«que le plateau soit 1,5 fois plus grand que les pieds au max» 1,5 fois en longueur? En largeur? Par rapport à la hauteur des pieds ou de leur largeur ?
A vue d’œil sur ton dessin, il y a deux éléments sur lesquels il faudrait être vigilant :
-la distance entre chaque pied et extrémité de la table pour éviter que quelqu'un la fasse basculer en s'asseyant dessus...
-le contreventement : il faudrait que les deux pieds soient reliés pour éviter que les pieds s’affaissent suite à un effort latéral.
Me semble t-il...
JP
Bonjour, kikz
il me revient un détail qui a son importance.
Lorsque les boulons du chariot sont desserrés, on peut aussi bouger le chariot latéralement, vers l'intérieur ou l’extérieur de la machine. Donc, il faut veiller à ce qu'il soit fixé bien parallèle à la lame de scie afin d'avoir ensuite un réglage du guide perpendiculaire qui puisse coulisser parallèlement et être réglé d'équerre pour la scie et la toupie.
Pour le vérifier, reculer le chariot au maximum, mesurer l'espace entre le bord avant du chariot et un point de la lame de scie (ex : une dent); puis faire de même avec le bord arrière du chariot.
Alors, pour le plan, je n'ai rien de très présentable, c'est un croquis que j'ai griffonné et modifié en cours de réalisation, rien de très lisible.
Je peux donner les cotes, comme c’est très géométrique et sur la base de carrés, ça devrait te permettre de refaire un plan si tu le souhaites.
Épaisseur des bois : 18mm, intervalles entre les planches, 220mm.
Largeur et hauteur de l'ensemble : 18+220+18+220+18+220+18+220+18 = 970mm
Profondeur : 120mm pour le grand cadre et la traverse horizontale.
100 mm de profondeur pour les autres planches, pour permettre le glissement des portes.
Rainures de 8mm de largeur ; plus profonde sur les traverses hautes que sur les basses pour permettre l'engagement d'abord de la porte par le haut, puis de placer la languette du bas dans sa rainure sans que la languette du haut (qui est plus haute aussi) ressorte de sa rainure.
Toutes ces cotes sont adaptables au besoin.
virgile Bonjour, merci.
Alors les trous font 5mm et sont espacés de 18mm (entraxe). Avec de trous de 4 mm, voire 3mm, cela aurait fonctionné aussi pour les cannes que j'ai utilisées et qui mesurent 2.2mm de largeur car il n’y a que trois brins par trou.
J'avais choisi de ne pas chercher à cacher les trous, mais en cannage traditionnel, il faudrait faire des trous qui soient recouverts par des cannes plus larges.
L'espacement des trous doit aussi tenir compte de la largeur des cannes.
Il faut donc commencer par déterminer le motif que l'on souhaite, la largeur des cannes, puis adapter le nombre de trous selon les dimensions de l'ouvrage.
En cannage traditionnel pour les sièges avec 6 brins, Charlotte Lahalle recommande un espacement autour de 10 mm (je pense que c’est l'espace entre les trous, pas l'entraxe). Après, si c'est pour de la déco, on fait bien comme on veut.
Bonsoir,
je viens de regarder de plus près.
Visiblement cette lame sert à mettre en place et espacer régulièrement les boulons qui sont dans le rail (ou quel que soit son nom...).
Ces boulons servent eux-mêmes à caler la partie gauche du rail en photo, qui sans cela plierait vers l'intérieur. Elles servent aussi à régler l'écartement de cette ouverture, et ainsi les espaces dans lesquels roulent les billes du chariot : pour que les billes soient ni trop serrées, ni trop lâches.
Ces espaces sont les rigoles en V à l’extérieur du rail et leurs jumelles sur le chariot.
Cela confirme le fait que si la lame est un peu mobile, cela ne gène en rien.
Ma curiosité est satisfaite...
Le problème ici, c'est que l'on compare la valeur d'une meuble qui est un original d'un créateur et la valeur d'une copie.
On serait idiot d'acheter la copie au prix de l'original. Mais l'original restera re-vendable à bon prix voire plus cher, pas si con, donc ; c'est peut-être un investissement, pas la copie.
Cet original a plus de valeur, la preuve c'est que le travail du créateur inspire des gens qui le copient... ses idées par leur diffusion ont enrichi notre quotidien.
Et puis, le marché de l'art, c'est un commerce. il y a bien des trucs qu'on achète 20.000, 30.000 € ou plus et qui perdent la moitié de leur valeur en deux ans !
Bonjour,
il faut aussi ne pas oublier les fondamentaux, par exemple les racloirs. On a tendance à aller vers les solutions hyper-techniques et au «pas assez cher pour être efficace».
Pour un désafleur modéré, le racloir est quand même très efficace, cela réclame surtout un investissement en apprentissage.
Et puis si le désafleur est trop important, et bien il faut recommencer...
Je ne connais pas le cylindre à tendre, mais j'imagine le principe. Les chevilles sont très pratiques en tout cas.
Merci.
C'est sûr que ce modèle de cannage ne serait pas adapté à une assise, il n'a que 4 brins au lieu de 6 pour celui en hexagone.
Merci,
pour les fourniture, j'ai trouvé tout le nécessaire là :
Et sinon pour la méthode pour une assise, il faut un cannage plus dense pour assurer la solidité, avec 6 brins au lieu de 4 dans ma petite étagère. Je recommande l’usage du livre de Charlotte Lahalle : «Le cannage et le rempaillage» publié chez Fleurus, parce que le cannage à 6 brins, c'est tout à fait réalisable, mais il y a quelques principes à appliquer pour un bon résultat.
Ça me fait penser à un tube en cuivre auquel on aurait fait un collet battu comme là : systemed.fr/pl...battu,2432.html
Merci, il y a quand même des défauts...
J'aime beaucoup aussi tes tournages.