Merci ! C'est une bonne question ; le tournage de bol se fait en bois de travers pour limiter ce genre de désagréments (et profiter d'un diamètre de bols correct quelque soit le diamètre de l'arbre). Or, ici il semble qu'il reste un bout de coeur sur un des côtés des bols lorsque j'ai refendu le carrelet. Je ne sais pas du tout comment ca va réagir dans le temps. Je ferai un retour si ca fend sur le côté.
Merci pour les conseils !
Quand je me dis qu'il faut que j'affûte, c'est en général que j'aurais dû le faire 10 minutes plus tôt :) La gouge à creuser passe au touret une fois pour le cylindrage et faconnage, et une seconde fois au démarrage du creusage, ce qui n'est pas suffisant car effectivement il y a un peu d'arrachement sur les contrefils.
Merci pour l'astuce du poncage intérieur. En cherchant, on voit que certains montent un petit plateau abrasif sur leur perceuse pour faire le poncage intérieur. C'est bien de cela dont tu parles ?
Oui j'utilise la gouge à creuser pour presque toutes les opérations : cylindrage, profilage, dressage des faces et creusage. Je fais également des passes planées avec lors du profilage si j'ai un peu trop de vibrations.
La mortaise est faite avec le grain d'orge et la plane ovale, le texturage au grain d'orge également.
J'utilise également un racloir arrondi pour gommer les petites aspérités crées lors du creusage en toute fin
Oui pour la mortaise, la plane n'est utilisée que pour donner l'angle intérieur ! C'est le grain d'orge qui est utilisé pour descendre.
Pas de gouge à profiler, à part pour donner le petit arrondi sur le tour du bol (où on pose les lèvres). Je ne fais que reproduire ce qu'on m'a appris :D
J'appelle "texturage" les petites saignées circulaires décoratives dans la mortaise et les saignées qui ornent le bol et qui sont ensuite brûlées. Elles sont réalisées avec le grain d'orge présentée à 45 degrés.
Très joli ! J'avais vu des outils à roulette sorby pour le texturage, tu les utilises ?
J'ai appris à utiliser la gouge a profiler, mais surtout en bois de fil.
Ma gouge à creuser a cet affutage qui n'est pas celui d'usine, beaucoup plus fermé.
sushi pour être sûr : les proportions sont exprimées en masse, pas en volume ?
Merci edouardsoum !
Bonjour,
C'est effectivement une option que je n'avais pas mentionnée, c'est le faire en fonction des sensations que l'on a lors de la réalisation.
Ça reste un tout autre débat, mais avec mes deux neurones, il y a parfois des erreurs que je commets à l'atelier que j'aurais peut-être pu éviter en réfléchissant plus et en ayant une vue plus globale du projet. J'imagine, sans l'avoir utilisée pour l'instant, que la conception assistée par ordinateur aiderait à mettre en exergue certaines de ces erreurs avant de les commettre.
Effectivement, le coeur de la question est bien : doit on suivre un plan à la lettre ou le retravailler en fonction de la matière, ou entre deux, être guidé par le plan mais s'adapter au moment de la réalisation. Hors considérations informatique/pas informatique, il me semble que l'unanimité est pour la dernière solution. Merci pour vos retours !
Il me semble que Hetre ou ne palette a réalisé quelque chose de similaire avec des rails de chez Motedis en même hauteur mais moins large. Peut-être pourra t'il apporter des précisions ici.
Le racloir est très bien pour enlever la peinture ou autre finition qui ont tendance à "bourrer" le papier de verre.
Comme indiqué par cocoM, l'utilisation et l'affilage du racloir demandent un temps d'apprentissage ; temps vite rentabilisé
Sinon, le papier de verre peut être utilisé bien sûr, mais il faut le nettoyer régulièrement (frotter un bouchon de bouteille de vin en plastique et aspirer).
Sans vouloir faire de pub, les abrasifs en maille perforée (type abranet de Mirka) s'encrassent moins vite et nécessitent un simple coup d'aspirateur pour reprendre du service.