Je ne fais pas restauration, mais pour mon usage perso, je fais ainsi: quelques gouttes de thymol et je garde le pot à la cave (juste à côté de l'établi!) En général pas de problème. Si un peu de moisissure: je l'enlève et hop, dans le chauffe-biberon!
Quand je prépare beaucoup de colle d'un coup j'en mets un peu au congélateur pour éviter de trop la réchauffer au fur et à mesure.
Il m'a l'air fonctionnel cet établi! Perso: un coup de riflard pour aplanir un peu le plateau, en insistant sur le coté gauche et en avant! Je n'ai rien fait de plus à mon propre établi, qui était en bien plus mauvais état. Après, si tu veux en faire un établi d'assemblage et qu'il te faut une surface de mécanicien, c'est une autre histoire.
Le seul truc que je referai éventuelle, c'est le pied gauche: l'assemblage a pas l'air net (c'est peut-être la photo) et le pied gringalet.
L'art du trait est typiquement français. C'est même reconnu comme monument du patrimoine immatériel par l'Unesco depuis 2009. Je ne connais pas d'ouvrage en anglais, mais tu peux commencer par ici. De mémoire, il s'agit d'un compagnon d'origine canadienne qui diffuse ce savoir en Amérique du nord.
Les compagnons et autres charpentiers t'en diront peut-être plus!
L'art du trait is a french tradition, recogniezd by the Unesco as an intangible cultural heritage monument. I don't know any english book about it, but you can start by this siteweb (a candian Compagnon who teach this art in North America). The Compagnons or carpenters may add something!
Si je comprends bien les questions, parmi, j'imagine, 1001 solutions:
1) Comme l'a dit trente six seb : Bien tracer la pente de la clé sur le corps principal, commencer la mortaise avec un outil à percer, fignoler au ciseau.
2) Pour la pointe, le plus simple: un petit avant-trou (un coup de petite vrille suffit, ou alors la plus fine de tes mèches), en laissant un peut de boulot à faire pour ta pointe. Tu enfonces ta pointe (= tu plantes un clou!), tu découpes à la tenaille en faisant attention au sens pour créer deux biseaux parallèles au corps; tu façons au tiers-point
3) pas la peine de faire un trusquin à double pointe réglable. Il suffit d'utiliser les 8 faces de bout de tige pour mettre des doubles points fixes, selon les largeurs courantes. 6, 8, 10 + une pointe simple, ça suffit largement. Pour bien régler l'espace: bien pointer les avant-trous à l'espacement attendu, puis ajuster au en vérifiant d'abord que les deux pointes soient à la même hauteur, puis l'espacement entre les deux.
Pour le corroyage, je fais avec une simple butée. Si j'ai besoin de raboter en travers (plateau large et très tuilé), j'ajoute un pied de biche comme ici. Inversement, pour raboter les épaisseurs fines (-5mm) je me suis fait une cale spéciale.
Pour scier le long de l'établi: un valet et je tiens la scie à la verticale.
Pour maintenir une pièce à travailler sur le dessus: selon les configurations, un valet un serre-joint, une presse en bois, une butée...
En fait j'ai récupéré l'établi et les outils d'un ancien ménuisier-ébéniste qui n'a qu'une presse avant. Je me dis que s'il arrivait à travailler avec tout ça (et sans mille et un accessoires), c'est que c'est possible! Après, il n'y a qu'à essayer pour trouver la solution convenable. Pour le travail à la main, il vaut mieux regarder les vieux manuels qui montrent des techniques simples et efficaces, plutôt que es vidéos où des amateurs mettent des plombes à descendre un tenon avec tout le catalogue Lie Nielsen ou Veritas... (je suis passé par là ;) )
Pour rester dans l'esprit brut de tes créa, je dirais un tour à perche comme celui de dependancesbois (ici). Sinon je pense que les tourneurs auront besoin de plus de précision dans la question!
Intrigué par la question et la réponse d'Arcantar , je vois dans un livre sur la peinture que le principe du glacis à la bière repose sur l'action de la dextrine, du sucre et du gluten pour fixer les pigments. Mais la seule recette donnée est sans sirop d'érable. d'abord dégraisser au bois de Panamá, puis appliquer un mélange de bière (brune, d'abbaye, plus fixante) pigmentée. Source: Marie Vanesse, Peintures, recettes maisons,.
Pour éviter la presse (au moins dans un premier temps), je collerais un plateau à 90° sur le grand côté. Ça ferait une sorte de plateau amovibel en L, facile à positionner sur le plan de travail. Tu peux utiliser des serre-joints pour fixer des planches à l'horizontale sur le dessus, ou verticales sur le côté (droit, sur la photo).
Juste pour le fun, un desgin d'établi "de cuisine" par Hayward, page 22 de cet extrait.