
pour avoir essayé, la qualité est liée au tourneur, effectivement, mais surtout à l'affûteur! il faut couper et non racler.
Après, c'est difficile à concevoir dans notre monde machiné, mais une pièce de bois tenue entre deux points, ça ne peut que tourner parfaitement! À lire: l'art de tourner de Ch Plumier (1701), pour avoir un aperçu de ce qu'on peut faire entre deux pointes et avec une pédale...

Merci. J'attends d'avoir posé les paumelles, complété le profil et posé les joints avant de crier victoire: il y a tellement de chose que je découvre! Pour tout dire, je n'avais jamais fait d'assemblage avec feuillure jusqu'à présent, uniquement avec des rainures (plus simple, avec un épaulement entaillé). J'ai beau avoir une bonne vision 3D (enfin, je croyais...) devant les bous de bois, j'ai hésité plus d'une fois et il a fallu rattraper les erreurs!

Merci! Je crois que la difficulté c'est de rester précis sur de telles dimensions. Faire une feuillure au guillaume d'équerre sur un côté de petite caisse ou boîte, ça roule tout seul, meme pour un petit amateur. Être sûr de caser un vitrage au demi millimètre prêt sans passage par la case toupie, c'est autre chose, je m'en rends bien compte! Pour les assemblages, pas de mystère, j'ai pas assez d'expérience et il me faudra en rater encore quelques uns pour m'améliorer ça tombe bien, plus je fais des erreurs, plus ça me donne envie d'en faire une autre (un peu) mieux!

Merci pour ces précisions! La prochaine fois que je serai sur place, je tâcherai de déterminer le type exact de croisée (je pense que c'est du 32/51) J'avais également pensé à une production en petite série, mais toutes les fenêtres d'un étage se retrouvent sans cochonnet ou presque, alors que les dimensions peuvent varier en tableau de 20mm... Peut-être une erreur systématique de prise de cote! Peu importe, c'était il y a un siècle ou presque.
Pour un de nouvelles fenêtres, en supprimant les petits bois et en limitant les sections, je devrais pouvoir garder la même surface de vitrage, voire l'augmenter, tout en ajoutant ce fameux cochonnet.
Je n'avais retenu que la cote la plus petite. Je comprends mieux l'utilité de mesurer précisément le faux aplomb: pour pouvoir "couper la poire en deux"!

Merci Boisenformes ! Oh là, c'est une vieille ferme: en feuillure. D'ailleurs elles sont plutôt nickel: jamais plus 10mm de faux aplomb. Sauf les rejingots qui sont à reprendre, mais c'est inévitable avec la pierre locale (un grès qui s'effrite assez facilement)

Merci 6LV1 ! Je partais du principe que la cote retenue est la plus petite largeur mesurée. Mais je comprends bien qu'en visant le zéro, on ne se laisse plus aucune marge.

Je n'ai pas de réponse à ta question, juste un avis. La colle chaude d'ébéniste, comme tu le sais, est très résistante, plus qu'on ne le croit. Elle est par ailleurs réversible. Donc, même en ignorant sa force sur ce type de collage et sur ce bois, je crois que je commencerais par ça. Si ça ne marche pas, il sera toujours temps de passer sur un produit moderne.
Joli! Pour gagner en efficacité, tu n'as pas besoin de recaler tes pièces. Au contraire, tu laisses une surcote de 1mm, tu prends tes repères sur la cote intérieure et après assemblage tu viens affleurer avec tes beaux rabots