Belle presse! tu as plié toi-même les plats? Pour le plaisir des yeux, un exemple de presse avec un système de guidage différent: oliveandoak.com/gallery/
Une question pratique: tu mets d'abord les cahiers cousus entre les ais à endosser puis l'ensemble dans la presse, ou bien est-ce que les ais tiennent suffisamment bien pour pouvoir insérer l'ouvrage comme dans une presse à endosser classique?
Je te souhaite bien du plaisir en reliure!
À mon sens, c'est tout simplement un petit outil fait pour les petites entailles (paumelles etc); donc aucune raison de lui imposer un effort mécanique: c'est pas fait pour ça.
Tu fais ton entaille au ciseau et tu finis par une toute petite passe réglée à la profondeur max. Ne pas chercher à faire plusieurs passes. C'est juste pour assurer une bonne pose de la quincaillerie.
Avec une grande guimbarde, plus solide, mieux conçue, avec butée de profondeur et fer carré, tu peux te permettre de faire plusieurs passes. Mais attention, c'est souvent une perte de temps: ça va moins vite qu'un bon coup de ciseau et ça désaffute un fer pénible à affuter...
Belle réussite! j'apprécie particulièrement le choix des bois dans les montants et traverses avant du petit élément bas, à gauche: tout en courbe et en continuité...
J'ai du mal à voir avec les photos: est-ce que la courbe des traverse latérales hautes du meuble haut (central) suit la moulure des éléments d'à côté? Je suis pas sûr d'aimer la géométrie globale de ce meuble central (question de goût), mais bravo pour le soin apporté à son intégration! C'est compliqué d'intégrer un meuble Hifi à un ensemble type bibliothèque!
Je comprends ce sentiment de dépit, tout en étant plus indulgent et, surtout optimiste.
- Je comprends, parce que mon métier consiste grosso modo à écrire des livres que très (très) peu de personnes liront, puis des articles pour diffuser les avancées de ces livres (pour faciliter le travail à des collègues qui, la plupart, ne le liront pas...)
- Je suis plus indulgent parce qu'il n'est pas évident de se tourner vers des sommes encyclopédiques pour se renseigner sur un outil, et qu'on a le droit de ne pas posséder de tels livres. (Dommage qu'ils ne soient pas plus présents en bibliothèque municipale, d'qilleurs...)
- Je suis beaucoup plus optimiste, parce qu'avec un site comme L'Air du bois, jamais autant de personnes n'ont pu poser ce genre de questions et découvrir que de tels ouvrages existent, peuvent être consultés etc. J'espère que les éditions Vial mesurent l'opportunité que cela représente...
Alors merci à tous ceux qui écrivent de beaux (gros!) livres, et merci à ceux qui prennent le temps de répondre sur cette page pour aiguiller les curieux! (en l'occurrence, merci à Etienne qui a fait les deux!)
ah tout s'explique! de toute façon, pour peindre du bois, c'est toujours mieux de préparer le fond avant la mise en couleur. Traditionnellement un gesso (de la colle avec du blanc de meudon, la colle à papier peint peut faire l'affaire), ou un coup de gomme-laque. En plus moderne/chimique, demande un primaire adapté à ton droguiste.
Ah oui, on peut dire que ce bout de bois est étudié: hal.science/hal-00998133v1
Mon premier établi était fait avec deux bastaings refendus (pieds compris): c'est à dire scié en deux dans la longueur. La face sciée devient le dessus du futur plateau. Tu as largement de quoi faire!
J'ai donné l'établi depuis, et il sert toujours! Tant pis pour le bois dur: un coup de rabot de temps en temps si tu veux faire joli.
+1 le câble ou la chaînette pour retenir le plateau est la plus simple. A mon sens, c'est vraiment minimaliste, plus qu'un bureau qui repose sur une quincaillerie complexe. Sinon, si on accepte l'idée d'un rangement sous le plateau, ça laisse la place pour deux coulisseaux, come.sur un secrétaire.