En 6° en 1963, j'ai fait, lors des cours de travaux manuels (ça s'appelait comme ça à l'époque), une petite étagère d'angle. Un bout de peuplier, des découpes à la scie a chantourner manuelle, des chanfreins à la râpe et à la lime, des petites pointes sans tête pour l'assemblage, c'était très formateur et ça m'a donné le goût du travail du bois. Et l'étagère, je l'ai toujours 57 ans après !
Geocool sur ma lurem C2000, l'entraînement des rouleaux se fait par une petite courroie assez fragile et qui casse assez régulièrement. 0n peut débrayer comme sur ta machine. j'avais lu que débrayer lorsqu'on utilise pas la fonction dégau permet justement de ne pas fatiguer cette courroie inutilement. Mais d'un autre côté, lorsque tu débrayes, la courroie reste en place et frotte toujours au même endroit sur l'axe et donc s'use aussi !! bref moi je débraye quand j'y pense et je change la courroie quand elle casse. On trouve la courroie assez facilement sur internet mais je trouve le prix assez cher (une douzaine d'euro plus autant de port !) certain remplace par un bout de chambre à air, je n'ai pas encore essayé mais ça ne va pas tarder
Comme Kentaro, je pense que lorsque on aime une production, on le dit en commentaire, c'est quand même le plus simple et le plus compréhensible pour celui qui qui reçoit ce commentaire. C'est aussi la seule façon de nuancer une appréciation. J'évite ici d'attribuer des coups de cœurs sans com', car ce qui motive ma réaction a des origines différentes : envie de faire la même chose, aimer la performance technique mais pas forcément la création en elle-même, encourager une première création etc.... Ce qui me plait sur l'ADB, c'est justement cet espace de dialogue qui diffère de ces applis où ne compte que le nombre de like.
Un mélange 50/50 huile de lin et essence de térébenthine me parait énorme. On conseille plutôt 80% lin et 20% d'essence. Moi, je fais souvent même moins suivant le bois que j'utilise. Pour le siccatif, je n'en mets que quelques gouttes pour 250 cl, dose que je prépare en général. et je préfère passer plusieurs couches minces qu'une épaisse.
L'annonce pour la 2100 me parait intéressante, mais il faut voir sur place. J'ai une c2000 depuis deux ans et j'en suis très content. Le seul manque est l'impossibilité d'incliner la lame de scie ! La premiere annonce m'étonne un peu car pour une machine qui tourne régulièrement, elle est bien rouillée et même si je ne me servais pas des tables de dégau, je ne les laisserais pas dans cet état !!!
J'ai celui-ci, ça donne une indication, je m'en sers surtout pour le bois de chauffage, pour ne pas me faire refiler du bois vert ! Par contre en menuiserie, je ne suis pas sûr que la précision soit suffisamment importante, mais ça donne quand même une indication...
Sur une lame de scie, avec laquelle j'avais scié du bois vert et qui était tachée de bois et de sève, j'ai appliqué une pâte faite de bicarbonate de soude et d'eau. j'ai rincé au bout d'une demi-heure et ma lame était nickel. ça ne coûte rien, ce n'est pas dangereux et peut-être que ça marchera aussi sur ta râpe !
Pas facile d'expliquer par écrit, puisque la bonne tension se juge plutôt à l'oreille. C'est le petit ding fait par la lame lorsque je la pousse un peu avec le doigt et que je relâche (un peu comme une corde de guitare) qui m'indique la bonne tension. Mais rassure toi, ça vient vite avec l'habitude
Pour la position, moi je travaille debout, bien en face de la lame et je fais tourner la pièce, bras presque tendus. Il faut bien régler la lampe pour que la pièce à découper soit bien éclairée.
Bonjour, j'ai la même Lurem, moteur rajouté en moins évidemment ! je vais te donner le même conseil que les autres boiseux, ta machine a besoin d'un sérieux nettoyage et la démonter te permettra de mieux la comprendre et mieux l'utiliser. J'ai pris l'habitude de vérifier la perpendicularité du guide à chaque utilisation, c'est devenu une habitude pas trop contraignante. Pour la poulie de la toupie, elle part de son axe lorsque les roulements ne sont pas nickel. Et aussi au réglage de l'outil, si tu fais tourner manuellement la toupie en sens contraire. Je fais attention a ces deux détails et depuis plus de problème de ce côté là. J'ai changer la courroie d'entrainement de la raboteuse, et depuis je laisse le système embrayé même lorsque j'utilise la dégau, parce qu'en fait, débrayé, l'axe tourne toujours et la courroie frotte et chauffe au même endroit, d’où l'usure rapide de la courroie. Ce qui me manque le plus sur cette machine, se sont des rainures sur la table côté scie pour pouvoir utiliser un chariot de coupe. Si quelqu'un a trouvé une solution pour en adapter un, je suis preneur
Je vais me permettre d'apporter mon grain de sel, malgré les réponses déjà apportées par les pro parce que c'est quelque chose que j'ai eu du mal à comprendre aussi lorsque j'ai débuter dans le corroyage. Si je reprends les termes de ta question "Si on rabote une face à la perfection en rabotant l'autre coté on a deux coté bien parallèles alors il doit y avoir quelque chose que je n'ai pas compris" ce que tu n'a pas compris c'est que lorsque on introduit une planche brute dans la raboteuse on n'obtient pas une planche rabotée à la perfection comme tu le dis. La raboteuse se sert comme référence de la face en dessous et donc reproduit les défaut de la face inférieure. Alors bien sûr lorsqu'on met une planche à peu près plate, cela n'est pas flagrant mais dès que la planche est un peu vrillée ou tuilée, cela ne peut donner de bon résultats voire même être dangereux. Comme le dit sylvainlefrancomtois "la menuiserie traditionnelle est un métier complexe même si il n'y parait pas", mais c'est ça qui la rend aussi passionnante