
C'est effectivement un problème de gestion d'atelier plus que de choix de lames... Formation obligatoire, lames sous clef... Peut-être deux-trois autres idées encore non soumises:
- instaurer un changement de lame obligatoire. Les lames sont par défaut rangées, avec une table rappelant comment choisir sa lame et feuille d'émargement. Si on est obligé de choisir et installer sa lame on peut se dire que même les bourrins réfléchiront (bon, en fait, j'ai un doute...)
- deux scies à ruban: une pour le débit et la refente et l'autre avec un ruban fin?
- bannir les dérivés du bois sur la ruban...

- une douzaine de ciseaux classés par taille dans une rack à l'intérieur de ma caisse (façon caisse anglaise, comme celle de dependancesbois ici. Je pensais que ce serait pénible mais en fait c'est tellement pratique des les avoir bien classés par taille...
- trois petits ciseaux dans une petite boîte ouverte sur le rebord de la fenêtre devant l'établi. Parce qu'ils sont en double et que c'est bien de toujours avoir un truc qui coupe sous la main!
- pendant que je travaille, soit je pose les ciseaux choisis sur l'établi, soit je les mets sur une barre aimantée fixée à l'arrière de l'établi. Mais j'aime pas trop ça, toujours l'impression qu'ils sont prêts à tomber...
- les gouges sont roulées dans une trousse, dans un des compartiments du coffre.
- Idem pour les bédanes. Je voulais leur faire une boîte, puisqu'on a rarement besoin de plusieurs bédanes à la fois, mais vu leur taille, je gagne de la place avec une trousse.

Je ne connais pas bien les formations académiques, mais d'après ce que je comprends, je pense à:
- boîte pour pierre à huile (monoxyle)
- petits gabarits à tracer les QA, avec un angle à 90° et deux angles différents pour les QA.
- entailler un tasseau pour faire un guide d'apprentissage pour affûter les scies: chaque dent donne lieu à un sciage précis, qui guidera par la suite le tiers-point
- support smartphone comme vu récemment
-un jeu de tangram!
Et la question bonus: avec quoi vas-tu te chauffer désormais? ;)

J'ai commencé par deux petits (19mm). Je suis passé à un seul gros (25 ou plus, je n'ai pas vérifié) en récupérant l'établi d'un menuisier-ébéniste. C'est plus que suffisant. Il faut juste savoir pour quoi et comment s'en servir (notamment pour éviter l'effet pivot dont parle titimaster). Il n'y a qu'un seul trou au milieu à peu près de l'établi. J'en ferais bien un deuxième plus près de la presse, mais je suis têtu: si un menuisier qualifié s'est servie pendant des décennies de cet établi dans cet état pour faire de beaux meubles, les problèmes viennent de l'utilisateur et pas du matériel!

Sur du bois tout juste débité ou récupéré en buûche, rondin etc., il faut privilégier la hache ou le départoir (n'importe quelle lame un peu longue et gaillarde peut faire l'affaire): en fendant le bois, tu te retrouves avec du bois sur quartier, de section légèrement triangulaire; il n'y a plus qu'à raboter pour arriver aux dimensions! un exemple ici

Tu peux faire une demande sur le site de STIHL, c'est eux qui patronnes les compétitions de bucheronnage, avec une épreuve au passe-partout: stihl.fr/timbersports.aspx
Tu peux leur demander la liste des revendeurs qui ferait de l'affûtage pour outils de coupe à main. Et tu as déjà une liste de compétiteurs français.

Perso je ne fais jamais de métal dans la partie bois et, de toute façon, je ne travaille qu'avec des outils à mains et enlève systématiquement les copeaux rejetés (enfin, presque). Ça ne m'empêche pas de m'inquiéter du risque d'incendie (l'atelier est au fond du garage, au rdc de la maison). Il y a un détecteur de fumée et j'ai un sac de sable dans un coin, à côté d'une arrivée d'eau qui ne sert à rien (l'ancien lavoir ciment a été déplacé) mais que je garde au cas où. Pour bien faire, il faudrait mettre le sable dans un seau suspendu. Ou bien est-ce moi le sot?

Pas d'opinion sur la question, mais une belle vidéo: youtube.com/wa...h?v=0BnXq6JlZbc . Pas besoin de comprendre l'anglais, c'est la douce époque où Mr Chickadee ne parlait pas! On n'entend que le rabot et le ciseau (c'est comme ça que j'aime les vidéos de boiseux, perso!)

Je n'ai pas de pb d'humidité comme toi. Mais je tâche l'avant des rabots métalliques avec ma sueur. Du coup, j'ai acheté une petite éponge abrasive sur le conseil de Gaignard et Millon. Quand j'affûte/règle un rabot, je passe un petit coup histoire d'empêcher la rouille de se former. Et c'est tout. Je cherche pas non plus à me regarder dans mes ciseaux ;)
Le stockage des outils est aussi important, surtout si tu es dans un atelier un peu humide: une caisse bien construite, avec des pare-poussières (comme celle faite par dependancesbois ) protège bien les outils. Là où il y a de la poussière, il y aura tôt ou tard de la rouille!

C'est pas une question c'est presque un troll! chacun va y aller de ses goûts... Alors c'est parti: le 62 a été remis au goût du jour par LN avec un marketing qui insiste sur sa polyvalence... tout en étant un peu moins cher que les autres! C'est le seul rabot métallique que j'ai acheté à une époque où je n'avais que des rabots en bois que je maîtrisais pas. Effectivement, il m'a servi à peu près à tout. Mais c'était long, long, long... Dans l'idéal il faut plusieurs lames. Changer la lame entre chaque opération etc. Je l'utilise plus que comme demi-varlope: pour un petit coup de finition ou pour recaler. Un point positif: comme le réglage latéral se fait en tapotant, on se rend vite compte que les rabots en bois ne sont pas si durs à régler ;)
Pour les varlopes: comme dit plus haut, entre #5 et #6, autant rester sur du #5. Mais c'est une question de goût. (Je crois que c'est Allan Peter qui était réputé pour absolument tout faire avec un #7! il devait avoir de grosses pognes!) Ça reste une demi-varlope; pour du plus long, #7.
Pour tout le reste (riflards et autres), je ne vois personnellement pas l'intérêt des rabots métalliques.
Si tu tapes dans l'occasion, stanley ou bois, voire que tu te mets à fabriquer tes rabots, tu verras que dans quelques temps cette discussion n'aura plus d'intérêt: tu auras plein de rabots, chacun réglé pour une tâche pour lequel tu le sens bien.
En attendant, il n'y a pas de mauvais choix. le LN #62 reste un très beau rabot, avec une lame bien épaisse et facile à affûter. N'importe quel #5, #6 ou demi-varlope en bois fera l'affaire pour corroyer de petites pièces et même plus long avec de la patience. Et n'oublie pas qu'une fois que tu as un rabot, tu as de quoi t'en fabriquer d'autres ;)

Avec cette forme à corne (typique Hollande, Est de la France et Allemagne notamment), si la lumière est un peu grande, tu peux en faire un beau riflard (lame arrondie). Tu as une bonne prise pour faire de gros copeaux! C'est très pratique d'avoir un petit riflard, même pour un corroyage à la machine: ça permet d'enlever de la matière très localement, quand le plateau est très déformé.