Bravo ! De bons suburis en perspective ...
C'est une illusion d'optique ou ta tsuka n'est pas tronçonnée à angle droit ?
En terme de nuisance sonore, je pense que les kiais seront au moins aussi désagréables que les frappes pour ton entourage ! Mais comment comptes-tu gérer le déplacement de ton mannequin pour le kirigaeshi ? Un mannequin sur roulettes avec 1 men et 2 bambous/shinais fixés ? C'est pas si évident ! Bon courage !
Oui je comprends. Je me suis justement entraîné de nombreuses fois sur un sac de frappe avec bokens, shinais et même sabres en mousse de chambara, pour initier mon fils, et j'ai toujours trouvé frustrant l'immobilité du sac pour des coupes répétitives, alors qu'en battodo je ne suis pas géné par la même immobilité des cibles car il n'y a ni ce côté répétitif ni la même nécessité de déplacements.
Oui et on ne s'en lasse pas.
Concernant la mobilité des cibles, dans la vraie vie, si un adversaire reste immobile quand on l'attaque avec un sabre, c'est qu'il est déjà mort ! Des 4 disciplines enseignant le maniement d'un sabre, le kendo est la seule à mettre le pratiquant en situation réelle de combat (avec ou sans compétition), d'où, d'après moi, l’intérêt que le kirigaeshi soit un entraînement dynamique, notamment pour travailler le déplacement, la distance et la précision de la frappe.
Mais bon, ce n'est pas vraiment le sujet (!). Je voulais te dire que j'avais notamment apprécié dans ta réalisation de ce boken sa courbure fluide et la régularité du shinogi qui n'est pas évidente à réaliser à main levée.
Même si ce n’est pas forcément le cas des charpentiers qui doivent se déplacer en travaillant sur de grandes longueurs, je pense qu’il ne faut pas négliger le fait que traditionnellement les artisans japonais ne travaillent pas debout mais accroupis, assis, en seiza ou tateiza, en coinçant la pièce de bois avec un ou deux pieds et dans cette position il est plus facile et moins fatiguant de tirer que de pousser sur l’outil.
Moins évident avec un rabot, plus accessible avec une scie : travailler en tirant force moins sur la lame ce qui permet notamment d’être plus précis et d’utiliser des lames moins épaisses sans risquer de les tordre.
Ceci dit les japonais ne travaillent pas toujours en tirant, ils utilisent les ciseaux à bois en poussant et de notre côté, la plane de chaisier, la vastringue et le racloir de tonnelier, outils comparables au rabot s’utilisent en tirant …
Tu vas craquer : même pas ! J'avais prévu de le faire et j'ai une meule de meilleure qualité ... dans son carton d'origine. je ne l'ai jamais montée. Celle d'origine est inusable ! il faudrait peut-être que je la change car la neuve est censée être plus agressive et cela réduirait sans doute le temps de travail.
les bases sont posées sur une plaque de bois. la base horizontale est appuyée devant contre un épaulement du bois et la verticale est vissée sur la tranche du bois en affleurant le haut de manière à ce que les 2 bases soient orientées de manière identique.
La plaque de bois est boulonnée sur le carter à l'avant et en diagonale à l'arrière avec une découpe dans le bois pour régler l'angle par rapport à la meule.
Je prévoyais de le réaliser plus sérieusement après les essais, mais force est de constater (et j'en suis le 1er surpris ! ) que rien n'a bougé depuis que je l'utilise et cela fait de très nombreuses années
Kity Rouen est moins cher ...
Par contre fais attention, il existe maintenant plusieurs modèles de supports qui ne sont peut-être pas compatibles. De mémoire TORMEK a sorti les bases pour que les possesseurs de la T3 puissent avoir la position horizontale. C'est à ce moment-là que j'ai acheté l'ensemble et donc le modèle compatible avec les T3.
Une réplique du sabre de Zatoichi, le samourai aveugle ? Sympa.
Tu l'as appelé "La griffe de Lilith" ? ... lourd de signification !
Comment as-tu bloqué la lame dans la poignée ?
Bonjour,
Si je peux me permettre, tu as bien précisé qu'il s'agit d'un sabre ornemental, mais s'il te venait l'envie de le manipuler, il serait prudent d'envisager au préalable d'insérer en force une cheville en bambou dans un trou légèrement conique, percé en diagonale, traversant poignée et soie de la lame de part en part.
Cela nuirait peut-être à l'esthétique de ta poignée, mais assurerait la sécurité des personnes présentes, à commencer par la tienne.
Bien sincèrement.
Oui, je me doutais que tu travaillais par dessous, mais je ne trouve pas ça pratique parce que je ne vois pas bien ce que je fais.
Pour le moteur, il est en 220 et ce n'est pas un asynchrone ( je ne peux pas inverser le branchement du condensateur) ni à charbons et je ne pense pas pouvoir inverser rotor/stator très facilement. Si tu as une solution simple je suis preneur ...
J'ai pris l'option de retourner la machine. Ce n'est pas toujours pratique et l'idéal aurait été de mettre un interrupteur qui inverse le sens de rotation pour pouvoir travailler à gauche et à droite. Mais ça fait le job quand même.