Pas d'opinion sur la question, mais une belle vidéo: youtube.com/wa...h?v=0BnXq6JlZbc . Pas besoin de comprendre l'anglais, c'est la douce époque où Mr Chickadee ne parlait pas! On n'entend que le rabot et le ciseau (c'est comme ça que j'aime les vidéos de boiseux, perso!)
Je n'ai pas de pb d'humidité comme toi. Mais je tâche l'avant des rabots métalliques avec ma sueur. Du coup, j'ai acheté une petite éponge abrasive sur le conseil de Gaignard et Millon. Quand j'affûte/règle un rabot, je passe un petit coup histoire d'empêcher la rouille de se former. Et c'est tout. Je cherche pas non plus à me regarder dans mes ciseaux ;)
Le stockage des outils est aussi important, surtout si tu es dans un atelier un peu humide: une caisse bien construite, avec des pare-poussières (comme celle faite par dependancesbois ) protège bien les outils. Là où il y a de la poussière, il y aura tôt ou tard de la rouille!
C'est pas une question c'est presque un troll! chacun va y aller de ses goûts... Alors c'est parti: le 62 a été remis au goût du jour par LN avec un marketing qui insiste sur sa polyvalence... tout en étant un peu moins cher que les autres! C'est le seul rabot métallique que j'ai acheté à une époque où je n'avais que des rabots en bois que je maîtrisais pas. Effectivement, il m'a servi à peu près à tout. Mais c'était long, long, long... Dans l'idéal il faut plusieurs lames. Changer la lame entre chaque opération etc. Je l'utilise plus que comme demi-varlope: pour un petit coup de finition ou pour recaler. Un point positif: comme le réglage latéral se fait en tapotant, on se rend vite compte que les rabots en bois ne sont pas si durs à régler ;)
Pour les varlopes: comme dit plus haut, entre #5 et #6, autant rester sur du #5. Mais c'est une question de goût. (Je crois que c'est Allan Peter qui était réputé pour absolument tout faire avec un #7! il devait avoir de grosses pognes!) Ça reste une demi-varlope; pour du plus long, #7.
Pour tout le reste (riflards et autres), je ne vois personnellement pas l'intérêt des rabots métalliques.
Si tu tapes dans l'occasion, stanley ou bois, voire que tu te mets à fabriquer tes rabots, tu verras que dans quelques temps cette discussion n'aura plus d'intérêt: tu auras plein de rabots, chacun réglé pour une tâche pour lequel tu le sens bien.
En attendant, il n'y a pas de mauvais choix. le LN #62 reste un très beau rabot, avec une lame bien épaisse et facile à affûter. N'importe quel #5, #6 ou demi-varlope en bois fera l'affaire pour corroyer de petites pièces et même plus long avec de la patience. Et n'oublie pas qu'une fois que tu as un rabot, tu as de quoi t'en fabriquer d'autres ;)
Avec cette forme à corne (typique Hollande, Est de la France et Allemagne notamment), si la lumière est un peu grande, tu peux en faire un beau riflard (lame arrondie). Tu as une bonne prise pour faire de gros copeaux! C'est très pratique d'avoir un petit riflard, même pour un corroyage à la machine: ça permet d'enlever de la matière très localement, quand le plateau est très déformé.
J'ai commencé avec deux petits valets manufacturés (lisses), de 19mm. Je les avais passé au papier abrasif gros grain, ça marchait bien mais il fallait toujours les deux. Puis j'ai changé d'établi pour un vieux machin avec un énorme valet forgé. C'est pas le même monde! c'est lourd, ça se met bien en travers (trou large et un peu ovalisé), et surtout la tige est brute de forge, très rugueuse. En plus des conseils déjà donnés je dirais: n'hésite pas à martyriser ton valet. Papier abrasif, et même coups de marteau, de chasse pointe etc: theenglishwood...sts-get-a-grip/
Personnellement je n'ai jamais réussi à me servir, de façon efficace, d'une scie allemande, pourtant j'adore les scies cadres que j'utilise pour presque tout le reste. Pour la refente je prends une grosse égoïne (William Greaves 660mm, sur Fine-Tools). Bien affûtée, ça envoie du bois!
Après, refendre 400, je crois que je suis jamais allé jusque là... C'est pour quel type de projet? Il me semble beaucoup plus rapide de déligner (ou juste un coup de hache/départoir si t'est bien droit de fil) en des sections moins larges. Et si tu fais tout le corroyage à la main, l'idéal reste de toujours partir d'un plateau d'une épaisseur adéquate.
Réponse A: C'est un bouquin de Christopher Schwartz? Si oui, il parle surtout de la colle chaude, qui est beaucoup plus liquide et est donc censée être plus facilement "bue" en bois de bout. La vinylique n'a pas la même viscosité.
Réponse B: des QA bien ajustées n'ont pas besoin de colle ;)
Réponse fofienne: une cheville en ébène et hop! le tour est joué! re-;)
J'ai utilisé le guide Veritas pendant quelque temps au tout début. J'avais parfois des problèmes de serrage, d'équerrage: il faut tout régler aux petits oignons avant de pouvoir voir la pierre (qui doit être parfaitement plane). Puis je l'ai rangé dans un tiroir (les pierres japonaises aussi) pour me forcer à tout faire à la main sur une vieille pierre à huile en quelques minutes. Ce n'est même pas une courbe d'apprentissage: c'est un saut! Selon ton geste tes premiers biseaux seront peut-être un peu trop convexes et à reprendre plus tard sur un touret, mais qu'importe.
En voyant ta photo: est-ce que tu ne serres pas une vis plus que l'autre au moment de fixer ton ciseau? Si le serrage n'est pas strictement parallèle, ça peut vite se dérégler.
Le fournisseur chez qui je vais pour de petites quantités amateur ne prend qu'une mesure: la largeur au milieu. Il me montre pour chaque plateau ce qu'il retient, en fonction des défauts et de la courbe. Je dis toujours oui, il inscrit la largeur cumulée et je repars au bureau établir la facture (prix annoncé avant).
C'est une grosse boîte, je suis certain qu'ils ne me proposent pas les meilleurs prix parce que je suis particulier et que je ne prends que quelques plateaux 1 fois par an; et c'est normal: ils font leur boulot et gagnent et moi j'ai un service qui me convient (choix, cubage claire) et du bois de qualité.
Dans ton cas, je pense qu'ils auraient compté environ 30cm.
Mon seul regret: c'est un grossiste et à part pin, chêne, hêtre, frêne et merisier, il n'y a que de l'import.