Je tenais tout de même à préciser un truc, pour ceux qui passeront éventuellement, se posant la même question.
On peut faire la même chose, en plus simple et plus précis avec une guimbarde.
A ce moment là, il suffit juste de faire les rails, le socle et la butée, et la hauteur, on la règle sur la guimbarde, idéalement avec une guimbarde graduée, et idéalement avec une hauteur "pile" entre les rails et le socle.
Si ma hauteur c'est 0.5, je suis à 0 à partir de 0.5 sur ma guimbarde.
Et donc, à ce moment là, déjà la construction est plus simple.
Elle est également plus robuste et durable.
Et, surtout, l'ajustement, comme le guide ne bouge pas, il est plus fiable, et également plus simple à régler.
Voilà, j'ouvre grand ma bouche alors que je ne l'ai même pas fabriqué.
Alors que je n'ai même pas de guimbarde.
Mais c'est juste évident.
Et ça me semblait suffisamment pertinent pour avoir à être mentioné.
Dans tous les cas merci à Eustache pour m'avoir permit d'imaginer la chose.
Erebor Je me dis surtout qu'un jour viendra où je chercherai des angles dans l'épaisseur, et à ce moment là il faudra refaire un guide.
Alors que celui-ci, pour peu qu'on ait le moyen de tracer/verifier l'angle quelque part, on peut jouer avec.
C'est vrai aussi que pour l'homogénéïté de la coupe et la pression du rabot c'est probablement supérieur comme ça.
Et si on peut aller chercher le 1/10... c'est probablement suffisant en tout cas déjà beaucoup mieux qu'à main levée.
Je viens de passer l'apres-midi à regarder ce qui se fait.
Je pense qu'effectivement, ce modèle et ses variantes sont ce qu'on peut faire de mieux.
En tout cas j'ai rien trouvé à base de guimbarde donc à moins d'être un génie incompris, ce doit être pour une bonne raison.
Ce qui m'inquiète c'est ce que chez moi le bois bouge beaucoup, et que c'est du bois de forêt pas de la scierie.. et je crains de pas pouvoir atteindre cette précision.
Le guide plat, s'il bouge, j'lui fous un coup de rabot et c'est reparti.
Le guide vissé, si ça bouge au niveau des vis... c'est terminé.
Atelier Eustache Effectivement.. je me rends compte qu’inconsciemment, ce qui me guide, c'est l'affutage du guide.
C'est la même chose.
Je préfère entretenir un guide immobile qu'un guide amovible.
Mais c'est une réflexion intéressante.
En effet, j'ai plus tendance à me servir du ciseau qui taille que de celui aux bonne dimensions.
Merci Atelier Eustache !
Je reviens quelques jours plus tard....
Merci.
Depuis que j'ai fabriqué ton guide.... ma vie est belle.
Je recommande ce guide +++++.
Pour peu qu'on se donne la peine de faire le bloc bien d'équerre et les joues bien symétriques, la précision et l'efficacité obtenues sont... fulgurantes.
Le coup des rondelles comme gabarits de référence c'est aussi une riche idée.
Je fais mes 6 plaquettes pour mes boites, en 2 minutes montre en main.
Ce qui jusqu'alors pouvait me prendre jusqu'à trois jours, en étant loin d'égaler cette précision..
D'un seuil de tolérance de 5/100, ce qui me convient très bien.
Et je pense qu'on peut même encore réduire la marge d'erreur si on est tatillon.
Enfin, en l'occurrence, moi, ça me va très bien.
Si quelqu'un passe sur le topic, y'a pas besoin de réfléchir, c'est ce guide qu'il vous faut faire.
Edit : Qui plus est... pour peu qu'on ne change ni le calibrage du guide, ni le calibrage du rabot.... les pièces sont régulières.
J'en ai une, seulement, effectivement, je me suis déjà fait bouffer les doigts quelques fois.
Et, encore une fois, même en admettant que je m'embête à coller, à décoller et à re-surfacer derrière, niveau précision je préfère largement un système manuel.
Mais merci pour ton intervention.
Kentaro Je pense pas qu'on trouve le 1/10 avec une ponceuse.
Peu importe l'artisan, peu importe la ponceuse.
Je ne suis pas le plus méticuleux, c'est sûr.
Je compense avec la méthode.
Cette méthode, pour quelqu'un de méticuleux, c'est peut-être confortable.
Mais c'est pas la méthode qui permettra d'atteindre une haute précision, encore moins pour quelqu'un de maladroit.
Kentaro
Alors, pour commencer, on ne va pas confondre le bois et le métal.
1/10 sur du métal il faut forcer, 1/10 sur du bois il faut se retenir.
D'autre part, en l'occurrence, mon grand père était ajusteur, lui travaillait à la lime.
Pour du travail à la chaine, à l'usine, pas pour une pièce modèle.
Ce qui me semble, d'ailleurs, tout à fait adéquat.
Non, on ne va pas chercher le dizième à la ponceuse... on y va à la lime.. même pour de la fonte.
D'autre part, la génération de ton père, ils avaient des tours, ils avaient des fraiseuses, ils avaient des meules... mais pas des ponceuses.
Ca n'existait pas.
Donc, jusque là, j'suis resté courtois.
Encore, par patience, je continue à te répondre.
Mais il faut que t'arrêtes ton char.
Avec ta ponceuse, c'est même pas qu'on ne prétend pas au dizième.
On ne prétend même pas à la planéité.
Tes pièces, tu me les donnes, je sors une règle, y'a de la lumière.
A partir de là.... ça n'a aucun sens de parler de précision.
Moi je te parle même pas de planéité, je te parle de co-planéité.
Avec ta méthode, on ne peut même pas dresser une arrête, car les disques abrasifs sont souples.
Je le sais d’expérience.
Y'a pas lieu d'en débattre.
J'ai un rabot de luthier affuté au 12 000.... et je suis quand même en train de demander de l'aide pour gagner en précision... ne me parle pas de ponceuse...s'il te plait.
La ponceuse c'est pour gagner du temps.*
Le temps je l'ai...
Ce que je n'ai pas c'est la méthode.
Y'a plusieurs dimensions sur un bout de bois, en fait y'en a trois.
Et le tout ce n'est pas d'avoir une arrête aux dimensions.
Il faut carrément avoir les 4.
Et avoir les 4, c'est compliqué, parceque ça veut dire qu'il faut respecter les angles. Il faut carrément respecter trois angles en même temps...
Et si je suis pas capable de le faire avec mon petit rabot de luthier aujourd'hui... j'crois pas que 50 ans d’expérience à la ponceuse vont m'aider.
En revanche, le petit guide kumiko qu'on m'a proposé.. ça, ça pourrait carrément m'aider.
C'est de ça dont je parlais.
Donc j'entends que t'es fâché.
Et que tu veux que je reconnaisse ton héritage et ton talent.
T'es probablement beaucoup plus habile que moi pour du travail à main levée d'ailleurs.
Et c'est probablement héréditaire.
Mais là t'es hors-sujet.
Moi ça m'embête beaucoup quand on dit des sornettes.
C'est plus fort que moi, je ne peux pas te laisser faire.
Donc s'il te plait, cesse.
Ton intervention est pour le moins impertinente.
J'ai pris le temps de t'expliquer pourquoi.
Cela ne m'intéresse pas d'apprendre outre-mesure pourquoi je me trompe dans mon jugement vis-à-vis de la ponceuse.
C'est mon jugement, il m'appartient, et je pense avoir suffisamment d'éléments théoriques et pratiques pour lui donner une légitimité.
Merci de ta tolérance vis-à-vis de mes croyances.
Saches que, bien que je trouve cela aberrant, je respecte ton droit à faire du travail de précision avec un outil conçu pour gagner du temps.
Loin de moi l'idée de te convaincre que tu devrais adopter une déontologie différente, si celle-ci te sied.
Chez moi, les outils ont une fonction, merci de respecter ça.
Kentaro T'as un gros besoin de reconnaissance.
C'est la seule raison pour laquelle tu communiques.
Pas de chance j'ai rien pour toi.
Et non j'vais pas faire du corroyage à la ponceuse, à main levée.
T'es pas content, c'est pareil.
Tu peux tout faire, tout dire, pour me convaincre que c'est une méthode viable...
Tu as tort.
C'est pas une question de minutie.
C'est une question de méthodologie.
J'ai demandé une technique de corroyage manuel.
Dans l'atelier de ton père, visiblement, le corroyage était fait à la raboteuse.
Y'a des rabots sous l'établi, mais apparemment c'est un héritage que t'as renié.
Donc c'est quoi que tu viens me transmettre ?
Personne n'a jamais fait de corroyage manuel dans cet atelier, c'est évident.
Moi j'ai 28 ans, et je vis une époque où je dois rivaliser avec le seuil de tolérance d'une CNC, avec mes petits yeux et mes petites mains.
Le modèle que tu présentes là.... il a un seuil de tolérance supérieur au MM.
Je dis pas que c'est la honte... c'est une autre époque.
Aujourd'hui, t'es un amateur orfèvre ou t'es personne.
Mon arrière grand père était menuisier, j'ai vu certains de ces joints.... ça passerait pas aujourd'hui.
Pourtant c'était un menuisier plus que qualifié.
Et quelqu'un qui savait ce qu'il faisait.
Sauf qu'il avait des outils de mesure et de vérification d'une qualité excécrable.
Des outils d'affutage d'une qualité excécrable.
De l'acier pour ses fers de rabots et ciseaux d'une qualité excécrable.
Et il avait quand même mieux à foutre que de pinailler sur 2/10.
J'ai pas honte de lui, loin de là.
Et j'aurais aimé apprendre des choses venant de lui.
Mais, lui, il faisait des jolis chanfreins avec ses 50 bouvets, et le tour était plié.
Moi je dois faire de la concurrence à toutes les cnc d'internet si je veux exister.
Avec du bois de forêt corroyé par nul autre que moi-même, ce qui représente 80% du travail sur chacun de mes projets.
....
Une ponceuse ça ne sert pas à corroyer.
Je le sais, la première chose dans laquelle j'ai investi pour me soulager de ce corroyage, c'est une ponceuse circulaire.
J'en ai pris une de très bonne facture.
Et même avec un calibrage parfait, et même avec beaucoup de minutie, la notion de planéité n'existe pas sur une ponceuse.
C'est pas fait pour ça.
A partir de là... je sais pas de quoi tu veux débattre.
Tu veux m'expliquer que tu sais de quoi tu parles.
Tu veux m'expliquer que ton père était un artisan de renom.
C'est génial.
Mais ni lui ni toi n'avez fait de corroyage manuel.
Tu es hors-sujet.
Je comprends c'est difficile pour l'égo.
Mais tu n'es visiblement pas équipé pour m'aider dans cette démarche.
Ton intervention est motivée par des intentions sociales, et seulement sociales.
A ce moment là, je t'invite à te faire un compte instagram.
Ici c'est pas un forum pour vanter le mérite des uns et des autres.
C'est un topic pour parler de questions techniques et théoriques.
Donne moi une méthode pertinente, là t'auras toute ma gratitude.
Mais des ovations, je t'en donnerai pas.
Mon atelier c'est ma chambre à coucher, ma presse tient sur un bureau ikéa à 75 centimètre de ma tête de lit.
Et quand je fais une varlope elle est rectifiée avec un seuil de tolérance de 7/100... avec un N°4 dont le lit n'est pas dans l'axe de la bouche, pour lequel il m'a fallu réaxer l'angle du fer à l'oeil nu pour compenser.
C'est pas en me présentant un atelier à 300 000 euros que tu vas m'impressioner.
Si tu veux ma reconnaissance, présente-moi des arguments pertinents.
Corroyage à la ponceuse, c'est pas pertinent, c'est même pas un argument.
Et même si t'avais hérité d'une multinationale, c'est quand même pas un argument.
ghnoran Moi je veille au bien de la cohérence et de la constructivité des échanges.
Je l'avoue, parfois au détriment de l'intégrité morale de ceux qui nuisent à cet effet.
D'autre part, les cgu consistent en un code déontologique, résultant d'une question idéologique.
Et non pas philosophique.
Qui est d'ailleurs inspiré par des normes européennes plus que par vos idéaux.
Et, lesquels, je n'ai, à aucun moment, manqué d'observer et de respecter.
Je ne suis pas responsable de ma sympathie, elle m'est intimée par des conditions relatives et inhérentes aux propriétés qui me caractérisent à cet instant.
En l'occurrence, je me vois dans l'incapacité chimique de correspondre à certains de vos standards idéologiques.
Notamment, ceux qui concerne la sympathie obligatoire de façon permanente et omnidirectionnelle.
Visant à veiller au bien de ce qui n'est nul besoin d'être spécifié.
Vous m'en voyez navré.
Je ne sais pas comment vous procédez de votre coté.
Mais quoi que cela constitue un trouble déontologique, je vous prierais de me pardonner.
Malgré toute ma bonne volonté, je ne suis pas en mesure de m'extraire de ma condition physique.
Veuillez croire en ma bonne foi en ma sincérité, et en mon innocence.
Quelle que soit la façon dont j'incarne ma réaction, elle ne saurait traduire, en l'occurrence, que mon rejet.
Je ne suis pas capable d'accueillir, et soutenir l'intervention de celui qui me vend les vertus de la ponceuse à main levée pour faire des pièces coplanaires en 4mm d'épaisseur.
Et même en vertu de votre philosophie, s'il en est.
Ca ne dépend pas de vos idéaux.
Ca dépend de mon état actuel.
Cet état n'étant, ni idéal, ni vicieux, mais un état de faits, quoi que j'en ignore la position et la dynamique morale.
Ça n'a rien à voir avec le travail du bois ce dont je parle.
C'est un phénomène culturel, sociologique.
Ma génération, ils sont matrixés par les vidéos satisfaisantes sur instagram...
Le joint, s'il n'est pas parfait, ça leur créé de l'anxiété.
Je plaisante même pas.
Y'a deux degrés de jour dans ton joint, ça les met en insécurité, ils sont angoissés.
Et, pour être franc... je fais parti de cette génération là.
En ce qui concerne la précision...
Si tu veux joindre deux chanfreins à 45°... c'est 45, pas 44.
Même si tu travailles à la main, c'est quand même 45, et pas 44.
J'ai fait le gabarit le plus précis que j'ai pu pour ma planche à recaler.... L'angle est bon mais j'ai perdu le niveau de quelques centièmes.... et bah mes joints sont pas parfaits.
Si je veux commercialiser, il va me falloir 45.00
Même à la main, il faut que tes pièces s'emboitent.
Tu ne vas pas les ajuster manuellement pour qu'ils s'emboitent "grâce à ton pouvoir magique d'artisan manuel qui fait que c'est pas grave si c'est pas les bons angles".
L'angle, il est correct, ou il l'est pas.
Le seuil de tolérance entre la main et la machine est certes différent... mais la marge d'erreur c'est la même.
Une queue d'arronde parfaite, ça en jette, c'est vendeur.
Une queue d'arronde avec 2/10 de jour, c'est immonde.
2/10 c'est rien du tout.
Mais la différence entre les deux c'est le jour et la nuit.
Peut-être que je me compare à une machine et que je devrais pas.
Mais je vais te montrer quelques photos... j'estime que je m'en sors bien.
Quand je montre ça, à des gens extérieurs au métier, de ma génération... ils trouvent ça "ok".
Mes potentiels clients, c'est eux.
La reconnaissance des gens du métier qui savent ce que ça implique, et qui sont plus laxistes.... ouais, ça rassure l'égo... mais ça m'avance en rien professionnellement.
Moi je veux la reconnaissance des clients.
Même si effectivement je suis un petit cn.
On est en 2024, et il s'agit bel et bien de concurrencer des CNC.
D'autant que, quand tu passes dix jours sur une pièce, il faut être compétitif au niveau des prix, là où une CNC fait pareil en 30 minutes.
J'en suis pas encore là, clairement.
Mais je veux être pro.
Et, être pro en 2024, tes chanfreins ils sont à 45°.
A la main ou à la machine... c'est quand même 45°
..........
Pour le reste....
Y'a pas grand chose à relativiser.
Je sais pas si t'as déjà restauré des outils anciens.
Moi j'ai fait les vides-greniers, en bourgogne, dans le grand est et dans le tarn.....
Sur une centaine de pièces, j'ai pas vu un seul fer de rabot, un seul ciseau affuté proprement.
... Le riflard de mon pépé, tu regardes le fer... tu sais pas de quel coté est le biseau, de quel coté est le plateau.
Il est double-face lui, carrément.
D'autre part, même peugeot, à l'époque où c'était un gage de qualité...
Les fers sont estampillés "acier fondu".
Genre c'est la loterie, y'a un bout de tôle, un bout d'alu, la fraise qui s'est cassée hier...
Donc déjà, technologiquement, tu peux relativiser autant que tu veux...
On ne va pas comparer ça à du pmv-11 affuté sur des shapton glass avec un guide.
Je refuse.
... les pierres à huile c'était pour les marqueteurs, les maquettistes.. Même pas les ébénistes.
Vas faire les vides greniers, dis moi quand tu trouves un outil qui a été affuté proprement sur des petites pierres à huiles.
Juste un outil où le biseau est d'équerre à l'arrête, juste ça.
Un seul rabot où le fer est de niveau à la semelle.
Donc technologiquement, même s'ils avaient du faire-valoir.. c'est aussi et surtout une question de moeurs.
Le rabot, tant qu'il faisait des copeaux, c'était bon quoi.
Limite on gagne du temps s'il fait des copeaux des deux cotés du fil.
Donc, j'entends, ça n'a empêché personne de faire des fournitures raffinées.
Certes.
Mais, quand on regarde de plus près, y'a des cales dans les tenons-mortaises, des équerrages faut pas sortir l'équerre..
C'était pas les mêmes moeurs, pas les mêmes standards.
Aujourd'hui, ça ne passe plus, ça.
Notre génération.... même sans avoir la moindre idée de ce que ça demande, ils ont des attentes très élevées.
Quand c'est pas impeccable, c'est "vintage".
On me l'a dit plusieurs fois ça, " tu fais du vintage".
Mon pied à coulisse il est littéralement incrusté dans ma main " tu fais du vintage".
Je sais pas quoi te dire de mieux.
C'est un fait.
C'est pas un truc qui se débat.
C'est pas subjectif.
....
Les standards modernes, sont beaucoup plus élevés que ceux d'il y a 50 ans.
Beaucoup, beaucoup, beaucoup plus.
Standards qui soit dit en passant n'avaient pas beaucoup évolués depuis le moyen-age.
C'est vraiment, là, maintenant, en ce moment, cette génération là.... elle est hystérique.
Donc, oui, tout le dilemme de l'artisan, c'est de déterminer son seuil de tolérance, puisqu'il n'y a pas de perfection.
Seulement, si tu veux commercialiser, à un moment, il faut comparer ton seuil de tolérance à celui de tes clients.
Et la clientèle aujourd'hui.... il faut pas qu'elle s'inquiète, c'est rien de le dire.
Tu me dis qu'il n'y a pas lieu de mettre la barre aussi haut.
...
En tant que hobbyiste, oui, tu la mets où tu veux.
Si tu veux être pro, tu la mets au dessus de celle de tes clients.
Il s'agit pas de ma tolérance, ni de ta tolérance, ni de la tolérance idéale.
Il s'agit de la tolérance aux standards des normes européennes en vigueur actuellement.
Je peux comprendre que c'est un raisonnement qui te choque.
Moi le premier.
Mais là ça fait trois mois d'affilés que j'ai rien à mettre dans mes pâtes durant les deux dernières semaines du mois, j'ai besoin d'un atelier, j'ai besoin d'équiper cet atelier.....
Et si je veux pourvoir à cette situation là.... il me faut des chanfreins à 45°.
Et pas des chanfreins magiques qui sont jolis grâce au pouvoir du laxisme.
Ma varlope.
J'ai mis beaucoup de poids à l'arrière, elle a un équilibre un peu bizarre, mais moi j'aime beaucoup, ça permet de mettre des grands coups pour dégauchir.
Oui.
C'est ce à quoi je pensais.
Merci beaucoup.
Vous venez de me faire économiser de l'argent, c'est une chose.
Mais je conserve, de cette façon, également, ma dignité.
Rien à dire.... merci... c'est précisément ce que je suis venu chercher ici.