
Ah les "chanfreins Fof", une vraie signature! Très bel étau; ton atelier se transforme!

Super pas à pas (mais je garde mes deux compas pour tracer les queues!) Je rejoins les autres sur la qualité pédagogique.

Le premier sert à marquer un arrasement égal de chaque côté. Le second marque une largeur de queue + la largeur interqueue. C'est pénible à expliquer en théorie, mais une fois qu'on a essayé, c'est compris! Voir par exemple ici (à partir de 1:28 pour le traçage) youtube.com/wa...h?v=MUiPJF_jNEA


Eh ben voilà, c'est dit!
Une remarque (que j'aurais aimé que l'on me fasse quand j'ai commencé): le plus important dans les pierres d'affûtage, c'est le gros grain! ça sert à rien de chercher une japonaise à 3 zéros si le biseau n'est pas bien fait. Surtout si on part avec des ciseaux d'occase ou bon marché qu'il faut souvent reprendre. D'abord du gros grain! Pour gagner en finesse, on est toujours à temps de voir les solutions selon le budget et ce qu'on a sous la main (papier abrasif, pâte sur bois, pierre à huile bon marché etc)
Ybos le wastringue fait partie des rares outils que j'ai acheté au début. Avec le recul, il ne fait pas grand chose de plus qu'une plane bien affûtée et utilisée. La plane se trouve plus facilement, mais c'est vrai que c'est pas l'outil le plus évident à utiliser finement en débutant...

Tout à fait d'accord sur le fait que ce sont des outils qui peuvent arriver après! Pour la hache, ça dépend de ton équipement. N'ayant pas de scie à ruban et ne souhaitant pas passer ma vie à déligner à l'égoïne, j'utilise la hache sur presque tous mes débits: pour fendre (si le fil s'y prête), pour enlever l'aubier, pour m'approcher d'une courbe etc. Bon, après, chacun fait comme il veut, hein!

dire que je me faisais chier à essayer de trouver le bon angle pour tourner le fil... je vais essayer comme ça!

C'est aussi une question de ressenti, d'ergonomie et d'outils à disposition. Dans mon cas: (1) j'ai malheureusement tendance aussi à donner un angle trop élevé à mon 62 (alors que je trouve, comme Fof, qu'il ne trouve vraiment son utilité que pour le bois de bout;) Vu le prix de la lame, je retarde toujours le moment de retourner au touret et à force d'affûtage 'bombé'...
(2) C'est mon seul rabot moyen, il est facile à régler et la lame s'enlève en un rien de temps pour l'affûtage. Du coup il est toujours prêt et je m'en sers quasi tout le temps, dans le fil. Tant que je n'aurai pas une autre bonne 1/2 varlope, je sais que je n'arriverai pas à le laisser sur sa planche à recaler!

+1, j'ai la grande William Greaves en délignage. L'avoyage est un peu costaud à la réception, mais ça se rattape et elle est agréable à affûter. Je l'utilise aussi pour la refente. (Perso, si je devais mettre plus cher dans une scie, ce serait pour une égoïne de petit format, avec la lame gainée).

Sur la même page indiquée par dependancesbois , il y a les Pax. Lie Nielsen en fait aussi (en vente sur Dictum ou via Les Forges d'Auriou). Je disais juste que pour tu gros délignage, le gainage n'est pas forcément important et donc on peut prendre une grande scie (26 pouces) plus rigide et moins chère. Par contre, une petite égoïne (20 pouces) pour des découpes plus précises ou refendre des petites pièces, là ça a plus d'intérêt.

+1 c'est quand même incroyable, même si on n'est pas fan des bois figurés, on ne peut que tomber sous le charme de ce meuble. Oui, bon, d'accord, ça y est: désormais j'aime les bois figurés!

Tu peux peut-être te rapprocher de Charpentiers sans frontière, qui organise des chantiers internationaux. Ils ont dû changé de nom récemment mais l'association existe toujours. Ils ont une page facebook.
You may look afet Carpenters without borders for international workshop. They had to change their name but the organisation is still alive, they have a facebook.
Sûr que c'est originale. Mais j'ai décidément beaucoup de mal avec les mélanges bois/résine!