Différence de construction,de qualité des matériaux, de finition, différence de traitement des ouvriers qui l'ont construit etc. Après, c'est jamais qu'un bout de fer affûté coincé, d'une manière ou d'une autre, dans un support que l'on espère plan. Du point de vue du copeau, la qualité du rabot importe peu. Du point de vue du raboteur, "c'est chacun"!
Pas de réponse directe à la question, mais une lecture récente: le fameux Ever given coincé dans le canal de Suez contenait une cargaison de parquet fabriqué en Chine à partir de chêne français pour le marché anglais. Bel exemple de l'exportation de brut depuis la France... (l'article sur The Guardian)
Cette scie étant utilisée par nos cousins anglais et américains, je suis allé voir dans l'anthologie de textes de Hayward publiée chez Lost Art Press. En résumé: c'est une scie pour des épaisseurs entre 1/2 et 1 pouce, pièce tenue à la verticale (contrairement aux grandes scies à chantourner continentales), prise à deux mains (voir photo), bien rester à 90° dans les deux plans (ne pas baisser les mains ni les mettre en biais.)
As-tu finalement changé de lame? en as-tu trouvé à vendre en Europe?
À la main (comme tu fais il me semble), je n'ai pas le sentiment que des queues droites soient plus rapides que des QA. Que ce soit pour tracer ou scier, il y aura toujours le même temps passé. C'est juste le report de tracé qui peut prendre un peu plus de temps, mais c'est minime. L'avantage des QA c'est que tu n'as presque pas besoin de serre-joint pour le collage.
Pour le problème de la feuillure, je me pose la même question à chaque boîte. J'en ai fait une avec rainures et arasement d'onglet. Avec de l'entraînement, c'est certainement la meilleure solution en terme de rendu et de rapidité, mais il faut un bon gabarit (une cale parfaitement à 45° pour guider ton ciseau au moment de la reprise). Je n'avais pas pris le temps de le faire et mal m'en a pris...
Pour du rapide sans se prendre le chou, je fais mes (trop rares) boi-boites entièrement avec des feuillures (côtés) et rainure (pour le fond, pas plus profonde que la feuillure des côtés, du coup on voit rien) et assemblage clouté. Quand j'aurai le temps de refaire de jolis boites, je crois que je préférerai améliorer la technique de QA avec arasement à coupe d'onglet.
En partant du principe que le fer est bien affûté (et que tu n'as pas arrondi le fil en appuyant trop sur un cuir, par exemple):
- tu recules le fer, rien ne doit prendre. la vis de serrage du bloc fer/contre fer est serrée sans plus.
- tu avance doucement le fer et tu fais un essai en passant un (tout) petit morceau de bois sur chaque côté du fer.
- si ça "mord" d'un côté et pas de l'autre, tu corriges avec le centreur.
En fait, l'erreur est peut-être de faire les essais directement sur ta pièce. Quand on veut régler finement un rabot, c'est mieux de le retourner et de passer une petite chute à la main.
Cela étant dit, ça me parait normal de commencer par un gros copeau puis d'affiner (mais bon, après un coup de plongeante, normalement, on derait pouvoir directement passer à la finition...)
L'huile parquet classique de Blanchon n'est pas en phase aqueuse (pour avoir essayé les deux je préfère nettement l'environnement, beaucoup plus simple et agréable à appliquer, mais je suis très très loin d'être un expert).
Dans mon coin je trouve les produits blanchons chez un vendeur de bois et chez les vendeurs de peinture (Unikalo...)
Je ne connais rien à la compta, mais quand je cherche un logiciel, je commence toujours par regarder du côté du libre: framalibre.org...gs/comptabilité
Pas de réponse direction directe à ta question mais un retour d'usage: mes planes sont simplement suspendues à un clou. Tu peux peut-être faire pareil sur un côté de ton coffre? À l'intérieur ou à l'extérieur (sauf que c'est pas très safe avec des enfants dans un appart!). En tout cas, depuis que je les ai affûtées et suspendues à porter de main, je m'en sers tout le temps: pour dégrossir ou au contraire pour de la finition: la plus fine des deux fait de la concurrence au wastringue qui dort dans le coffre!
Comme dit Kentaro , je me méfie de toute forme de règle et fétichisme de chiffre etc. Mais ça n'empêche pas d'avoir sa petite musique intérieure... Perso, j'aime bien compter en base 12 (et j'évite certains impairs. J'ai jamais pu blairer le 5, allez savoir pourquoi...) Du coup, quand je cherche des proportion je teste avec 3, 6, 9, 12 etc En plus, c'est pratique pour dessiner au compas.
Et puis une fois que je me suis bien amusé sur le papier, je regarde mes bouts de bois et j'adapte ;)