Le bois est le matériau traditionnel pour beaucoup de types de contenants, comme le rappelle Laurent51... En fait, ça dépend de ce que tu appelles "risque". Le risque d'explosion est quasi nul. Celui de devoir refaire un pot à dents dans quelques années l'est un peu moins.
Salut,
Le poids ne fait pas tout: ton établi peut faire 500 kg, s'il ne repose pas bien sur ses quatre pattes, il bougera quand même...
En fait, il faut distinguer deux mouvements: dans le sens de la longueur, pour le rabotage essentiellement, et en travers. Dans la longueur, vu les dimensions et le poids annoncé, je ne me fais pas souci (j'avais fait mon premier établi tout en pin, ça bougeait pas sauf à donner un coup de riflard bourrin qui stoppe net dans un viain nœud...) Dans le travers, là encore, 600 c'est énorme par rapport aux établis traditionnels, ça ne devrait pas poser de problème si le piètement est bien fait.
Pour exemple, j'ai récupéré un vieil établi de menuisier (qui a servi). Plateau en hêtre, pieds en chêne, traverses en résineux tout léger. Plus long et plus lourd que ce que tu annonces. Par contre il a le pied arrière gauche pourri et je n'ai pas encore pris le temps/la peine de le réparer. Résultat des courses, c'est bancal dès que je fais un sciage en travers ou que j'utilise ma planche à recaler que j'avais bêtement fabriquée pour être fixée dans la presse au lieu de la caler simplement contre la griffe.
Pour rappel, le seul mot d'ordre Schwartz c'est desobey me! Alors prends tes bouts de bois et fais un bel établi! En plus, vu ton plan, tu ne prévois pas de tenons débouchants. Quoi que tu fasses, si tu es mécontent du piètement, tu pourras toujours récupérer le plateau et recommencer!
C'est effectivement un problème de gestion d'atelier plus que de choix de lames... Formation obligatoire, lames sous clef... Peut-être deux-trois autres idées encore non soumises:
- instaurer un changement de lame obligatoire. Les lames sont par défaut rangées, avec une table rappelant comment choisir sa lame et feuille d'émargement. Si on est obligé de choisir et installer sa lame on peut se dire que même les bourrins réfléchiront (bon, en fait, j'ai un doute...)
- deux scies à ruban: une pour le débit et la refente et l'autre avec un ruban fin?
- bannir les dérivés du bois sur la ruban...
- une douzaine de ciseaux classés par taille dans une rack à l'intérieur de ma caisse (façon caisse anglaise, comme celle de dependancesbois ici. Je pensais que ce serait pénible mais en fait c'est tellement pratique des les avoir bien classés par taille...
- trois petits ciseaux dans une petite boîte ouverte sur le rebord de la fenêtre devant l'établi. Parce qu'ils sont en double et que c'est bien de toujours avoir un truc qui coupe sous la main!
- pendant que je travaille, soit je pose les ciseaux choisis sur l'établi, soit je les mets sur une barre aimantée fixée à l'arrière de l'établi. Mais j'aime pas trop ça, toujours l'impression qu'ils sont prêts à tomber...
- les gouges sont roulées dans une trousse, dans un des compartiments du coffre.
- Idem pour les bédanes. Je voulais leur faire une boîte, puisqu'on a rarement besoin de plusieurs bédanes à la fois, mais vu leur taille, je gagne de la place avec une trousse.
Je ne connais pas bien les formations académiques, mais d'après ce que je comprends, je pense à:
- boîte pour pierre à huile (monoxyle)
- petits gabarits à tracer les QA, avec un angle à 90° et deux angles différents pour les QA.
- entailler un tasseau pour faire un guide d'apprentissage pour affûter les scies: chaque dent donne lieu à un sciage précis, qui guidera par la suite le tiers-point
- support smartphone comme vu récemment
-un jeu de tangram!
Et la question bonus: avec quoi vas-tu te chauffer désormais? ;)
J'ai commencé par deux petits (19mm). Je suis passé à un seul gros (25 ou plus, je n'ai pas vérifié) en récupérant l'établi d'un menuisier-ébéniste. C'est plus que suffisant. Il faut juste savoir pour quoi et comment s'en servir (notamment pour éviter l'effet pivot dont parle titimaster). Il n'y a qu'un seul trou au milieu à peu près de l'établi. J'en ferais bien un deuxième plus près de la presse, mais je suis têtu: si un menuisier qualifié s'est servie pendant des décennies de cet établi dans cet état pour faire de beaux meubles, les problèmes viennent de l'utilisateur et pas du matériel!
Sur du bois tout juste débité ou récupéré en buûche, rondin etc., il faut privilégier la hache ou le départoir (n'importe quelle lame un peu longue et gaillarde peut faire l'affaire): en fendant le bois, tu te retrouves avec du bois sur quartier, de section légèrement triangulaire; il n'y a plus qu'à raboter pour arriver aux dimensions! un exemple ici
Tu peux faire une demande sur le site de STIHL, c'est eux qui patronnes les compétitions de bucheronnage, avec une épreuve au passe-partout: stihl.fr/timbersports.aspx
Tu peux leur demander la liste des revendeurs qui ferait de l'affûtage pour outils de coupe à main. Et tu as déjà une liste de compétiteurs français.
Perso je ne fais jamais de métal dans la partie bois et, de toute façon, je ne travaille qu'avec des outils à mains et enlève systématiquement les copeaux rejetés (enfin, presque). Ça ne m'empêche pas de m'inquiéter du risque d'incendie (l'atelier est au fond du garage, au rdc de la maison). Il y a un détecteur de fumée et j'ai un sac de sable dans un coin, à côté d'une arrivée d'eau qui ne sert à rien (l'ancien lavoir ciment a été déplacé) mais que je garde au cas où. Pour bien faire, il faudrait mettre le sable dans un seau suspendu. Ou bien est-ce moi le sot?