Sympa comme réflexion. Bon... Allons-y !
L'art a t'il à l'origine une vocation esthétique ? Revendicative ? Mercantile ? Est-il un moyen de soigner nos névroses ? De s'affirmer par ce que l'on crée ?
On jugera donc une œuvre parce qu'elle flatte notre sens esthétique, parce qu'elle dénonce habilement une atrocité, parce que l'artiste fait preuve d'une remarquable maîtrise technique ou parce que sa cote atteint des sommets ?
Picasso affirmait : « Non, la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements, c’est un instrument de guerre offensif et défensif contre l’ennemi. »
Jean Ferrat chantait "Il se peut que je vous déplaise
En peignant la réalité
Mais si j'en prends trop à mon aise
Je n'ai pas à m'en excuser
Le monde ouvert à ma fenêtre
Que je referme ou non l'auvent
S'il continue de m'apparaître
La suite des paroles ci-dessous
Comment puis-je faire autrement ?
Je ne chante pas pour passer le temps"
Que dire du fait que l'on porte un regard différent sur une oeuvre selon que l'on connait ou pas sa genèse et son histoire ?
Après ces généralités qui sont un peu paroles de normand, je livre mon point de vue personnel, en tant que créateur : Celles que je préfère parmi mes créations sont celles que j'ai créées de manière spontanées, sans chercher à plaire à qui que ce soit, sans filtres. Celles qui "sortent des tripes" Sans doute parce que ce sont celles qui expriment vraiment ce que je suis, celles qui sont authentiques.
Chercher à séduire ne fait pas de belles œuvres, cela produit des oeuvres qui plaisent, et accessoirement qui se vendent. Une part non négligeable du marché de l'art est hyper spéculatif et les motivations des acheteurs sont souvent tout sauf esthétiques et éthiques. Je veux accéder aux œuvres inaccessibles pour asseoir ma position sociale, ou/et pour la revendre avec une jolie plus value.
Mais l'artiste ou l'artisan ne sauraient vivre d'amour et d'eau fraîche. J'aime l'idée qu'ils ne font des oeuvres sur commande que pour assurer leur subsistance et leur permettre, en cachette, dans leur antre, de laisser leur pure inspiration les guider dans la création de ce qui, à leurs yeux uniquement, seront leurs plus belles réalisations, car ils sont les seuls à en connaître de manière intime la genèse. Et peut importe si ces oeuvres sont dans l'air du temps, si elles brisent les tabous.
L'important est qu'ils s'identifient totalement à ce qu'ils produisent.
Je n'y suis pas favorable du tout, pour les mêmes raisons et la même philosophie que Kentaro
En revanche, je ne serais pas contre une certaine qualification des coups de cœur.
Je m'explique : Pourquoi ne pas ajouter la possibilité, par un QCM, de signifier les principaux critères qui ont motivé notre coup de coeur ? (Originalité, maîtrise technique, créativité, etc.)
Il serait possible de cocher une ou plusieurs cases.
De ce fait, celà n'aboutit pas à une espèce de concours interne qui selon moi
serait nuisible à l'esprit d'entraide et de solidarité qui règnent sur ce forum, mais à permettre aux boiseux (notamment les amateurs) de mieux comprendre leurs atouts et les points à faire évoluer.
Oups... Je viens de lire la réponse de Elokaze et au final je dis à peu près la même chose
Personnellement je fume des filets de saumon régulièrement ainsi que des magrets et autres viandes.
Les bois de fumage sont assez nombreux et non, il n'y a pas que des feuillus. Généralement, on fume les poissons et viandes au goût léger avec du hêtre car il donne une saveur subtile et assez discrète.
Pour les poissons et viandes plus fortes, on peut utiliser du chêne, du conifère (certains sites affirment qu'on ne doit pas l'utiliser, d'autres si) les copeaux et sciures de conifères sont en tout cas vendus pour le fumage. Généralement, lorsqu'on utilise du pin par exemple, on le mélange à une essence de feuillu. L'intérêt du pin ce sont ses propriétés antiseptiques, mais il peut avoir tendance à laisser de la suie sur le produit.
Certes la fumée dégage des substances toxiques mais comme en tous domaine il suffit de ne consommer de produits fumés qu'en quantités raisonnables.
Mes clients sont en majorité des artisans.
Lorsqu'ils vont réaliser une installation (Portail, porte de garage, système d'alarme...) Ils ne mentionnent pas de frais de déplacement.
En revanche, évidemment, les déplacements pour dépannages qui sont hors garantie (cela dépendant des conditions commerciales : garantie pièces, pièces et main d'oeuvre, ou pièces main d'oeuvre déplacement) sont facturés en plus des heures de technicien.
J'ai l'expérience du vernis bi-composants époxy sur mon bateau.
D'abord, pour compléter la réponse de cocoM , il existe des résines qui sont déjà traitées UV. C'est celle ci que j'ai utilisée pour le pont, et une autre pour la coque.
Ensuite, ce genre de revêtement existe dans de multiples versions en fonction de l'utilisation que tu en as. Et chacun réagit différemment: prise plus ou moins rapide, plus ou moins liquide, etc.
Il faut vraiment en effet que ton support soit super propre et que l'atmosphère de ton atelier soit exempt de poussières et également à bonne température (les températures varient selon le type de résine)
Ensuite, c'est un mélange molaire, donc respecter scrupuleusement les poids proportionnels de chaque composant. Sinon, va ne prend pas.
De même il ne faut pas préparer trop de résine en avance car plus tu prépares une grande quantité, plus elle chauffe, et plus elle durcit vite. Donc pour les gros travaux, tu dois préparer successivement de petits gobelets de résine.
Si c'était à refaire, j'aurais mis simplement du vernis marin "le tonquinois" sur le pont. Là je me suis fait ch.. pour rien et en plus c'est raté : c'était hyper brillant et lisse quand je l'ai appliqué, le lendemain c'était effet peau d'orange.
Pour la coque : j'ai renforcé avec un roving tissus de verre + résine époxy. Il y avait quelques aspérités et j'ai dû poncer. Ça se ponce mal et ça encrasse les disques (un disque dure 1 à 2 minutes et encore !)
Attention également : si tu met de l'epoxy, tu ne pourras plus rien mettre d'autre. Le vernis PU n'adhère pas sur l'epoxy.
En revanche, pour les parties immergées et tout la coque, celà permet en effet une totale étanchéité à l'air et l'eau. Le bois ne travaille presque plus. Ce qui pour un bateau qui connait de fortes variations de milieux (humidité et température) est gage de pérennité.
Pour les produits de nettoyage, là la résine résiste à tout !
En conclusion, si tu n'a pas l'utilité absolue de résine époxy, (milieu marin ) je pense qu'un vernis PU de qualité fera le job et te donnera bien moins de taf et de contraintes.
Si tu fermes tout, tu fabriques une bonne étuve et l'humidité contenue dans ta pièce se condensera et formera des gouttes qui se déposeront sur le cuir, favorisant l'apparition de moisissures.
Si tu ne chauffes pas (j'imagine que chauffer une cabane de jardin c'est un peu c..) Pratique au minimum une entrée d'air basse et une sortie haute diamétralement opposée à ton entrée basse. C'est la stagnation de l'air qui est nocive.
Tu peux forcer cette circulation d'air grâce à un petit ventilo de fenêtre qui vaut 3 francs six sous et ne consomme pratiquement rien.
Après, il existe des déshumidificateur d'air électriques mais ils consomment un peu, sont assez honereux et il faut penser à vider le bac à eau régulièrement.
Bonsoir. Personnellement, pour avoir testé certains produits de cette marques, je n'y toucherais plus. C'est très camelote.
J'avais pourtant trouvé des commentaires relativement élogieux. J'ai par exemple acheté leur scie à ruban. Je n'ai jamais rien faire avec, tant le moteur est poussif et bloque dès que la pièce de bois fait plus de 10 mm d'épaisseur.
Perso j'ai acheté une raboteuse Metabo DH330 pour 410€ récemment et c'est un vrai régal. Et quand je veux degauchir, j'utilise un chariot et des cales et le résultat est franchement bon.
Perso pour mon boat je me suis fourni là : arwenmarine.co...oxySicomin.html
Également pour le tissu de verre.
Florian : Le choix de tes investissements dépend aussi de tes intentions futures. Si tu penses que petit à petit tu vas (tu veux) progresser et si le bricolage et le travail du bois te font envie, alors investis. Si tu te dis qu'à part cette cabane de jardin, tu ne feras jamais rien d'autre, alors garde la scie à main, quitte à en acheter une de qualité.
Pour le reste, je rejoins les autres boiseux : la scie circulaire et la scie sauteuse n'ont pas du tout la même fonction. C'est un peu comme si tu hésitais entre un VTT et un vélo de course. Sachant que le VTT (la scie sauteuse) est plus polyvalent (tu peux faire du VTT sur route, même si c'est plus difficile, plus de frottement, etc) mais tu ne peux pas faire de vélo de course dans les chemins. De même tu peux exécuter des lignes droites passables, sur de courtes distances, avec la scie sauteuse, mais jamais faire de courbes avec la circulaire.
Si c'est du parquet de cabane de jardin, la scie sauteuse suffira, il n'est pas nécessaire de réaliser des coupes parfaites. Et si la surface est faible, alors je privilégie une bonne scie égoïne. Mais un truc qualiteux, afin de ne pas compenser par la force de tes bras une lame qui sera desafutée après 10 coupes.
Mon plus beau souvenir de "boiseux" date d'un temps où je n'avais pas encore conscience que j'en étais un, en devenir en tous les cas.
J'avais 7 à 8 ans et mon grand-père oubliait parfois la clef sur le cadenas de la porte de son atelier au sol en terre battue. Alors, j'y entrais et je laissais libre cours à mon imagination et à ma créativité. C'est à dire que je faisais... N'importe quoi !
J'ai commencé par planter des clous dans des planches, puis j'ai voulu faire une guitare. J'ai cloué une planche longue sur une place rectangulaire, j'ai mis 4 clous en haut de la planche longue et 4 au milieu de la rectangulaire, et j'ai fixé des élastiques.
J'ai connu là mes premiers contacts avec le bois, les odeurs, la sciure, la scie qui dérape lorsque tu veux entamer une planche.
Mon grand-père m'entendait et il m'interpellait souvent, au loin, et en "ch'ti": "Quo que ch'est qu'te berdoules incore din m'n'atelier min garchon ?"
Mais c'était toujours avec beaucoup de bienveillance et pas une foi il ne m'a viré.
Il râlait bien un peu parce que je mettais le foutoir mais c'était pour le principe.
À l'époque, il n'y avait que des outils manuels, des ciseaux à bois, des rabots, des varlopes énormes.
Le danger était donc limité (quoi qu'avec une scie...) Mais c'est là, dans ce petit atelier de cet homme que j'adorais, que j'ai pris le virus.
Voici cet homme à qui, presque 40 ans après sa disparition, je me réfère encore lorsque j'ai une décision à prendre.
Pourquoi ne pas fabriquer un coulisseau en bois qui viendrait appuyer sur un galet caoutchouté, maintenu pas un étrier réglable pour jouer sur la résistance à la fermeture ? Il doit être suffisamment dur pour supporter le couvercle ouvert mais souple pour se refermer si l'on exerce une poussée de fermeture.
Ça c'est un défi pour Kentaro
Petit schéma (bon je ne suis pas le roi du schéma technique )
Tu peux même faire un petit coffrage afin qu'on ne voit pas la roulette caoutchoutée.