Très réussi en effet.
Il n'y a pas de motif récurrent apparemment : Tous les remplissages sont faits au fur et à mesure de l'inspiration ? Les grands morceaux qui relient la lisse haute et la lisse basse en premier et les petits bouts ensuite qui sont coupés à la demande ?
Pour l'entretien je pense que laisser le tout griser sous la pluie et le soleil sera du plus bel effet. Le Douglas ne demande aucune finition particulière dans ces conditions. Il n'y a pas de contact avec la terre, il durera seul bien longtemps.
Très bon reportage sur un centre qui à l'air d'être de grande qualité.
Les élèves sont tous en reconversion ? Ils semblent un peu âgés pour que ce soit de la formation initiale.
C'est intéressant de voir que dans la formation initiale CAP/Bac Pro au lycée, les jeunes arrivent souvent par défaut dans la filière : De nombreux abandons en cours de route et surtout un sentiment d'injustice envers l'institution qui ne tient pas compte de leurs souhaits. Alors que ceux qui ont vraiment choisi cette voie (jeunes ou moins jeunes) réussissent dans un domaine qui est très pointu techniquement et qui demande des compétences manuelles de haut niveau.
Si ce type de centre existe c'est parce que nous (éducation nationale, lycées pro) ne tenons pas assez compte de la complexité des métiers auxquels nous formons, et que l'orientation des jeunes se fait au collège sur cette base : Un élève qui a de bonnes notes on lui explique qu'il doit absolument aller vers du général et une fac après. Celui ou celle qui a des mauvaises notes on lui impose une filière technique/pro. La philosophie attenante c'est qu'un ouvrier est forcement idiot ou pas loin et qu'il n'y a pas besoin de réfléchir beaucoup pour faire des murs ou des escaliers. Un bon élève doit se battre littéralement pour qu'on accepte son choix s'il veut aller vers une formation professionnelle !
Tous les deux ans, je me retrouve devant une nouvelle promo de CAP. Les premiers 6 mois sont le moment de "faire le tri" : Encourager et essayer de motiver ceux qui en ont besoin, et essayer de trouver une autre orientation à ceux qui n'ont rien à faire là parce que la menuiserie ce n'est vraiment pas leur voie. Ce n'est pas en traversant la rue que l'on trouve un métier, parce que tous les citoyens de "seconde zone" qui ne font pas partie de "l'élite" ne sont pas interchangeables comme des pions.
Merci à toi, Boris, qui fait partager ta passion et permet aux autres de le faire aussi. Merci aussi aux centres de formation comme celui là, qui récupèrent les exclus du système de formation et ceux qui ont eu besoin de temps pour trouver leur voie.
Un professeur parfois un peu perdu devant le gâchis organisé.
Classique, c'est vrai, mais bien fait avant tout. Le résultat est à la hauteur du temps passé. Le noyer est vraiment superbe en plus du reste.