
Fof tu redresses les scies à l'enclume? il faut enlever le dos ou on y va direct, à froid avec une masse?

Joli! Comment sont montés les tiroirs? Et le douglas, pas trop pénible à raboter (résine)?

merci pour la réponse. Et du coup, tes coulisses en hêtre, ils sont directement vissés dans le panneau?

Laurent51 Ok, en fait je me demandais si le CP affleurait les montants à l'arrière.

Ah les trusquins... j'en ai quatre et il m'en manque toujours! Comme dit Fof , j'essaye de ne jamais dérégler un trusquin ou un compas sur un ouvrage.
Pour ta réalisation, je tournerais la tige de 90°: d'abord pour que la surface la plus longue du corps du trusquin plaque mieux sur le chant de ta pièce, ensuite parce que je trouve l'arrondi agréable pour les doigts quand on tient bien le bestiau (la tige sous le pouce, la paume qui plaque). C'est ce que je viens de découvrir en réalisation le même trusquin que dneis (ici).
Et chapeau pour celui à mortaise: la rainure est impec! ça me tente bien d'essayer!

trente six seb ah mais la toupie c'est triché! :D Je retiens pour la rainure en QA. Mais ça va être galère au ciseau sur une faible largeur. Peut-être en faisant la mise à dimension de la tige après usinage...

trente six seb euh, je vois pas bien pourquoi le "T" serait plus facile à la main? Je dois louper l'astuce du siècle là...

dneis C'est marrant, j'aurais dit l'inverse. J'ai déjà fait une rainure QA gainée sur (sous) un plateau de table: j'ai pas été convaincu par la technique de la scie. Au ciseau avec un guide, c'était pas plus mal (mais plus long). Pour le trusquin c'est surtout la taille de la pièce qui m'inquiète, pour bien la maintenir et poser le guide. Bon, pas de quoi fouetter un chat, yaka déligner après avoir fait la rainure... Merci pour le lien, je ne connaissais que de nom et n'avais pas vu qu'il était dispo sur archive.org.
trente six seb bon courage pour le Jupiter!

Précisément, j'aurais tendance à ne pas classer Lie Nielsen dans la catégorie luxe. Ce sont de très bons rabots à la finition soignées, mais ça reste une production en série pensée pour un véritable usage. Des infill faits main et à la demande, là on change de catégorie!
Par ailleurs je rejoins Fof sur la relativité des prix: une varlope Lie Nielsen est dans la même catégorie de prix qu'une dégau-rabot entrée de gamme scheppach ou autre. Et on est pas limité en précision ou capacité!

Beau travail, merci pour le partage. La précision au bocfil est impressionnante: il ne reste plus grand chose à parer!
Pour la rainure: pourquoi ne pas commencer à l'avant de la pièce? ça force quand même moins, non?

Je veux dire par là que tu fais ta rainure "en avançant" et non "en reculant". J'utilise toujours mes bouvets en reculant: d'abord quelques cm à l'extrémité la plus éloignée, puis je recule. Comme ça il y a moins de résistance, moins de risque d'éclat et le guidage me semble plus facile. Bon, je dis ça, mais je suis pas sûr que "éclat" fasse partie de ton vocabulaire! ;)
Et puis comme t'as l'air de bien insister avec le trusquin, ça doit se faire tout seul ensuite!

Fof Mais comment fais-tu donc pour trouver du cormier???

etiennedesthuilliers Ah, tout est dans le "non piqué"! J'ai une ébauche de varlope (fût corroyé et tracé effectué) que je garde précieusement pour refaire le même tracé. Malheureusement le bois est bien piqué. Même pas de quoi prélever la tête d'un petit maillet!

Fof vu ton stock varié, tu dois en visiter des scieries!

Beau trusquin, je suis en train de faire le même: on en a jamais assez! Pas rapport à ton autre trusquin, est-ce qu'il y a vraiment une différence dans le fait de faire une mortaise avant l'autre? J'ai d'abord fait celle du coin, ce qui a ensuite causé de l'arrachement pour celle de la tige... Mais l'inverse serait tout aussi vrai, non?

Chouette, du travail à la main! J'aime pas trop faire des remarques puisque je moi aussi je découvre les choses au fur et à mesure, mais si ma petite expérience peut aider... Pour ta remarque sur le maintien des pièces pendant le rabotage:
- plutôt qu'une presse Moxon, une simple presse à vis en bois trouvée en brocante suffit.
- Une bonne griffe de rabotage (avec des dents) change la vie (j'avais fait ma première dans un petit couteau de peintre limé puis vissé sur une boîte).
- Est-ce que tu as déjà essayé un bon gros riflard en bois pour comparer avec ton "scrub" plane? Perso, depuis que j'utilise un riflard long (et lourd) je trouve que j''ai gagné en stabilité et efficacité. Mais je ne peux comparer qu'avec un petit "jack plane" que j'avais fait en lamellé.
- Pour le tour à perche, tu gagnerais peut-être à octogonaliser ta pièce. Il suffit de la mettre contre ta butée (ou mieux, ta griffe!) de rabotage et, à l'autre extrémité, de la poser sur une petite cale avec un "V" à 90°. Avec un riflard c'est vraiment l'affaire d' 5mn.
- Allez, une dernière remarque: j'ai toujours la flemme de déligner à la pogne. Alors j'ai pris l'habitude de fendre! Avec du frêne, si ton plateau n'a pas un fil récalcitrant, c'est l'affaire d'un coup de hache. Tant que t'y es, tu peux dégrossir la forme. C'est autant de gagné sur le rabotage!
Je crois que ce que veut dire sanglier c'est que tes chevilles sont centrées. Si tu n'en mets qu'une il faut te rapprocher de l'arrasement. (Mieux, tu en mets deux en diagonale, comme ça tu es sûr de ne pas avoir d'effet de pivot). J'ai fait la même erreur sur mes tabourets d'îlot et il y a un qui a pris du jeu (assemblage pas assez ajusté + cheville centrée, aïe!) Ça me rappelle cette règle tous les matins en prenant mon café!