Suite à question récente, voici le retour donc: le plateau n'a pas bougé malgré les fortes ∆° de température et d'humidité chez moi (chauffage au sol, poêle à bois, et pas de chauffage lorsqu'on s'absente donc variations de température de 20° à 10° et variation d'hygrométrie probablement plus forte encore.
Comme je l'ai dit, l'essence de cèdre n'a pas été choisie par hasard : je sais qu'il est stable et peu sensible aux variations d'humidité et de température.
Ça tombe bien c'est mon arbre préféré et je n'aurai jamais réalisé un meuble dans ce bois (ça m'aurait semblé comme une participation à un crime que de valider l'abattage d'un cèdre pour me faire une table ) mais il s'agissait d'un arbre qui avait été foudroyé donc pas de cas de conscience.
Seule la fente en bout de plateau s'est légèrement ouverte mais sans occasionner de vrille ou gauchissement.
Malgré le poids élevé, on l'a déplace facilement grâce à de gros patins en feutre de 100x100 collés sous le pieds.
La suite dans un an...
Bonjour,
Après 5 ans, je me suis penché (eh oui, on a tout notre temps !) sur la structure de mon petit bateau. J'espère le remettre à l'eau bientôt alors une vérification ne fait pas de mal.
Force est de constater que la colle PPU qui a servi à coller le tout (structure et bordages) , associée pour la coque et le pont à de la résine époxy (en sandwich) sont d'une résistance qui m'étonne moi même.
Si je m'attendais à ce que la coque resiste, je suis plus surpris par le fait que le tableau arrière n'a pas bougé d'un quart de millimètre. C'est quand même lui qui supporte le lourd moteur de 106 kg, et qui porte entièrement le bateau à pleine vitesse, encaissant les chocs quand ça tape et qu'on est 5 dedans.
Les photos parlent d'elles mêmes : la peinture d'origine sur le tableau arrière et le renfort n'est même pas fendillée.
Pourtant il subit des changements de milieu importants (eau, air, soleil, froid) et dors dehors, et des contraintes mécaniques, des torsion, des chocs.
Ceci pour dire que si vous voulez réaliser un objet qui ne bougera pas en extérieur, les deux technologie évoquées plus haut sont efficaces.
Certes, les amoureux du "vrai bois" et les puristes diront que c'est un peu de la triche. Ils ont raison. Mais parfois favoriser le pragmatisme, surtout lorsque l'on veut transporter sa famille en toute sécurité, n'est pas forcément la pire des options. D'autant qu'on n'est pas obligé de peindre le bois au dessus de la résine.
Vivement le déconfinement que je puisse aller naviguer sur la Saône ! Ça me gratte
Retour d'expérience fort court: les photos parlent d'elles même.
Il y a 11 mois, j'avais fabriqué ce billot pour un pote. Je l'ai posté sur L'airdubois et certains boiseux m'ont prévenu : Mélanger du bois de bout et du bois de ligne est fort risqué. Ils ne travaillent pas de la même manière et ton joli entourage risque fort d'exploser.
Voici donc le résultat qui (malheureusement mais l'expérience a parlé) conforte leurs dire.
Je cite: "Le bois de bout va se rétracter, pas le bois de fil, il va y avoir toute une multitude d'injonctions contradictoires, et le plateau va craquer, se fissurer, bref, l'horreur et ton honneur perdu... ;)"
La trempe une nuit dans un bain d'huile de paraffine n'a pas suffit à empêcher le carnage
Ce partage pour vous éviter de faire les mêmes erreurs.