Effet "normal" sur une planche comme celle-ci:
Tu as chauffé le dessus, pour assombrir les veines
=> tu as séché le bois sur le dessus (en tout cas par rapport à la face inférieure)
Et donc la planche se déforme (rétractation du dessus par rapport au dessous).
De plus, l'orientation des cernes n'y aide pas (principe général du séchage du bois qui "tire à coeur")
ça peut revenir avec la reprise d'humidité du dessus, en quelques jours.
Bonjour,
Le copieur, c'était très "à la mode" dans les années 80, quand les bons bricoleurs s'achetaient des tours pour faire des balustres en séries pour mettre dans leur maison (escaliers, rambardes).
Donc, je dirai qu'aujourd'hui, cela a peu d’intérêt (les balustres sont passée de mode).
Il faut vérifier (comme dis précédemment par Roland19) :
- La puissance du moteur (pour moi en dessous de 750w, il faut passer son chemin)
- La marque (ça aide à connaitre la qualité de fabrication, notamment des roulements du palier moteur)
- Le filetage du nez de broche : le standard du moment (qui permettra de monter un mandrin standard) est le M33.
- Il faut savoir aussi si le nez de broche et la contrepointe sont percées, et avec un cône standard (pour pouvoir monter de l'outillage, type mandrin de perceuse par exemple) : cône morse 2 étant ce que l'on voit le plus.
La longueur du banc, faut voir, elle semble suffisamment longue pour faire la plupart des pièces tournée (balustres) mais cela sert finalement très rarement.
La hauteur de pointe au dessus du banc, car cela détermine le diamètre des pièces que l'on peut tourner.
Pour le prix, cela ne me semble pas forcément exagéré, mais cela dépend de la qualité de fabrication du tour.
(même si on voit aussi de belles choses).
Bonjour,
Ah !! Le noyer... l'essayer c'est l'adopter!
Réponse : Oui les parties claires sont l'aubier et les foncées le duramen !
Mais comme tu as pu le constater, l'aubier est TRES présent dans le noyer. Souvent plus de 15 cm, sur un tronc.
Mais chez le noyer, l'aubier n'a pas de caractéristiques mécaniques très différentes du duramen.
C'est pour cela :
- qu'il ne faut jamais abattre un noyer de moins de 60cm de diamètre (enfin c'est mon avis personnel, et ça prends du temps à pousser...) parce que sinon, on a trop peu de zones avec de belles veines sombres.
- que le noyer coûte TRES cher
- que l'on utilise tout le bois disponible (contrairement, par exemple au chêne, pour lequel l'aubier est beaucoup plus "mou").
Et puis le noyer est souvent attaqué par les xylophages (notamment de part la présence de l'aubier). Mais, en général, dans une maison chauffée et sèche normalement, les xylophages n'entrent pas.
Bonjour,
La règle de base c'est de ne jamais avoir de membres sur la trajectoire de l'outil.
Donc, pour un ciseau à bois, c'est les deux mains sur l'outil (pas sur le tranchant, bien sur).
On évite ainsi toutes ces petites blessures, qui peuvent facilement être plus graves avec un ciseau bien affuté !!
Et autre conseil : Il faut qu'un ciseau soit le plus affuté possible ! En effet, sur un ciseau dés-affuté, on va vouloir forcer, on va déplacer une main devant le tranchant, et quand on aura bien forcé et que le ciseau va ripper, on se tranche un doigt !!
Bonjour,
Je ne suis pas sûr de ma réponse, donc autant attendre la réponse de pro du parquet.
Mais si tu n'a pas égrainé (poncé entre les couches de vitrificateur), il semble normal qu'il reste des aspérités.
Pour moi, il faut passer une couche de vitrificateur, attendre qu'elle sèche, poncer au 220, repasser une couche de vitrificateur, reponcer (pour le grain, faudrait l'avis d'un pro), repasser une dernière couche de vitrificateur.
Et bien évidemment, éviter l'ambiance poussiéreuse quand tu passes le vitrificateur.
En plus du coefficient de frottement, il y a aussi le rapport entre la longueur du trou dans l'établi et le jeu entre le valet et le bois.
C'est le principe d'arcboutement. C'est ce qui fait que certains tiroirs larges coincent quand on les repoussent.
Personnellement, j'essaierai sur un trou de l'élargir...
Oui, c'est contre-intuitif, mais probablement efficace :
Ton valet se mettra plus "de travers" augmentant la pression de contact et donc la force nécessaire pour le déplacer (a coefficient de frottement égal).
Ça peut marcher... Mais attention aux doigts.
Et aussi au sens d'inclinaison de la table inclinable : si elle "plonge" vers ton bouffe tout, tu pourra pas usiner le chanfrein a 7°, ta pièce va venir buter a un moment sur la table de la machine. Dans l'autre sens c'est peut être faisable.
Le plus simple serait de la faire a la main : vastringue, râpe,...
Tu peut faire une ébauche a la scie a ruban aussi.
A la défonceuse, sur compas, en gardant l'idée d'incliner ta pièce sur un pan incliné. Ce serait plus précis, et tu fait l'arrondi en même temps que le chanfrein.
Je ne suis pas sûr, car je n'en ai jamais fait.
Mais une chose est sure, il faut absolument prendre un plateau en quartier.
C'est la seule manière de s'assurer que les déformations du plateau seront majoritairement dans la largeur de la table.
Ça permettrait d'éviter un fort tuilage. et les déformation se produiront sur l’extérieur de la table donc à l'opposé de la rivière de résine.
Difficile de répondre pour les autres...
Mais voici ma réponse.
Me concernant de trouve que c'est un assemblage conçu pour être industrialisé (à la fabrication, comme à l'expédition) : "juste" des trous à faire avec une machine plus ou moins automatisées dans des panneaux (eux-même fabriqué industriellement avec de la poussière de bois...) et qui permettent d'emballer un meuble en kit dans des paquets plats facile à expédier depuis la Chine partout dans le monde.
Donc, oui, pour un ébéniste, c'est "sale". C'est l'opposé de ce que l'on cherche à faire quand on aime travailler le bois.
Moi, quand j'étais à mon compte, le seul truc qui me faisait kiffé, c'était la création unique, le truc que personne n'a dessiné avant, et que je ne fabriquerai qu'une fois. Donc je ne voulais surtout pas entendre parler des processus industriels.
D'ailleurs, il est à noter que le style des meubles a toujours été très fortement influencé par la capacité de l'homme à le produire : Le gout pour les formes simples, carrées, ne sont pas devenues "à la mode". C'est parce qu'il est beaucoup plus simple de les fabriquer en série de manière industrielle que le marketing à réussi à nous les faire adopter.
Voilà, j'espère que cela réponde à ta question.
Salut,
J'étais parti comme la plupart sur du frêne, parce qu'on voit bien que c'est un bois a zone initiale semi poreuse (de gros vaisseaux en début de cernes, mais aussi des vaisseaux plus petit en fin de cerne).
Les rayons ligneux sont fins.
Mais en lisant le même genre de description pour le chataigner... C'est aussi convaincant.
Notamment la position "dentritique" (en Y) des vaisseaux dans le bois final que l'on retrouve bien dans tes vues en bout.
Le seul truc qui ne colle pas avec le chataigner, c'est la maille bien visible sur les morceaux en quartier. Normalement dans le chataigner, elle est quasiment invisible...
Un vrai mystère.
Ou alors, tu as du chataigner et du frêne mélangé, et du coup on s'y perd?
Est-ce possible?
PS: les images que j'ai insérés sont issues d'un MOOC sur l'anatomie du bois organisé régulièrement par l'université de Lorraine.
=> voir ici :
Ou là :
Ou encore là :
et ici aussi :
