différentes courbes, le placage sur des surfaces courbes, la conception du dessin et le passage au volume et le tout au XVIIIe siècle avec les outils et matériaux de l'époque. Tout cela cache des difficultés qu'n a du mal à voir.
Ce que je veux dire, c'est que savoir tout cela intellectuellement, c'est un chose, le passage à la pratique en est uns autre. C'est pour cela que c'est admirable.

Bonsoir,
sinon, le coulissement bois sur bois marche bien aussi. J’ai fait des meubles à portes coulissantes avec une finition au vernis gomme laque passé au pinceau, ensuite j'ai appliqué au fond de la rainure de la paraffine dissoute dans de l'essence de térébenthine. Ça coulisse de façon très fluide aussi. D'ici à ce que ce soit usé, si ce ne sont pas des portes qui font 100 fois le mouvement par jour...
Les portes sont cannées aussi. Pour des portes lourdes, ce serait sans doute différent.

Oui, j'aime bien ce côté «je ne suis pas obligé d'avoir l'outillage dernier cri que tout le monde veut». L'économie des moyens, en somme.

C'est assez courant dans les ateliers de menuiserie. Voir là par exemple :
On n'en trouve pas dans les grandes surfaces de bricolage, il faut voir avec des revendeurs spécialisés dans le travail du bois. Par exemple : kity-rouen.com...51_379_362.html
Après, pour faire des mortaises, il y a d'autres solutions : mortaiseuses à chaine, mortaiseuses à mèches sur des combinées... Le choix est affaire de pratique, de goût et de nombre de mortaises à réaliser.

Ah, et puis pour tes élèves, il y a cette chaine Youtube (que tu connais peut-être) elle est intéressante parce qu'il y a des analyses de meubles mises en contexte historique … youtube.com/c/...cothèque/videos
Et le ton est sympa, ils peuvent accrocher...
On peut dire que ça change l'ambiance !
Bravo.