...et oui,etant seul et les conditions météo etant devenues venteuses, je n'ai pas pu poser le pare pluie horizontalement.
Je l'ai donc posé verticalement en augmentant le recouvrement (en suivant les instructions du fabricant). Le sens de pose a été choisi en prenant en compte la direction des vents/pluie dominants. Et parce que je suis d'un naturel pessimiste, j'ai collé les jonctions des laies de pare-pluie avec une colle MS polymer.
Pas de lamellé collé pour la dalle, mais pour te répondre, la structure de dalle repose en effet sur ces "petites calles" qui isolent également de l'humidité et font rupture de capillarité. J'ai vérifié par le calcul l'absence de risque de poinçonnement du bois lié à la faible surface d'appui.
Étant sur place (pise de 100m2 de parquet châtaignier, mes genoux en ont marre!), J'ai vérifié le sens de pose du DeltaMS,mieux vaut vérifier avant de reboucher le trou!!!
Merci pour ces observations,
Hervé
Bonjour et merci pour ton message.
Difficile de te répondre : la dalle a été calculée par le charpentier et je ne vois plus la structure.
Chaque projet étant différent, il faut toujours recalculer avec tes éléments : par exemple dans mon cas la dalle est arrivée en trois parties, ce qui nécessite pas mal de plots mais évite l'emploi de lamellé collé. Si tu veux faire le même garage, mais avec 2 éléments de dalle, il te faudra un solivage totalement différent.
Autre exemple : toujours pour éviter l'emploi de pièces lourdes, j'ai divisé le garage en deux par une cloison porteuse. Si tu ne veux pas de cloison, la structure de toit sera toute différente.
N'ayant plus les outils de calcul, j'avais prévu les sections au pifomètre, puis les ai fait validé par le charpentier (merci Erwan!)
Je n'en fais qu'une petite partie, fort heureusement.
Ayant déjà bien donné dans la restauration, je ne me voyais pas tout faire en solo!
Bonjour Arthur,
Je ne saurais trop te répondre.
Pour info, tous les côtés de la "boîte" sont ainsi contreventés (murs, dalle de sol, toiture). Est-ce que ça répond à ton commentaire ?
Pour cette technique, je n'ai fais que reprendre la technique utilisée par le charpentier ayant construit la maison.
Il procède ainsi depuis pas mal de temps pour des maisons construites le plus souvent en Finistère Nord. Question résistance au vent je considère donc que c'est validé par l'expérience.
BastienLB : bien d'accord avec toi concernant le Douglas et son impact, d'où l'intérêt d'avoir une certaine liberté sur l'espacement des montants. Ça permet d'en éviter quelques uns, surtout aux abords des ouvertures.
Je pense que le problème n'est pas lié au Douglas en tant que tel, mais à sa monoculture, et au fait de le faire pousser dans des régions inappropriées.
J'imagine (je peux me tromper) que le problème serait le même avec des monocultures d'autres essences telles que l'épicéa en Bretagne (là où j'habite).
La question est complexe et mériterait un post à elle seule!
Comme toi, je n'ai guère de doute qand au contreventement de la sructure, elle est ici sur le même principe que des maisons en colombages, mais en version exagérée. Le seul doute que j'avais concerne le risque de déformation de la volige entre 2 montants lorsque elle travaille à la compression (flambage). Du coup j'ai alterné son orientation pour avoir les deux sens de travail dans le même pan de mur. De plus cette volige est plus épaisse qu'un simple voile d'OSB de 9 ou 12mm. Ça va le faire!
Bonjour et désolé pour cette réponse tardive.
Tout autour du garage, la terre est décaissée/tassée à 45°. Un caillebotis métallique vient recouvrir le trou ainsi créé tout en permettant une bonne aération. Il repose sur des consoles en bois fixées à la dalle bois.
Du côté où se trouvent les portes, ce n'est évidemment pas possible, puisqu'il faut résister au passage de véhicules.
La dalle bois y est donc protégée par un delta MS, puis des planches béton sont mises en place avant de combler. Bien sûr ce côté ne sera pas ventilé.
Bonne soirée,
Hervé
Très joli effectivement. Pour la lampe "Jielde", elles s'arrachent dà des prix très élevés (mode du style "indus").
Le fabricant existe toujours jielde.com/.là aussi c'est cher, mais au moins ça semble être Made in France.
Bonsoir,
A titre indicatif:
Pour mon garage de 7,5 par 5,5m (qui risque plutôt de servir d'atelier), la dalle bois repose sur 12 plots bétons.
L'ensemble a été dimensionné pour accueillir 2 voitures "standard"...peut-être pas un Hummer....mais c'est vraiment pas le projet.
La dalle est constituée de 3 caissons (pour transport car préfabriqués) de 2,5 par 5,5m.
Chaque caisson est fait ainsi: périphérie en 45x295 et solives en 45x220mm, entraxe 420mm. Le platelage est assuré par une première épaisseur de volige de douglas de 18mm placée à 45° (comme pour le reste du garage, voir ici) puis un OSB3 de 24mm.
On peut aussi imaginer un platelage différent (ex OSB de 24mm puis CP bakélisé de 18mm pour faciliter le nettoyage). Dans tous les cas, l'idée est de répartir les charges ponctuelles (poids d'un véhicule répartis sur seulement 4 points...les roues, quoi).
Pour des machines à bois, ce principe devrait aussi marcher...mais bien sûr il ne faut pas s'épargner un vrai calcul de solivage.
Dans ton cas, il est peut-être intéressant de placer une série de plots sous la cloison séparant l'atelier du bureau+SdB. Ainsi tu peux faire une cloison porteuse, ce qui peut alléger la structure du toit...appréciable surtout si tu bosse en solo et que tu ne veux pas te briser le dos pour réaliser la toiture.
Effectivement cette solution est probablement un peu plus onéreuse. Je ne peux te dire de combien. Surtout que d'une région à l'autre, les prix varient et que j'ai signé mes devis avant les récentes augmentations de prix.
Par contre comme ce bois est à l'abri de l'humidité, il n'est pas obligé qu'il soit purgé d'aubier...ça peut faire baisser le prix. J'ai surtout aimé la liberté offerte par cette technique, en n'étant pas obligé d'espacer les montants de 600mm pile-poil. Du coup pas de conception en CAO, juste un trait carré au sol, tracer la périphérie de l'élément à construire, et c'est parti! Ça m'a un peu rapproché des techniques d'épures au sol en charpente traditionnelle, le piquage au fil à plomb en moins!
Pour les plots béton, le dimensionnement a été validé par étude de sol (par forage)...donc ce n'est pas forcément transposable.
Pour le principe: pour chaque plot, un coup de pelleteuse pour faire un carré de 100x100cm environ, dans lequel est coulé du béton. Ensuite deux réhausses en 40x40 sont posées et remplies de béton + ferraillage. Enfin un cadre en bois dont on règle précisément la hauteur est rempli de ciment, afin de caler les plots à une hauteur identique. (non, il ne s'agit pas de ruches!!)
La structure bois repose sur ces plots via une cale qui fait également rupture de capillarité (découpées dans des chutes des panneaux qui servent à faire les parois de douche et wc dans les campings, par exemple...me souviens plus du nom).
La structure bois est enfin fixée aux plots par des équerres + chevilles dans les plots pour éviter l'arrachement par le vent.
Pour rendre à César ce qui lui revient: Je ne me suis pas occupé de la partie maçonnerie+réalisation de la dalle (et pose): j'ai attaqué juste après (difficile de construire en plein champ, sans une dalle servant de support à l'épure)
Hervé
Salut,
Pratique et facilement transportable!
Ton plateau ressemble à la "table multifonction" d'Alain Labarbe (ici).
2 gros avantages: le prix, bien sûr, mais également la possibilité de glisser des serres-joints ordinaires. Pas besoin d'acheter les accessoires MFT souvent onéreux.
Pour tes tréteaux "pinces", as tu prévu un blocage pour limiter le risque d'ouverture des pieds? Pour ma part, j'ai fixé un gros sandow entre les travers inférieures. C'est largement suffisant et pas besoin de faire des noeuds à chaque manipulation.
Hervé
Salut, je ne connaissais pas le washi "renforcé"
J'ai fait une porte dans ce style avec du washi normal il y a une quinzaine d'années. La papier n'a pas tenu longtemps face au jeune fils d'un ami qui était quelque peu "vif" (euphémisme!!). A l'époque j'aurai aimé avoir un truc plus solide,assurément !
Bravo, en tous cas!
Beau!!
Tant dans le design que la réalisation.
J'aime particulièrement le couvercle affleurant.
D'autant plus qu'en France, sans pédalier ce n'est plus considéré comme un vélo...et là on s'embourbe profondément dans les profondeurs de la Loi!
Toujours à 3 roues et en bois, voici ce qui me fait triper:
mosquito-velom...com/concept.htm
Y'a du bois, ça me rappelle les kayaks bois et toile, ça se pédalle, et en plus y'a toute une partie Open Source 
c'est le soucis avec les projets rondement menés...inévitablement d'autres commandes suivent et l'excuse du temps manquant ne fonctionne plus !!!
Bonjour,
On trouve facilement du goudron de Norvège dans les magasins type "Gamm Vert", mais effectivement, c'est du rustique que je n'utilise que pour protéger les abouts de poutre dans les murs maçonnés.
Il existe aussi du goudron plus clair et moins pâteux utilisé sur les bateaux traditionnels "vieux-gréements",mais c'est plus cher.
Il y a quelques années j'avais testé celui vendu par "A l'abordage"...je ne sais pas si c'est toujours le même produit.
alabordage.fr/...e-norvege.html)
Est-ce que tes pas japonnais ne glissent pas trop? J'aime bien l'idée en tous cas!
Gliron : nouvel essai de lien
En espérant éviter le dérapage !
Je n'en voyais pas l'utilité jusqu'aux derniers moments de la vidéo...et là on sent le plaisir du type à fermer-ouvrir-fermer-ouvrir... ça a un coté hypnotisant!
Ha, oui, quand même !!!
Bravo pour cet inventaire.
Cet outil se retrouve même en contrepèterie.
"Le vieux marin gratte le fond de la quille avec le fer de l'herminette."
Désolé, je ne pouvais m'empêcher de la placer ici
Joli rendu. Le châtaignier donne un beau résultat et est bien adapté à ce genre de projet.
Qu'en est il de la stabilité du banv? Les pieds semblent assez rapprochés. Pas de risque de bascule en cas de sieste impromptue ??
tu as dû faire un(e) heureux(se)!
T'inquiètes, niveau PSTM, j'ai fais pire: une presse pour faire un herbier pour ma fille. 2 planches, 8 trous, 4 vis TRCC, 4 rondelles et 4 ecrous papillons. Et en plus j'ai sous-traité le ponçage et perçage à la destinatiare du cadeau (ma fille de 6 ans). Aucun scrupule!!!
Une autre utilité du vide est de s'assurer que la fibre soit bien plaquée, sans fibre qui "rebique".
En réparations de kayaks, on utilisait souvent le "vide du pauvre": tu fais ta strat' normale, par dessus tu drappes un tissus d'arrachage, et tu entoures de film étirable (vérifie avant qu'il résiste à la résine époxy!) en essayent de serrer assez fort. Ça ne fait pas gagner grand chose en poids, mais ça donne un beau résultat de surface avec peu de ponçage nécessaire ensuite.
Je crois me souvenir que des copains ont utilisés ce genre de pompe. Pour ma part, j'ai utilisé une pompe de trayeuse (pour traire le lait des vaches), mais c'était une pompe adaptée à des projets plus imposants que le tiens.
Si tu fais du "vrai" vide (et pas le vide du pauvre dont j'ai parlé avant), n'oublie pas d'utiliser les différents consommables que tu pourras par exemple trouver ici boutique-resin...nfusion.amphtml
Tu verras que la quantité de déchets est assez impressionante, malheureusement!
Bon courage à toi, et envoie des photos du résultat !
Bienvenue à toi!
Belle réalisation. Il semble que tu es pas mal équipé
Merci pour le commentaire.
Le bardage étant à claire-voie(chaque lame est espacée de quelques millimètres de oa précédente), il est naturellement ventilé.
Lez liteaux en 45/45mm sont delignés avec une pentr à 15° pour éviter à l'humidité de stagner (conforme DTU)